•'■' « L'éducation dés enfants est une chose; à quoi il faut 's'attacher fortement », dit Géronte, dans les Fourberies d'e&câfiin. Ce principe a été compris de touktempsy et lesv plus grands esprits des époques les plus diverses ebrnàic moâWs^-èbpme religiom, se sont occupés de cette question. If faut cépënia'nt remarquer que- Féducalicn des garçons a été Foïrjét à:péuprèvs exclusif des préoccupations de nos ancêtres.* Montaigne^; écri- vant sur ce sujet à propos d'un enfant qui n'est pas encore : suppose tout d'abord et démontre par raisons cioMSincàhlès que cet enfant sera un garçon. II.part de cette supposition toute gratuite et écrit cet admirable chapitre des Essais auquel Rousseau a emprunté là partie la plus saine de son Emile.' De même, Quintilien ne songe qu'à former un orateur et Rabelais un fils de roi. Tous ont en vue l'homme et son rôle dans la société; la femme pour eux n'est rien ou presque rien, et à Fexception de la lettre de saint Jérôme à Loeta, il faut arriver jusqu'au xvri 0 siècle pour trouver un auteur qui songe sérieu- sement à l'éducation des filles. Sans doute, Agrippa d'Aiibigné admire les femmes instruites qui connaissentpluiieurs langues, même la grecque etl'hébraïque ;. mais, à ses yeux, 1'instEu.cti'On n'est bonne que pour les princesses, et autres grandes diames. Dans.les moyennes conditions,: la. science des feprnes
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