Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1920 01 juillet 1920
Description : 1920/07/01 (A87)-1920/09/30. 1920/07/01 (A87)-1920/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5783461w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 173 —
blême avait tenté plusieurs constructeurs qui s'étaient mis
ardemment à l'étude de la question et avaient trouvé cer-
tains éléments de la solution.
Citons notamment Pierre Verrier, de Marseille, qui, le
11 février 1860, obtint un brevet pour un appareil qu'il appelait
« machine à contre-pression et à grande détente ». Ce titre sin-
gulier désignait tout simplement une machine à deux cylindres
de capacités différentes dont les pistons actionnaient des mani-
velles à 90°. Il n'y avait là rien de bien nouveau. Mais Verrier
ajoutait à cette disposition l'emploi d'un réservoir intermé-
diaire placé sur la chaudière et chauffé par les gaz de la com-
bustion avant leur arrivée à la cheminée.
Les dates très rapprochées des brevets pris par Normand et
par Verrier, et portant sur des objets tout à fait analogues,
amenèrent entre les deux inventeurs une explication qui
aboutit à une association momentanée, et, vers 1862, on put
lire sur quelques machines cette marque de fabrique : « Sys-
tème Normand et Verrier ». Mais bientôt, d'un commun accord,
ces inventeurs reprirent leur liberté respective, et construisi-
rent des machines séparément.
Les brevets de ces deux habiles mécaniciens avaient peu de
solidité, puisque, somme toute, ils n'avaient pas une priorité
absolue. Un constructeur de Nantes, nommé Gâche, avait pris,
le 4 juillet 1859, un brevet pour un appareil assez compliqué.
Il construisit, en 1862, un bateau à hélice qui portait une
machine Woolf avec pistons creux chauffés par la vapeur,
arrangement qui n'eut pas grand succès.
En cette même année 1862, le ministère de la marine, adop-
tant des dispositions analogues à celles employées par B. Nor-
mand, fit construire, d'après les plans de Dupuy de Lôme, une
machine à trois cylindres égaux, l'un à haute et les deux
autres à basse pression, avec réservoir intermédiaire, mani-
velles à 120° et légère surchauffe de la vapeur. Cette machine
fut montée sur le transport le Loiret et ensuite sur un grand
nombre de navires de la flotte. Aucun des inventeurs ne cher-
cha à s'y opposer. Cette machine n'était qu'une machine Com-
pound, où le cylindre central était le petit cylindre et où le
grand cylindre dédoublé était formé de deux cylindres
extrêmes alimentés par un réservoir intermédiaire en commu-
blême avait tenté plusieurs constructeurs qui s'étaient mis
ardemment à l'étude de la question et avaient trouvé cer-
tains éléments de la solution.
Citons notamment Pierre Verrier, de Marseille, qui, le
11 février 1860, obtint un brevet pour un appareil qu'il appelait
« machine à contre-pression et à grande détente ». Ce titre sin-
gulier désignait tout simplement une machine à deux cylindres
de capacités différentes dont les pistons actionnaient des mani-
velles à 90°. Il n'y avait là rien de bien nouveau. Mais Verrier
ajoutait à cette disposition l'emploi d'un réservoir intermé-
diaire placé sur la chaudière et chauffé par les gaz de la com-
bustion avant leur arrivée à la cheminée.
Les dates très rapprochées des brevets pris par Normand et
par Verrier, et portant sur des objets tout à fait analogues,
amenèrent entre les deux inventeurs une explication qui
aboutit à une association momentanée, et, vers 1862, on put
lire sur quelques machines cette marque de fabrique : « Sys-
tème Normand et Verrier ». Mais bientôt, d'un commun accord,
ces inventeurs reprirent leur liberté respective, et construisi-
rent des machines séparément.
Les brevets de ces deux habiles mécaniciens avaient peu de
solidité, puisque, somme toute, ils n'avaient pas une priorité
absolue. Un constructeur de Nantes, nommé Gâche, avait pris,
le 4 juillet 1859, un brevet pour un appareil assez compliqué.
Il construisit, en 1862, un bateau à hélice qui portait une
machine Woolf avec pistons creux chauffés par la vapeur,
arrangement qui n'eut pas grand succès.
En cette même année 1862, le ministère de la marine, adop-
tant des dispositions analogues à celles employées par B. Nor-
mand, fit construire, d'après les plans de Dupuy de Lôme, une
machine à trois cylindres égaux, l'un à haute et les deux
autres à basse pression, avec réservoir intermédiaire, mani-
velles à 120° et légère surchauffe de la vapeur. Cette machine
fut montée sur le transport le Loiret et ensuite sur un grand
nombre de navires de la flotte. Aucun des inventeurs ne cher-
cha à s'y opposer. Cette machine n'était qu'une machine Com-
pound, où le cylindre central était le petit cylindre et où le
grand cylindre dédoublé était formé de deux cylindres
extrêmes alimentés par un réservoir intermédiaire en commu-
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