Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1920 01 octobre 1920
Description : 1920/10/01 (A87)-1920/12/31. 1920/10/01 (A87)-1920/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57834629
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières333
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
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- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 67
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 254 —
A la chute de l'empire Romain, la pêche et la pisciculture
déclinèrent. La pêche n'est plus exploitée que par les habitants
des côtes pour leur nourriture. Pendant plusieurs siècles, elle
resta confinée dans les mers septentrionales et devint le fon-
dement de la puissance Scandinave.
Pendant le moyen âge, les règles d'abstinence des jours
maigres furent les causes qui soutinrent la pêche côtière. A la
Renaissance, la pêche reprend son activité.
En 1496, Jean Cabot découvrait Terre-Neuve et indiquait la
grande quantité de poissons qu'on y pouvait pêcher.
Rondelet, au XVIe siècle, publia une Histoire des Poissons; on
reprit peu à peu les tentatives d'acclimatation.
Frédéric le Grand favorisa l'acclimatation des poissons d'eau
douce en Poméranie.
Vers 1772, on étudie là fécondation du saumon, de la truite,
de la carpe, de la raie, et on reprend les expériences de fécon-
dations artificielles.
En Chine, la pisciculture a été connue de toute antiquité.
Les Chinois recueillent les oeufs de poissons nageant à la
surface des eaux, puis il les placent dans la coque d'un oeuf
frais vidé préalablement. On referme la coque et on place
l'oeuf sous une poule couveuse avec d'autres oeufs. Quand les
petits poussins éclosent, on verse les oeufs de poisson dans de
l'eau légèrement tiède, les alevins éclosent bientôt.
Actuellement on cherche à reprendre les expériences des
devanciers et à développer la culture des mers.
La pisciculture, l'ostréiculture, suivent maintenant des lois
bien étudiées.
La culture des éponges a fait de grands progrès.
Des essais d'élevage de langoustes et de homards ont été
tentés. Les renseignements fournis par l'Océanographie per-
mettront d'étendre probablement ces essais à de nombreux
poissons, ce qui fournira ainsi de nouveaux éléments à l'indus-
trialisation de la pêche, soit en ensemençant certains lieux de
pêche, soit en constituant des réserves où l'on pourra puiser
pour notre alimentation.
A la chute de l'empire Romain, la pêche et la pisciculture
déclinèrent. La pêche n'est plus exploitée que par les habitants
des côtes pour leur nourriture. Pendant plusieurs siècles, elle
resta confinée dans les mers septentrionales et devint le fon-
dement de la puissance Scandinave.
Pendant le moyen âge, les règles d'abstinence des jours
maigres furent les causes qui soutinrent la pêche côtière. A la
Renaissance, la pêche reprend son activité.
En 1496, Jean Cabot découvrait Terre-Neuve et indiquait la
grande quantité de poissons qu'on y pouvait pêcher.
Rondelet, au XVIe siècle, publia une Histoire des Poissons; on
reprit peu à peu les tentatives d'acclimatation.
Frédéric le Grand favorisa l'acclimatation des poissons d'eau
douce en Poméranie.
Vers 1772, on étudie là fécondation du saumon, de la truite,
de la carpe, de la raie, et on reprend les expériences de fécon-
dations artificielles.
En Chine, la pisciculture a été connue de toute antiquité.
Les Chinois recueillent les oeufs de poissons nageant à la
surface des eaux, puis il les placent dans la coque d'un oeuf
frais vidé préalablement. On referme la coque et on place
l'oeuf sous une poule couveuse avec d'autres oeufs. Quand les
petits poussins éclosent, on verse les oeufs de poisson dans de
l'eau légèrement tiède, les alevins éclosent bientôt.
Actuellement on cherche à reprendre les expériences des
devanciers et à développer la culture des mers.
La pisciculture, l'ostréiculture, suivent maintenant des lois
bien étudiées.
La culture des éponges a fait de grands progrès.
Des essais d'élevage de langoustes et de homards ont été
tentés. Les renseignements fournis par l'Océanographie per-
mettront d'étendre probablement ces essais à de nombreux
poissons, ce qui fournira ainsi de nouveaux éléments à l'indus-
trialisation de la pêche, soit en ensemençant certains lieux de
pêche, soit en constituant des réserves où l'on pourra puiser
pour notre alimentation.
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