Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1920 01 octobre 1920
Description : 1920/10/01 (A87)-1920/12/31. 1920/10/01 (A87)-1920/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57834629
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières333
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 67
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 239 —
maximum de valeur, elles ne pourraient plus user et trop sou-
vent abuser du droit que leur confère la nécessité d'une assu-
rance préalable contre le risque des pertes, de surfaire les prix
aux premiers acheteurs quand, simple effet d'entraînement ou
de bonne composition de la clientèle, cette prudente mesure
ne s'étend pas à tous.
Quoi qu'il en soit, puisque toute la valeur du poisson réside
uniquement dans sa fraîcheur et qu'actuellement la revendeuse
ne dispose d'aucun moyen de lui conserver celle-ci, on serait
mal venu de reprocher à cette marchande de vouloir en tirer
le plus haut prix possible au début de sa vente, moment où le
poisson possède son maximum de valeur qu'il ne tardera pas
à perdre, d'ailleurs, rapidement au cours de ses pérégrinations
à travers la ville ;
6° Plus de propreté et d'hygiène, partant d'agrément dans le
commerce de la marée. Ceci est vrai quel que soit le système
de vente pratiqué, mais plus particulièrement chez le mareyeur
en boutique, car c'est l'un des premiers effets des chambres
froides dans les villes qui en sont dotées, d'amener progressi-
vement la substitution, que l'on peut qualifier heureuse, de la
vente en boutique à celle dans les rues encore presque exclu-
sivement usitée au Havre.
A tous les points de vue, la vente de la marée en magasin
marque un progrès incontestable. Comme tout progrès, certes,
il ne va pas sans léser, au début, des intérêts particuliers,
ceux des marchandes ambulantes, mais doit-on leur sacrifier
l'intérêt général. Ce serait oublier que le propre du caractère
français est de se plier, de s'adapter avec autant de souplesse
que de rapidité, à cet inéluctable progrès, fruit du temps qui
s'écoule, dont tout le monde finit par bénéficier. Pas plus que
l'invention des chemins de fer n'a mis sur la paille les entre-
preneurs de diligences, la vente rationnelle de la marée en
boutique ne fera mourir de faim la poissonnière des rues.
Au surplus, la diminution de leur nombre ne serait-il pas
souhaitable comme un retour logique à un état de choses
normal. En effet, depuis la guerre, ce nombre s'est multiplié à
l'envi, jusqu'à atteindre maintenant au Havre cinq ou six
cents. Il faut en voir la cause dans la cherté du poisson,
amenée par la hausse générale, mais aussi par les clientes à la
bourse trop facile qui payent sans compter.
maximum de valeur, elles ne pourraient plus user et trop sou-
vent abuser du droit que leur confère la nécessité d'une assu-
rance préalable contre le risque des pertes, de surfaire les prix
aux premiers acheteurs quand, simple effet d'entraînement ou
de bonne composition de la clientèle, cette prudente mesure
ne s'étend pas à tous.
Quoi qu'il en soit, puisque toute la valeur du poisson réside
uniquement dans sa fraîcheur et qu'actuellement la revendeuse
ne dispose d'aucun moyen de lui conserver celle-ci, on serait
mal venu de reprocher à cette marchande de vouloir en tirer
le plus haut prix possible au début de sa vente, moment où le
poisson possède son maximum de valeur qu'il ne tardera pas
à perdre, d'ailleurs, rapidement au cours de ses pérégrinations
à travers la ville ;
6° Plus de propreté et d'hygiène, partant d'agrément dans le
commerce de la marée. Ceci est vrai quel que soit le système
de vente pratiqué, mais plus particulièrement chez le mareyeur
en boutique, car c'est l'un des premiers effets des chambres
froides dans les villes qui en sont dotées, d'amener progressi-
vement la substitution, que l'on peut qualifier heureuse, de la
vente en boutique à celle dans les rues encore presque exclu-
sivement usitée au Havre.
A tous les points de vue, la vente de la marée en magasin
marque un progrès incontestable. Comme tout progrès, certes,
il ne va pas sans léser, au début, des intérêts particuliers,
ceux des marchandes ambulantes, mais doit-on leur sacrifier
l'intérêt général. Ce serait oublier que le propre du caractère
français est de se plier, de s'adapter avec autant de souplesse
que de rapidité, à cet inéluctable progrès, fruit du temps qui
s'écoule, dont tout le monde finit par bénéficier. Pas plus que
l'invention des chemins de fer n'a mis sur la paille les entre-
preneurs de diligences, la vente rationnelle de la marée en
boutique ne fera mourir de faim la poissonnière des rues.
Au surplus, la diminution de leur nombre ne serait-il pas
souhaitable comme un retour logique à un état de choses
normal. En effet, depuis la guerre, ce nombre s'est multiplié à
l'envi, jusqu'à atteindre maintenant au Havre cinq ou six
cents. Il faut en voir la cause dans la cherté du poisson,
amenée par la hausse générale, mais aussi par les clientes à la
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