On ne peut, sans inconvénient, représenter la gamme en attribuant à chaque ton ou demi-ton une longueur ou une demi-longueur.
Ce mode de représentation est de nature à fausser les idées sur l'appréciation de la valeur des sons.
La hauteur d'un son est déterminée par le nombre des vibra- tions du corps qui l'émet, et l'intervalle de deux sons est le rapport de leur nombre de vibrations.
L'octave a un nombre de vibrations double de celui de la noie primitive, et l'on peut définir une gamme comme étant une suite de notes qu'on peut intercaler entre la note primitive et son octave, en conservant entre elles des rapports harmo- nieux..
Si l'on prend pour unité le nombre des vibrations de l'ut, les intervalles des autres notes de la gamme usuelle à cet ut sont les suivants :
L'accord parfait est formé par la suite :
La consonnance ou agrément de l'audition de cet accord
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