Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1920 01 octobre 1920
Description : 1920/10/01 (A87)-1920/12/31. 1920/10/01 (A87)-1920/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57834629
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières333
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 67
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
257
constamment de mettre à la base de tous les accords, de tous
les traités et de toutes les conventions, la note du «Juste» et
du « Droit ».
Evidemment, il suffit de l'irruption, au milieu du concert le
mieux organisé, d'un énergumène ou d'un maniaque atteint
de la folie des grandeurs, comme s'est montré le Kaiser ger-
main, pour tout gâter, et dans ce cas il faut bien opposer à
l'attaque, la force; mais, en fait et dans la pratique de tous
les jours, bien des concerts de la musique la plus passionnée
de l'Ancien et du Nouveau-Monde se passent sans trouble et
arrivent sans encombre à l'accord final.
Pourquoi n'en serait-il pas de même en matière de concerts
diplomatiques et politiques européens et extra-européens?
La guerre n'a pas changé grand'chose aux anciens errements.
C'est à qui, aujourd'hui, cherche à imposer sa note et à donner
le ton.
Eh bien! tout en conservant son fervent patriotisme, il faut
regarder les choses en face.
N'existe-t-il pas, par hasard, dans les Traités de musique,
entre les notes musicales et surtout entre celles de l'accord
parfait, certaine symétrie naturelle, certaines proportions,
certaine manière d'être qui pourrait servir de modèle en fait
de rapports sociaux!
Voilà encore une fois la question que l'auteur a cru pouvoir
se poser en toute candeur. Et pour la résoudre, il a pensé que
le plus simple était de commencer par le commencement.
Les Professeurs font acheter une «méthode» aux enfants
qui apprennent le piano. Il doit y avoir de quoi puiser dans
cette «méthode».
Le lecteur voudra bien excuser si, à ces investigations élé-
mentaires, sont venues s'ajouter parla suite certaines considé-
rations plus techniques et scientifiques.
Tout ennuyeux que ce soit, c'était inévitable, car il ne suffit
pas de dire avec le professeur, avec le chef d'orchestre ou avec
le Traité : « Ne faites pas de fausses notes. — Jouez en mesure.,
» — Accordez votre instrument. — Prenez le la. — Observez
» l'accord. » Il faut essayer de se rendre compte pourquoi il y
constamment de mettre à la base de tous les accords, de tous
les traités et de toutes les conventions, la note du «Juste» et
du « Droit ».
Evidemment, il suffit de l'irruption, au milieu du concert le
mieux organisé, d'un énergumène ou d'un maniaque atteint
de la folie des grandeurs, comme s'est montré le Kaiser ger-
main, pour tout gâter, et dans ce cas il faut bien opposer à
l'attaque, la force; mais, en fait et dans la pratique de tous
les jours, bien des concerts de la musique la plus passionnée
de l'Ancien et du Nouveau-Monde se passent sans trouble et
arrivent sans encombre à l'accord final.
Pourquoi n'en serait-il pas de même en matière de concerts
diplomatiques et politiques européens et extra-européens?
La guerre n'a pas changé grand'chose aux anciens errements.
C'est à qui, aujourd'hui, cherche à imposer sa note et à donner
le ton.
Eh bien! tout en conservant son fervent patriotisme, il faut
regarder les choses en face.
N'existe-t-il pas, par hasard, dans les Traités de musique,
entre les notes musicales et surtout entre celles de l'accord
parfait, certaine symétrie naturelle, certaines proportions,
certaine manière d'être qui pourrait servir de modèle en fait
de rapports sociaux!
Voilà encore une fois la question que l'auteur a cru pouvoir
se poser en toute candeur. Et pour la résoudre, il a pensé que
le plus simple était de commencer par le commencement.
Les Professeurs font acheter une «méthode» aux enfants
qui apprennent le piano. Il doit y avoir de quoi puiser dans
cette «méthode».
Le lecteur voudra bien excuser si, à ces investigations élé-
mentaires, sont venues s'ajouter parla suite certaines considé-
rations plus techniques et scientifiques.
Tout ennuyeux que ce soit, c'était inévitable, car il ne suffit
pas de dire avec le professeur, avec le chef d'orchestre ou avec
le Traité : « Ne faites pas de fausses notes. — Jouez en mesure.,
» — Accordez votre instrument. — Prenez le la. — Observez
» l'accord. » Il faut essayer de se rendre compte pourquoi il y
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