Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1917-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1917 01 octobre 1917
Description : 1917/10/01 (A84)-1917/12/31. 1917/10/01 (A84)-1917/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57755175
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières457
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 73
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
403 —
la Seine beaucoup plus près de son embouchure que n'est
Quillebeuf. cÊa. suffit, je crois, à établir que le point de vue
d'où je partai en 1907 était juste, et qu'il faut désormais que
cette travers«se fasse très près du Havre.
Malheuresement, toutes ces études étant restées jusqu'ici
lettres-mort on peut craindre qu'elles n'aboutissent pas
encore auat tant désirable : voilà pourquoi, sans avoir
rintention|^H||ce en quoi que ce soit à la réalisation de con-
ceptions qu^Ki* souhaiter pratiques, je me permets de dire
Il y a û^^Be, il y a nécessité absolue que la situation
actuelle cesse est intolérable que le Havre reste plus long-
temps isolé Ba rive gauche de la Seine. Il est incroyable
qu'un grand K maritime comme le Havre n'ait qu'une seule
ligne de chemin de fer. Il est incompréhensible qu'on ait pu
supporter aussi longtemps que les marchandises de ou pour
l'autre rive sont obligées de faire un détour de 200 kilomè-
tres (100 sur flBk rive), avant d'arriver à destination par
voie ferrée. pMilgP%vs civilisé n'admettrait une telle situa-
tion. Depuis iÉgÉgj|!îe encore plus que jadis, on peut en
constater le w^lfflce criant. Donc, il faut sortir à tout prix de
cette « impasse ».
Il faut trouver un moyen, — un moyen quelconque — qui
permette aux wagons de chemin de fer de traverser le fleuve
le plus près possible du Havre.
La difficulté n'est pas dans l'établissement des voies ferrées
à terre. Tous les chemins conduisent au but du moment que
l'on veut y aboutir. Elle n'est pas non plus dans le manque de
trafic. On peut croire qu'il sera «très» important (surtout
maintenant que l'industrie métallurgique a pris, tant dans la
région du Havre que dans celle de Caen et sur les rives de la
Seine, un développement considérable qui nécessitera une
allée et venue incessante de matières premières et de produits
métalliques ouvrés). Mais, dût le trafic être, contre toutes prévi-
sions, insuffisant pour couvrir les dépenses d'exploitation pro-
prement dite du chemin de fer traversant la Seine, le bénéfice
n'en resterait pas moins considérable puisqu'il s'agit du meil-
leur ravitaillement d'une ville de 200,000 habitants; du déve-
loppement de toutes les industries de la région du Sud-Ouest
la Seine beaucoup plus près de son embouchure que n'est
Quillebeuf. cÊa. suffit, je crois, à établir que le point de vue
d'où je partai en 1907 était juste, et qu'il faut désormais que
cette travers«se fasse très près du Havre.
Malheuresement, toutes ces études étant restées jusqu'ici
lettres-mort on peut craindre qu'elles n'aboutissent pas
encore auat tant désirable : voilà pourquoi, sans avoir
rintention|^H||ce en quoi que ce soit à la réalisation de con-
ceptions qu^Ki* souhaiter pratiques, je me permets de dire
Il y a û^^Be, il y a nécessité absolue que la situation
actuelle cesse est intolérable que le Havre reste plus long-
temps isolé Ba rive gauche de la Seine. Il est incroyable
qu'un grand K maritime comme le Havre n'ait qu'une seule
ligne de chemin de fer. Il est incompréhensible qu'on ait pu
supporter aussi longtemps que les marchandises de ou pour
l'autre rive sont obligées de faire un détour de 200 kilomè-
tres (100 sur flBk rive), avant d'arriver à destination par
voie ferrée. pMilgP%vs civilisé n'admettrait une telle situa-
tion. Depuis iÉgÉgj|!îe encore plus que jadis, on peut en
constater le w^lfflce criant. Donc, il faut sortir à tout prix de
cette « impasse ».
Il faut trouver un moyen, — un moyen quelconque — qui
permette aux wagons de chemin de fer de traverser le fleuve
le plus près possible du Havre.
La difficulté n'est pas dans l'établissement des voies ferrées
à terre. Tous les chemins conduisent au but du moment que
l'on veut y aboutir. Elle n'est pas non plus dans le manque de
trafic. On peut croire qu'il sera «très» important (surtout
maintenant que l'industrie métallurgique a pris, tant dans la
région du Havre que dans celle de Caen et sur les rives de la
Seine, un développement considérable qui nécessitera une
allée et venue incessante de matières premières et de produits
métalliques ouvrés). Mais, dût le trafic être, contre toutes prévi-
sions, insuffisant pour couvrir les dépenses d'exploitation pro-
prement dite du chemin de fer traversant la Seine, le bénéfice
n'en resterait pas moins considérable puisqu'il s'agit du meil-
leur ravitaillement d'une ville de 200,000 habitants; du déve-
loppement de toutes les industries de la région du Sud-Ouest
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