Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1921-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1921 01 juillet 1921
Description : 1921/07/01 (A88)-1921/09/30. 1921/07/01 (A88)-1921/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5574910v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 167 —
22 de la Pester Médicin. Chirurg. Presse, 1899, dans lequel on
lisait : « On connaît aujourd'hui un assez grand nombre d'ex-
» emples de tuberculose du pénis survenus à la suite d'une
» circoncision rituelle. Un médecin de Pert, le docteur Dobro-
» witz, vient d'en publier une série de sept. Dans tous ces cas
» on pouvait incriminer la déplorable habitude qu'ont certains
» circonciseurs de pratiquer la succion dans un but d'hémos-
» tase. Le germe de la tuberculose peut donc se transmettre
» ainsi de la bouche de l'opérateur à la plaie préputiale. »
Rien dans les livres sacrés n'indique la technique de l'opéra-
tion; malgré cela, ce mode opératoire est tellement dans les
moeurs qu'il est considéré comme un rite, et son abolition a été,
dans tous les pays, difficile à obtenir.
Un voeu, émis par les médecins de Tunis, fut présenté au
grand rabbin, il était ainsi conçu : « La Société des Sciences
médicales de Tunis estime que la circoncision, telle qu'elle se
pratique encore chez les Israélites tunisiens, en employant la
succion à la suite de l'incision, peut présenter des inconvé-
nients, cette succion risquant de transmettre certaines mala-
dies. La Société est d'avis qu'il serait utile, au point de vue
hygiénique général, de voir les circonciseurs supprimer cette
coutume comme cela se fait déjà en France, en Italie, en Alle-
magne, etc. »
Ce voeu et les considérants qui l'accompagnaient furent
envoyés au Consistoire israélite de Paris, et voici la lettre pri-
vée, signée d'un médecin israélite français, qui me fut com-
muniquée :
De nombreuses occupations m'ont empêché de vous présenter plus
tôt mes remerciements pour l'envoi du travail du docteur Loir sur la
circoncision. Je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt, mais je m'étonne que
M. Loir croie à la possibilité d'inoculer la tuberculose par succion.
Qu'il profile de son poste de directeur de laboratoire pour faire des
expériences à ce sujet, s'il réussit à innoculer la tuberculose au moyen
d'une ventouse chargée de crachats et avec laquelle il aspirera trois
fois de suite les liquides d'une incision de la peau, je me déclarerai
battu. Et cependant, l'expérience que je lui propose est plus facile à
réussir que la succion de la plaie péritonique.
L'expérience, telle qu'elle était proposée, paraissait difficile
à faire. Voici comment j'ai réalisé celle que j'ai tentée; elle a
22 de la Pester Médicin. Chirurg. Presse, 1899, dans lequel on
lisait : « On connaît aujourd'hui un assez grand nombre d'ex-
» emples de tuberculose du pénis survenus à la suite d'une
» circoncision rituelle. Un médecin de Pert, le docteur Dobro-
» witz, vient d'en publier une série de sept. Dans tous ces cas
» on pouvait incriminer la déplorable habitude qu'ont certains
» circonciseurs de pratiquer la succion dans un but d'hémos-
» tase. Le germe de la tuberculose peut donc se transmettre
» ainsi de la bouche de l'opérateur à la plaie préputiale. »
Rien dans les livres sacrés n'indique la technique de l'opéra-
tion; malgré cela, ce mode opératoire est tellement dans les
moeurs qu'il est considéré comme un rite, et son abolition a été,
dans tous les pays, difficile à obtenir.
Un voeu, émis par les médecins de Tunis, fut présenté au
grand rabbin, il était ainsi conçu : « La Société des Sciences
médicales de Tunis estime que la circoncision, telle qu'elle se
pratique encore chez les Israélites tunisiens, en employant la
succion à la suite de l'incision, peut présenter des inconvé-
nients, cette succion risquant de transmettre certaines mala-
dies. La Société est d'avis qu'il serait utile, au point de vue
hygiénique général, de voir les circonciseurs supprimer cette
coutume comme cela se fait déjà en France, en Italie, en Alle-
magne, etc. »
Ce voeu et les considérants qui l'accompagnaient furent
envoyés au Consistoire israélite de Paris, et voici la lettre pri-
vée, signée d'un médecin israélite français, qui me fut com-
muniquée :
De nombreuses occupations m'ont empêché de vous présenter plus
tôt mes remerciements pour l'envoi du travail du docteur Loir sur la
circoncision. Je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt, mais je m'étonne que
M. Loir croie à la possibilité d'inoculer la tuberculose par succion.
Qu'il profile de son poste de directeur de laboratoire pour faire des
expériences à ce sujet, s'il réussit à innoculer la tuberculose au moyen
d'une ventouse chargée de crachats et avec laquelle il aspirera trois
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