Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1910-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1910 01 octobre 1910
Description : 1910/10/01 (A77)-1910/12/31. 1910/10/01 (A77)-1910/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5754713b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières459
- 1er fascicule-1er trimestre
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- 324 —
fois, l'eau ainsi absorbée ne disparaît pas à jamais; on
la retrouve au pied des falaises sous forme de sources plus ou
moins puissantes qui débouchent à différents niveaux, les
unes sortent près de la limite supérieure des marées; les au-
tres situées plus bas restant par suite moins longtemps à
découvert.
On signale, en effet, des sources sur le rivage même, à Yport,
à Étretat, et d'autres à plus de 10 mètres d'altitude comme
celle de la Courtine retombant en cascade sur le rivage d'Antifer.
Tandis que l'eau est à une profondeur de 4 à 5 mètres dans
l'agglomération d'Étretat, le sol s'exhausse peu à peu vers
l'Est, si bien qu'à 1 kilomètre de là les puits ont une profon-
deur de 8 à 10 mètres, ensuite de 16 mètres, notamment à la
jonction du chemin de Pierrefiques et de Criquetot.
L'existence de ce cours d'eau souterrain étant indiscutable,
peut-on supposer qu'il aura absorbé un ruisseau ou rivière
coulant à ciel ouvert comme l'a constaté M. Fournier pour le
Doubs dans une communication à l'Académie des Sciences, le
9 Octobre 1901, au sujet des pertes de la source de la Loue :
» Dans les régions calcaires, dit-il, le phénomène de cap-
» ture des cours d'eau superficiels par les cours d'eau souter-
» rains est beaucoup plus général qu'on aurait pu le supposer
» a priori, et il a parfois joué un rôle considérable dans l'évo-
» lution des réseaux hydrographiques. Ce phénomène contri-
» bue pour une large part à activer le dessèchement progres-
» sif des hauts plateaux calcaires qui sont ainsi fatalement
» destinés à se transformer en côtes déboisées et incultes. »
On peut citer dans notre région du Pays-de-Caux, vallée du
Dun, un exemple d'une petite rivière, tarie aujourd'hui
sur une partie de son parcours et rejoignant un autre tronçon
vers la mer. Cet assèchement est attribué au déboisement des
côteaux où la rivière prenait sa source; explication plus
rationnelle que celle des légendes auxquelles on l'avait attri-
bué. La topographie de l'ancien lit de cette rivière subsis-
tant toujours avec ses cailloux roulés et ses berges régulières,
on comprend un ruissellement d'eau le long des côteaux de
Crasville, Autigny et Bourville, vers le fond de la vallée du
Dun; mais nous verrons qu'à Etretat il en est tout autre-
ment.
fois, l'eau ainsi absorbée ne disparaît pas à jamais; on
la retrouve au pied des falaises sous forme de sources plus ou
moins puissantes qui débouchent à différents niveaux, les
unes sortent près de la limite supérieure des marées; les au-
tres situées plus bas restant par suite moins longtemps à
découvert.
On signale, en effet, des sources sur le rivage même, à Yport,
à Étretat, et d'autres à plus de 10 mètres d'altitude comme
celle de la Courtine retombant en cascade sur le rivage d'Antifer.
Tandis que l'eau est à une profondeur de 4 à 5 mètres dans
l'agglomération d'Étretat, le sol s'exhausse peu à peu vers
l'Est, si bien qu'à 1 kilomètre de là les puits ont une profon-
deur de 8 à 10 mètres, ensuite de 16 mètres, notamment à la
jonction du chemin de Pierrefiques et de Criquetot.
L'existence de ce cours d'eau souterrain étant indiscutable,
peut-on supposer qu'il aura absorbé un ruisseau ou rivière
coulant à ciel ouvert comme l'a constaté M. Fournier pour le
Doubs dans une communication à l'Académie des Sciences, le
9 Octobre 1901, au sujet des pertes de la source de la Loue :
» Dans les régions calcaires, dit-il, le phénomène de cap-
» ture des cours d'eau superficiels par les cours d'eau souter-
» rains est beaucoup plus général qu'on aurait pu le supposer
» a priori, et il a parfois joué un rôle considérable dans l'évo-
» lution des réseaux hydrographiques. Ce phénomène contri-
» bue pour une large part à activer le dessèchement progres-
» sif des hauts plateaux calcaires qui sont ainsi fatalement
» destinés à se transformer en côtes déboisées et incultes. »
On peut citer dans notre région du Pays-de-Caux, vallée du
Dun, un exemple d'une petite rivière, tarie aujourd'hui
sur une partie de son parcours et rejoignant un autre tronçon
vers la mer. Cet assèchement est attribué au déboisement des
côteaux où la rivière prenait sa source; explication plus
rationnelle que celle des légendes auxquelles on l'avait attri-
bué. La topographie de l'ancien lit de cette rivière subsis-
tant toujours avec ses cailloux roulés et ses berges régulières,
on comprend un ruissellement d'eau le long des côteaux de
Crasville, Autigny et Bourville, vers le fond de la vallée du
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