Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1897-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1897 01 octobre 1897
Description : 1897/10/01 (A64)-1897/12/31. 1897/10/01 (A64)-1897/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750559d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières427
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
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- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
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- .......... Page(s) .......... 35
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- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 129
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 131
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 383 —
L'Angleterre, de plus, ne veut pas de surveillance sanitaire au
golfe Persique.
Cette mauvaise volonté, pleine de périls, crée dans le
nouveau service sanitaire international un véritable état
d'anarchie.
Il faudrait créer une Union internationale sanitaire fonction-
nant dans les différents pays et surtout dans les régions
orientales les plus dangereuses, les plus menacées ; cette
union serait composée. des représentants des grandes puis^
sances et de quelques Etats secondaires. Elle devrait être
permanente, avec une direction, Une administration sanitaire,
ainsi qu'un service de contrôle destiné surtout à la protection
des régions orientales. Le siège de cette Commission devrait
être en Europe, dans une ville neutre. Ce Bureau international
de santé aurait pour but de recueillir les renseignementsépidë-
miques, de surveiller l'a mise en vigueur, par les différents
pays, des règlements édictés par les conférences de Venise,
de Dresde, de Paris; d'indiquer les amélioralions; son rôle
serait purement moral et humanitaire. 11 y aurait là comme
une diffusion des idées de modération et de paix en si grande
faveur aujourd'hui. Ne voyons-nous pas des créations analo-
gues, En 1865, a été instituée l'Union monétaire. En 1874,
l'Union postale établie à Berne. En 1886, l'Union littéraire,
établie à Rome, sans compter les autres. Mais nous ne sommes
pas encore arrivés à ce progrès. Il nous faut exposer ce qiui
existe et ce qui existait autrefois.
LES ANCIENNES QUARANTAINES
Avant donc d'exposer les modifications libérales apportées
dans le texte des règlements sanitaires, il me paraît intéres-
sant, à titre de curiosité historique, de rappeler quelques-unes
des mesures qui étaient prescrites autrefois à l'égard des
individus atteints de maladies contagieuses : lépreux, pesti-
férés, etc. ■
Lèpre. — Rien de plus affreux que le sort d'un lépreux,
arraché du foyer domestique, allant cacher son malheur dans
les lieux écartés, sur le bord des chemins, sous la hutte que
lui élevait la charité publique, absolument séquestré, de par
L'Angleterre, de plus, ne veut pas de surveillance sanitaire au
golfe Persique.
Cette mauvaise volonté, pleine de périls, crée dans le
nouveau service sanitaire international un véritable état
d'anarchie.
Il faudrait créer une Union internationale sanitaire fonction-
nant dans les différents pays et surtout dans les régions
orientales les plus dangereuses, les plus menacées ; cette
union serait composée. des représentants des grandes puis^
sances et de quelques Etats secondaires. Elle devrait être
permanente, avec une direction, Une administration sanitaire,
ainsi qu'un service de contrôle destiné surtout à la protection
des régions orientales. Le siège de cette Commission devrait
être en Europe, dans une ville neutre. Ce Bureau international
de santé aurait pour but de recueillir les renseignementsépidë-
miques, de surveiller l'a mise en vigueur, par les différents
pays, des règlements édictés par les conférences de Venise,
de Dresde, de Paris; d'indiquer les amélioralions; son rôle
serait purement moral et humanitaire. 11 y aurait là comme
une diffusion des idées de modération et de paix en si grande
faveur aujourd'hui. Ne voyons-nous pas des créations analo-
gues, En 1865, a été instituée l'Union monétaire. En 1874,
l'Union postale établie à Berne. En 1886, l'Union littéraire,
établie à Rome, sans compter les autres. Mais nous ne sommes
pas encore arrivés à ce progrès. Il nous faut exposer ce qiui
existe et ce qui existait autrefois.
LES ANCIENNES QUARANTAINES
Avant donc d'exposer les modifications libérales apportées
dans le texte des règlements sanitaires, il me paraît intéres-
sant, à titre de curiosité historique, de rappeler quelques-unes
des mesures qui étaient prescrites autrefois à l'égard des
individus atteints de maladies contagieuses : lépreux, pesti-
férés, etc. ■
Lèpre. — Rien de plus affreux que le sort d'un lépreux,
arraché du foyer domestique, allant cacher son malheur dans
les lieux écartés, sur le bord des chemins, sous la hutte que
lui élevait la charité publique, absolument séquestré, de par
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