Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1897-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1897 01 octobre 1897
Description : 1897/10/01 (A64)-1897/12/31. 1897/10/01 (A64)-1897/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750559d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières427
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
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- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 129
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- .......... Page(s) .......... 131
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
^387 —
rendit de grands services dans les épidémies de peste, surtout
dans celle de 1720, qui rendit célèbres les noms de Belzunce
et du chevalier Rose, et dans la dernière épidémie de 1837,
Les maladies s'éteignaient dans le fameux lazaret de
Marseille, qui se détache au-dessus du port.
Au xvm 6 siècle et au commencement de ce siècle, l'application:
de longues quarantaines correspondait non seulement àf esprit
des populations terrifiées encore par les fléaux du moyen âge,
mais encore aux convenances des navires.
La navigation au long^cours se faisait sur des navires à
voiles dei20Ô, 300, 500 tonneaux au plus. Le capitaine et lés
officiers, harassés par les longues manoeuvres, par une vigie de
nuit et de jour, aspiraient au repos du mouillage. Là, ■ au
mouillage, on recevait des vivres, frais, de l'eau de.source.
Plus de viandes salées, plus de poisson salé, plus de l'eau des
charniers.
Bientôt, le fameux axiome anglais : «Le temps c'est de
l'argent)) finit par triompher. Les quarantaines finirent par
mettre des entraves aux intérêts du commerce et de la naviga-
tion. Bientôt, l'Académie de médecine, dans une. discussion
mémorable, finit par se prononcer contre des pratiques
surannées, en contradiction avec les progrès de l'hygiène et de
la science, en désaccord avec l'activité de. la vie moderne...
La navigation à vapeur remplaça la navigation à voiles ; les
traversées rapides remplacèrent les voyages interminables des
voiliers. La jauge fut de 2,000, 3,000, 6*000 tonneaux, 12,000
tonneaux pourrions-nous dire aujourd'hui. Les vivres frais
remplacèrent les vivres de conserve; l'eau fut conservée
irréprochable.
Dès lors, la quarantaine apparut comme un obstacle au
progrès de notre époque. Ensuite, la navigation et le com-
merce se trouvèrent gênés par la diversité des règlements et
des pratiques sanitaires. Chaque État avait son régime parti-
culier. Tel État admettait les provenances qu'un autre repous-
sait. Tel pays considérait comme contagieuse une maladie
qu'un autre regardait comme anodine.
La durée des quarantaines n'ayait d'autre limite que celle
que fixait le bon vouloir d'une administration locale. C'est
rendit de grands services dans les épidémies de peste, surtout
dans celle de 1720, qui rendit célèbres les noms de Belzunce
et du chevalier Rose, et dans la dernière épidémie de 1837,
Les maladies s'éteignaient dans le fameux lazaret de
Marseille, qui se détache au-dessus du port.
Au xvm 6 siècle et au commencement de ce siècle, l'application:
de longues quarantaines correspondait non seulement àf esprit
des populations terrifiées encore par les fléaux du moyen âge,
mais encore aux convenances des navires.
La navigation au long^cours se faisait sur des navires à
voiles dei20Ô, 300, 500 tonneaux au plus. Le capitaine et lés
officiers, harassés par les longues manoeuvres, par une vigie de
nuit et de jour, aspiraient au repos du mouillage. Là, ■ au
mouillage, on recevait des vivres, frais, de l'eau de.source.
Plus de viandes salées, plus de poisson salé, plus de l'eau des
charniers.
Bientôt, le fameux axiome anglais : «Le temps c'est de
l'argent)) finit par triompher. Les quarantaines finirent par
mettre des entraves aux intérêts du commerce et de la naviga-
tion. Bientôt, l'Académie de médecine, dans une. discussion
mémorable, finit par se prononcer contre des pratiques
surannées, en contradiction avec les progrès de l'hygiène et de
la science, en désaccord avec l'activité de. la vie moderne...
La navigation à vapeur remplaça la navigation à voiles ; les
traversées rapides remplacèrent les voyages interminables des
voiliers. La jauge fut de 2,000, 3,000, 6*000 tonneaux, 12,000
tonneaux pourrions-nous dire aujourd'hui. Les vivres frais
remplacèrent les vivres de conserve; l'eau fut conservée
irréprochable.
Dès lors, la quarantaine apparut comme un obstacle au
progrès de notre époque. Ensuite, la navigation et le com-
merce se trouvèrent gênés par la diversité des règlements et
des pratiques sanitaires. Chaque État avait son régime parti-
culier. Tel État admettait les provenances qu'un autre repous-
sait. Tel pays considérait comme contagieuse une maladie
qu'un autre regardait comme anodine.
La durée des quarantaines n'ayait d'autre limite que celle
que fixait le bon vouloir d'une administration locale. C'est
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