Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1897-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1897 01 octobre 1897
Description : 1897/10/01 (A64)-1897/12/31. 1897/10/01 (A64)-1897/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750559d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières427
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 129
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 131
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 377 —
Les chefs de bordées ou maîtres pionniers recevaient un
salaire de 4 sous 6 deniers par jour, les ouvriers 3 et 4 sous et
les manoeuvres 2 sous 6 deniers, ce qui veut dire.qu'à cette
époque le sou ou sol avait le pouvoir d'un franC. ('*)'■
Actuellement la situation est la même : ce sont toujours des
Bretons qui travaillent au nouveau port et leurs salaires-se
rapprochent beaucoup de "ceux que l'on payait à leurs ancêtres
du xviB siècle. Ainsi lés maçons gagnent de 5 à 5Jv. 50 par
jour, les terrassiers environ 3 fr. 60, lés manoeuvres environ
3 fr. 15 par jour.
; Le nombre des ouvriers employés aux travaux du xvifl siècle
différait peu de ceux que l'on utilise aujourd'hui. Pans la
semaine du 4 au 9 Mai 1517 on avait employé chaque jour
223 ouvriers, dans la semaine suivante 312, puis 332 et 397 à la. .'
fin de Mai. Auj ourd'hu i le eh iffre: des ou vriers est joùrnellement
d'environ 225.
Quant à là dépense du port du Havre dé Grâce, nous avons
établi qu'elle avait atteint 8 millions dé francs dé notre .
. monnaie. Les travaux en cours sont évalués aux deux tiers dé
cette somme. Pour la première campagne d'Avril à Octobre
1517 les travaux de maçonnerie Comprenaient un cube de 831
toises valant 18,722 livres, c'est-à-dire un capital dé près de
375,000 francs.
• ■■'■■-■■ •! ■ v :. ' :
, Il serait trop longd'énumérer les travaux successifs, qui ont
été exécutés dans l'intérieur du port et de la. villeudu Havre
depuis le xvi° siècle jusqu'à nos jours ; nous signalerons le seul
ouvrage important qui ait été entrepris, en dehors de la ville,
le long de la plage ouest avant la construction du nouveau
port. - , . '■ "
En 1533, le roi François Ior alloua une somme dé. 14,000
livres (280,000 fr.) pour le port du Havre, alors qu'en même
temps il n'avait consacré que 2,000 livres pour celui d'Honfleur
et 4,000 livres pour celui de Granville. Il ajouta le 15 Juin 1537
(1) A titre de comparaison, on peut rappeler ici que le prix de l'hectolitre de blé
valait 18 sols selon les récoltes et qu'aujourd'hui il vaut 20 francs. A celte époque,
il fallait travailler 3 ou 4- jours pour se procurer cette quantité de blé maintenant
il est nécessaire de consacrer le même nombre de journées de travail pour obtenir la
même chose. Donc la situation n'a pas changé.
Les chefs de bordées ou maîtres pionniers recevaient un
salaire de 4 sous 6 deniers par jour, les ouvriers 3 et 4 sous et
les manoeuvres 2 sous 6 deniers, ce qui veut dire.qu'à cette
époque le sou ou sol avait le pouvoir d'un franC. ('*)'■
Actuellement la situation est la même : ce sont toujours des
Bretons qui travaillent au nouveau port et leurs salaires-se
rapprochent beaucoup de "ceux que l'on payait à leurs ancêtres
du xviB siècle. Ainsi lés maçons gagnent de 5 à 5Jv. 50 par
jour, les terrassiers environ 3 fr. 60, lés manoeuvres environ
3 fr. 15 par jour.
; Le nombre des ouvriers employés aux travaux du xvifl siècle
différait peu de ceux que l'on utilise aujourd'hui. Pans la
semaine du 4 au 9 Mai 1517 on avait employé chaque jour
223 ouvriers, dans la semaine suivante 312, puis 332 et 397 à la. .'
fin de Mai. Auj ourd'hu i le eh iffre: des ou vriers est joùrnellement
d'environ 225.
Quant à là dépense du port du Havre dé Grâce, nous avons
établi qu'elle avait atteint 8 millions dé francs dé notre .
. monnaie. Les travaux en cours sont évalués aux deux tiers dé
cette somme. Pour la première campagne d'Avril à Octobre
1517 les travaux de maçonnerie Comprenaient un cube de 831
toises valant 18,722 livres, c'est-à-dire un capital dé près de
375,000 francs.
• ■■'■■-■■ •! ■ v :. ' :
, Il serait trop longd'énumérer les travaux successifs, qui ont
été exécutés dans l'intérieur du port et de la. villeudu Havre
depuis le xvi° siècle jusqu'à nos jours ; nous signalerons le seul
ouvrage important qui ait été entrepris, en dehors de la ville,
le long de la plage ouest avant la construction du nouveau
port. - , . '■ "
En 1533, le roi François Ior alloua une somme dé. 14,000
livres (280,000 fr.) pour le port du Havre, alors qu'en même
temps il n'avait consacré que 2,000 livres pour celui d'Honfleur
et 4,000 livres pour celui de Granville. Il ajouta le 15 Juin 1537
(1) A titre de comparaison, on peut rappeler ici que le prix de l'hectolitre de blé
valait 18 sols selon les récoltes et qu'aujourd'hui il vaut 20 francs. A celte époque,
il fallait travailler 3 ou 4- jours pour se procurer cette quantité de blé maintenant
il est nécessaire de consacrer le même nombre de journées de travail pour obtenir la
même chose. Donc la situation n'a pas changé.
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