Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1917-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1917 01 octobre 1917
Description : 1917/10/01 (A84)-1917/12/31. 1917/10/01 (A84)-1917/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57755175
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières457
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 73
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 373 —
Gardant au long des jours ma liberté sereine,
Et mon coeur sans amour, et ma main sans anneau.
En chantant je vécus et je mourrai chantant.
Réfléchissez bien, Mademoiselle. La Poésie admet le par-
tage, et l'on peut vivre en chantant au bras d'un époux.
Mariez-vous donc! Après la guerre, combien de foyers seront
déserts et que de champs manqueront de bras !
Les cinq cahiers suivants chantent plus ou moins directe-
ment notre belle province de Normandie.
Le n° 19, devise : Ab imo pectore, sans titre, se compose de
deux pièces : Papillon et poudre d'or, à laquelle votre Com-
mission a renoncé à rien comprendre, et un long, trop long
poème : Le vallon lumineux, avec des rimes où défilent toutes
les épithètes du dictionnaire. Orthographe douteuse, français
plus douteux encore : il est question d'un poète qui «a senti
la muse s'enfanter, lentement, sûrement, dans son sein.»
Cette image rend rêveur.
Malgré tout, de bons passages, bien cadencés et coulants,
de belles et saines pensées, et surtout une thèse qui, sans
être nouvelle, est bonne à répéter. Le poète a quitté le lumi-
neux vallon normand cher à son enfance pour s'enfermer
dans la cité voisine, « ville tentaculaire ».
Te souvient-il, vallon, du temps où mon enfance
Passait, l'amour aux yeux, et le coeur enflammé.
Sincère, mais monotone est le n° 32 : Poésies du village.
Vieux-Port et les bords de la Seine y sont décrits avec jus-
tesse. A remarquer : les Faucheurs, Midi dans le vallon, le
Soir dans le bois, la Barque, au rythme bien cadencé. Dans
tous ces poèmes domine le culte profond de la terre natale.
Il en est de même dans le Chant du laboureur :
Lorsque je sème, solitaire,
Dès le réveil,
Je me crois maître de la terre
Et du soleil.
Gardant au long des jours ma liberté sereine,
Et mon coeur sans amour, et ma main sans anneau.
En chantant je vécus et je mourrai chantant.
Réfléchissez bien, Mademoiselle. La Poésie admet le par-
tage, et l'on peut vivre en chantant au bras d'un époux.
Mariez-vous donc! Après la guerre, combien de foyers seront
déserts et que de champs manqueront de bras !
Les cinq cahiers suivants chantent plus ou moins directe-
ment notre belle province de Normandie.
Le n° 19, devise : Ab imo pectore, sans titre, se compose de
deux pièces : Papillon et poudre d'or, à laquelle votre Com-
mission a renoncé à rien comprendre, et un long, trop long
poème : Le vallon lumineux, avec des rimes où défilent toutes
les épithètes du dictionnaire. Orthographe douteuse, français
plus douteux encore : il est question d'un poète qui «a senti
la muse s'enfanter, lentement, sûrement, dans son sein.»
Cette image rend rêveur.
Malgré tout, de bons passages, bien cadencés et coulants,
de belles et saines pensées, et surtout une thèse qui, sans
être nouvelle, est bonne à répéter. Le poète a quitté le lumi-
neux vallon normand cher à son enfance pour s'enfermer
dans la cité voisine, « ville tentaculaire ».
Te souvient-il, vallon, du temps où mon enfance
Passait, l'amour aux yeux, et le coeur enflammé.
Sincère, mais monotone est le n° 32 : Poésies du village.
Vieux-Port et les bords de la Seine y sont décrits avec jus-
tesse. A remarquer : les Faucheurs, Midi dans le vallon, le
Soir dans le bois, la Barque, au rythme bien cadencé. Dans
tous ces poèmes domine le culte profond de la terre natale.
Il en est de même dans le Chant du laboureur :
Lorsque je sème, solitaire,
Dès le réveil,
Je me crois maître de la terre
Et du soleil.
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