Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1920 01 octobre 1920
Description : 1920/10/01 (A87)-1920/12/31. 1920/10/01 (A87)-1920/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57834629
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières333
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
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- .......... Page(s) .......... 8
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- .......... Page(s) .......... 10
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- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 67
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 241 —
2° Abaissement des prix par suite de la suppression du risque
de mévente et de perte qui légitime en ce moment la majo-
ration, de la rentrée dans l'alimentation du supplément de
production et des produits actuellement rejetés comme sura-
bondants ou perdus comme avariés, d'une vente mieux
organisée parce que moins précipitée, de la réalisation de la
vente normale et rationnelle du poisson au poids, dans des
magasins ou boutiques, suivant la pratique adoptée depuis
longtemps a l'étranger, en Angleterre et en Suisse en particu-
lier.
« La coutume de vendre la marée au panier, de porte en
» porte, me disait très justement, un jour, M. Marical, le sym-
» pathique directeur de notre Octroi, est née du besoin de
» vendre le plus vite possible cette marchandise essentiellement
» périssable. Et c'est ce même besoin qui a créé la criée pour
» l'adjuger rapidement aux acheteurs réunis dans un même
» lieu. »
Effectivement, aussitôt acheté, la marchande se hâte, court,
en quelque sorte, porter le poisson au domicile de ses clientes.
Avec la chambre froide, ce besoin de promptitude ne se fait
plus sentir, et tel l'organe qui, ne servant plus, s'atrophie et
disparaît, ainsi disparaîtra la vente de la marée au panier.
Cette vente, d'ailleurs, tend déjà au Havre à faire place de plus
en plus au marché volant sur voitures, acheminement vers le
magasin fixe auquel conduirait fatalement la chambre
froide.
L'industrialisation de la vente en magasins munis eux-mêmes
de petites chambres ou plutôt d'armoires froides et d'étalages
réfrigérés comme en Suisse, amènerait des prix logiques, cons-
tants, sans fluctuations excessives, parce que judicieusement
établis sur une cote équilibrée avec prélèvement de bénéfices
normaux et réguliers de 25 à 30 % et non de 300% comme par-
fois aujourd'hui;
3° Dans tous les cas, le consommateur sera le bénéficiaire de
la fraîcheur des produits due à leur conservation en chambre
froide, et par la vente en boutique qui en résultera, à la sup-
pression de leur transport par la ville sous les rayons solaires,
sous les poussières des automobiles, du balayage des trottoirs,
des tapis secoués par les. fenêtres, à la suppression encore des
2° Abaissement des prix par suite de la suppression du risque
de mévente et de perte qui légitime en ce moment la majo-
ration, de la rentrée dans l'alimentation du supplément de
production et des produits actuellement rejetés comme sura-
bondants ou perdus comme avariés, d'une vente mieux
organisée parce que moins précipitée, de la réalisation de la
vente normale et rationnelle du poisson au poids, dans des
magasins ou boutiques, suivant la pratique adoptée depuis
longtemps a l'étranger, en Angleterre et en Suisse en particu-
lier.
« La coutume de vendre la marée au panier, de porte en
» porte, me disait très justement, un jour, M. Marical, le sym-
» pathique directeur de notre Octroi, est née du besoin de
» vendre le plus vite possible cette marchandise essentiellement
» périssable. Et c'est ce même besoin qui a créé la criée pour
» l'adjuger rapidement aux acheteurs réunis dans un même
» lieu. »
Effectivement, aussitôt acheté, la marchande se hâte, court,
en quelque sorte, porter le poisson au domicile de ses clientes.
Avec la chambre froide, ce besoin de promptitude ne se fait
plus sentir, et tel l'organe qui, ne servant plus, s'atrophie et
disparaît, ainsi disparaîtra la vente de la marée au panier.
Cette vente, d'ailleurs, tend déjà au Havre à faire place de plus
en plus au marché volant sur voitures, acheminement vers le
magasin fixe auquel conduirait fatalement la chambre
froide.
L'industrialisation de la vente en magasins munis eux-mêmes
de petites chambres ou plutôt d'armoires froides et d'étalages
réfrigérés comme en Suisse, amènerait des prix logiques, cons-
tants, sans fluctuations excessives, parce que judicieusement
établis sur une cote équilibrée avec prélèvement de bénéfices
normaux et réguliers de 25 à 30 % et non de 300% comme par-
fois aujourd'hui;
3° Dans tous les cas, le consommateur sera le bénéficiaire de
la fraîcheur des produits due à leur conservation en chambre
froide, et par la vente en boutique qui en résultera, à la sup-
pression de leur transport par la ville sous les rayons solaires,
sous les poussières des automobiles, du balayage des trottoirs,
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