Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1921-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1921 01 octobre 1921
Description : 1921/10/01 (A88)-1921/12/31. 1921/10/01 (A88)-1921/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5574915x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières349
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 63
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 317
- Maurice Henriet, ancien Président de la Société Havraise d'Etudes Diverses, par M. LAURENT-CERNIERES.......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 335
- .......... Page(s) .......... 339
— 279 —
Lorsqu'une particule du soleil, par exemple, exerce une
action sur une particule de la terre, cela ne peut pas se faire
par une influence exercée à distance, mais par une transmis-
sion effectuée de proche en proche sur les systèmes interposés
entre les deux particules.
Il n'y a donc pas attraction universelle, mais répulsion uni-
verselle.
Il serait utile de se débarrasser de l'idée si répandue de l'at-
traction universelle; Newton n'a, d'ailleurs, jamais dit que les
corps s'attiraient, mais qu'ils se mouvaient comme s'ils s'atti-
raient.
L'univers, par la transmission en tous sens des mouvements
de ses systèmes, exerce sur tout point une pression ou tension
qui est la pression céleste ou universelle en ce point. Et c'est là
la cause de la pesanteur et de l'attraction universelle, en un
mot, de la gravitation.
Considérons une particule de matière à la surface de la terre ;
si la terre n'existait pas, la particule subirait de toutes parts la
pression universelle correspondant au point où elle se trouve
et serait en équilibre relatif. Mais la terre intercepte de son
côté une partie de cette pression, en raison de sa masse et sui-
vant des lois complexes; l'équilibre est rompu et la particule
est poussée vers la terre; nous disons qu'elle obéit à la pesan-
teur. Il en est de même de l'attraction du soleil et de la terre.
La pression universelle, dans l'intérieur du cône qui enveloppe
les deux corps, est diminuée en raison de l'absorption par-
tielle de cette pression par leur masse, et les deux corps sont
poussés l'un vers l'autre.
Il se produit une action semblable lorsque le piston d'une
pompe fait remonter l'eau d'une citerne; nous savons fort bien
qu'il ne l'attire pas; mais il diminue la pression atmosphérique
dans le tuyau et dans le corps de pompe, et c'est la poussée de
la pression atmosphérique sur l'eau de la citerne qui relève le
liquide dans la pompe.
La pression universelle en un point étant une résultante des
répulsions provoquées par les mouvements des systèmes des
espaces célestes doit changer constamment, mais très peu, et
la pesanteur doit présenter, à travers le temps, des variations
petites et fréquentes, si on la rapporte à des forces indépen-
Lorsqu'une particule du soleil, par exemple, exerce une
action sur une particule de la terre, cela ne peut pas se faire
par une influence exercée à distance, mais par une transmis-
sion effectuée de proche en proche sur les systèmes interposés
entre les deux particules.
Il n'y a donc pas attraction universelle, mais répulsion uni-
verselle.
Il serait utile de se débarrasser de l'idée si répandue de l'at-
traction universelle; Newton n'a, d'ailleurs, jamais dit que les
corps s'attiraient, mais qu'ils se mouvaient comme s'ils s'atti-
raient.
L'univers, par la transmission en tous sens des mouvements
de ses systèmes, exerce sur tout point une pression ou tension
qui est la pression céleste ou universelle en ce point. Et c'est là
la cause de la pesanteur et de l'attraction universelle, en un
mot, de la gravitation.
Considérons une particule de matière à la surface de la terre ;
si la terre n'existait pas, la particule subirait de toutes parts la
pression universelle correspondant au point où elle se trouve
et serait en équilibre relatif. Mais la terre intercepte de son
côté une partie de cette pression, en raison de sa masse et sui-
vant des lois complexes; l'équilibre est rompu et la particule
est poussée vers la terre; nous disons qu'elle obéit à la pesan-
teur. Il en est de même de l'attraction du soleil et de la terre.
La pression universelle, dans l'intérieur du cône qui enveloppe
les deux corps, est diminuée en raison de l'absorption par-
tielle de cette pression par leur masse, et les deux corps sont
poussés l'un vers l'autre.
Il se produit une action semblable lorsque le piston d'une
pompe fait remonter l'eau d'une citerne; nous savons fort bien
qu'il ne l'attire pas; mais il diminue la pression atmosphérique
dans le tuyau et dans le corps de pompe, et c'est la poussée de
la pression atmosphérique sur l'eau de la citerne qui relève le
liquide dans la pompe.
La pression universelle en un point étant une résultante des
répulsions provoquées par les mouvements des systèmes des
espaces célestes doit changer constamment, mais très peu, et
la pesanteur doit présenter, à travers le temps, des variations
petites et fréquentes, si on la rapporte à des forces indépen-
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