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- 1er fascicule - 1er trimestre
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- 2me fascicule - 2me trimestre
- Rapport présenté au nom de la Commission du Laboratoire Océanographique, par M. Ch.-H. CAILLIATTE, membre résidant
- Vers l'organisation de la Bienfaisance. - Rapport présenté au nom de la Commission, par M. Paul GUILLARD, membre résidant
- Laboratoire d'Océanographie. - La Mytiliculture. - Rapport présenté à M. le Maire du Havre, par M. H. LEGANGNEUX, membre résidant
- La Poissonnerie de la Rochelle, par M. H. LEGANGNEUX, membre résidant
- Une visite au prieuré de Graville, par M. le docteur LEROY, membre résidant
- Le Havre maritime. - Beaumarchais et ses armements havrais, par M. Philippe BARREY, membre résidant
- Proces-verbaux des séances
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- 371 -
Écoutons-le célébrer les saisons pour son élève Lycidas :
Nature au cœur fécond, nature à l'âme immense,
Mère qui nous as tout donné,
Par toi, chaque printemps, pour nous se recommence
Miraculeux et pur, le monde nouveau-né.
Par toi, le bel Été joyeux couvre la plaine
, De fleurs de pourpre et de blés d'or;
Tu mets l'onde limpide au creux de la fontaine,
Aux oiseaux lu donnes l'essor.
L'Automne généreux jette dans nos corbeilles
Les fruits vermeils, et pour l'Hiver
Tu mets dans nos celliers le miel blond des abeilles
Et l'outre pleine de vin clair.
Mais, si l'on doit admirer la nature, que dire de l'être
humain, qui, par son intelligence et la perfection de ses formes,
reflète la majesté des dieux; et Marsyas, s'adressant à Lycoris
qui s'est approchée pour écouter son chant :
A quoi te comparer, Lycoris ? à la rose ?
La rose est moins belle que toi.
Au papillon léger qui voltige et se pose
Sur la fleur tremblante d'émoi?
Le brillant papillon, dans sa grâce fragile,
Est moins harmonieux que toi,
0 vierge faite un jour d'une divine-argile
Et qui remplis les cœurs d'émoi!
Mais Lycoris confuse :
Je ne mérite pas tes louanges ; prends garde.
De mettre dans mon cœur la vanité. -
Elle reprend sa corbeille et s'en va vers le temple de Diane
suivie de Lycidas.
Bientôt voici la nuit venue; de toutes parts s'élève un
hymne d'amour.
MARSYAS
J'ai fui la couche solitaire
Où je ne trouvais nul repos.
Écoutons-le célébrer les saisons pour son élève Lycidas :
Nature au cœur fécond, nature à l'âme immense,
Mère qui nous as tout donné,
Par toi, chaque printemps, pour nous se recommence
Miraculeux et pur, le monde nouveau-né.
Par toi, le bel Été joyeux couvre la plaine
, De fleurs de pourpre et de blés d'or;
Tu mets l'onde limpide au creux de la fontaine,
Aux oiseaux lu donnes l'essor.
L'Automne généreux jette dans nos corbeilles
Les fruits vermeils, et pour l'Hiver
Tu mets dans nos celliers le miel blond des abeilles
Et l'outre pleine de vin clair.
Mais, si l'on doit admirer la nature, que dire de l'être
humain, qui, par son intelligence et la perfection de ses formes,
reflète la majesté des dieux; et Marsyas, s'adressant à Lycoris
qui s'est approchée pour écouter son chant :
A quoi te comparer, Lycoris ? à la rose ?
La rose est moins belle que toi.
Au papillon léger qui voltige et se pose
Sur la fleur tremblante d'émoi?
Le brillant papillon, dans sa grâce fragile,
Est moins harmonieux que toi,
0 vierge faite un jour d'une divine-argile
Et qui remplis les cœurs d'émoi!
Mais Lycoris confuse :
Je ne mérite pas tes louanges ; prends garde.
De mettre dans mon cœur la vanité. -
Elle reprend sa corbeille et s'en va vers le temple de Diane
suivie de Lycidas.
Bientôt voici la nuit venue; de toutes parts s'élève un
hymne d'amour.
MARSYAS
J'ai fui la couche solitaire
Où je ne trouvais nul repos.
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