Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1920 01 octobre 1920
Description : 1920/10/01 (A87)-1920/12/31. 1920/10/01 (A87)-1920/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57834629
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières333
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 67
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 231 —
des grandes compagnies et des grands armateurs havrais(l), il
y avait telle compagnie, comme la Compagnie Parisienne (Théo-
dore Barbet) qui comptait jusqu'à quatre-vingt-dix-neuf navires.
Je me souviens que l'arrivée des premiers grands vapeurs
américains provoqua un vif mouvement de curiosité parmi
notre population; et quand le Franklin, le Humboltou le Fulton,
faisait son entrée, c'était une foule considérable qu'il voyait
s'ébahir devant ses énormes roues à aubes et le mouvement
de ses gigantesques balanciers agissant à découvert, très haut,
au-dessus du pont.
Mais la jetée n'avait pas pour les promeneurs qu'un attrait
exclusivement maritime. Après avoir côtoyé, à gauche, le fossé
de la tour François-Ier, c'était les divers baraquements qui abri-
taient: des boutiques remplies de jouets, de produits exotiques,
de verreries, de faïences et de boîtes décorées de coquillages,
telles qu'on en vend encore aujourd'hui ; des oiselleries avec
leurs singes, leurs perroquets, leurs oiseaux des îles; des
restaurants (2) ; un tir au pistolet, installé là par les soins du
marquis d'Houdetot (3), et où le dessus du panier havrais se
donnait rendez-vous ; la daguerréotypie Warnod (4); la ména-
gerie Herbert — un dompteur que je vis figurer en martyr
chrétien, dans une cavalcade, à côté d'un de ses lions — ;
l'établissement Lennier père, dont la collection d'animaux
naturalisés devint la base de notre Muséum d'histoire naturelle,
etc.
Ces baraquements, qui furent, plus tard, remplacés par
une construction en bois avec arcades et qui comprenait le
(1) Daniel Ancel et fils, Quesnel frères, Mathurin Cor et Palm, ferrère et Morlot,
Masurier, Perquer, Lamotte et Cie, Bossière, etc.
(2) Entre autres le restaurant Lelièvre, cédé par son propriétaire à M. Combes,
lorsque Lelièvre s'établit dans l'Eure, où il créa le parc aux huîtres, qui occupait
l'emplacement actuel des usines Gaillard frères.
(3) M. Leelerc, armurier, rue de la Mailleraye, en fut le directenr jusqu'au jour
où il recul l'ordre de le démolir. Leclerc transféra son tir dans le bois de Boulogne,
puis, une dernière fois, sur le plateau de Ste-Adresse où il devint le stand, aujour-
d'hui abandonné.
(4) Mes enfants gardent mon daguerréotype fait par Warnod, sur la jetée, le 15
août 1853.
des grandes compagnies et des grands armateurs havrais(l), il
y avait telle compagnie, comme la Compagnie Parisienne (Théo-
dore Barbet) qui comptait jusqu'à quatre-vingt-dix-neuf navires.
Je me souviens que l'arrivée des premiers grands vapeurs
américains provoqua un vif mouvement de curiosité parmi
notre population; et quand le Franklin, le Humboltou le Fulton,
faisait son entrée, c'était une foule considérable qu'il voyait
s'ébahir devant ses énormes roues à aubes et le mouvement
de ses gigantesques balanciers agissant à découvert, très haut,
au-dessus du pont.
Mais la jetée n'avait pas pour les promeneurs qu'un attrait
exclusivement maritime. Après avoir côtoyé, à gauche, le fossé
de la tour François-Ier, c'était les divers baraquements qui abri-
taient: des boutiques remplies de jouets, de produits exotiques,
de verreries, de faïences et de boîtes décorées de coquillages,
telles qu'on en vend encore aujourd'hui ; des oiselleries avec
leurs singes, leurs perroquets, leurs oiseaux des îles; des
restaurants (2) ; un tir au pistolet, installé là par les soins du
marquis d'Houdetot (3), et où le dessus du panier havrais se
donnait rendez-vous ; la daguerréotypie Warnod (4); la ména-
gerie Herbert — un dompteur que je vis figurer en martyr
chrétien, dans une cavalcade, à côté d'un de ses lions — ;
l'établissement Lennier père, dont la collection d'animaux
naturalisés devint la base de notre Muséum d'histoire naturelle,
etc.
Ces baraquements, qui furent, plus tard, remplacés par
une construction en bois avec arcades et qui comprenait le
(1) Daniel Ancel et fils, Quesnel frères, Mathurin Cor et Palm, ferrère et Morlot,
Masurier, Perquer, Lamotte et Cie, Bossière, etc.
(2) Entre autres le restaurant Lelièvre, cédé par son propriétaire à M. Combes,
lorsque Lelièvre s'établit dans l'Eure, où il créa le parc aux huîtres, qui occupait
l'emplacement actuel des usines Gaillard frères.
(3) M. Leelerc, armurier, rue de la Mailleraye, en fut le directenr jusqu'au jour
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puis, une dernière fois, sur le plateau de Ste-Adresse où il devint le stand, aujour-
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août 1853.
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