Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1921-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1921 01 octobre 1921
Description : 1921/10/01 (A88)-1921/12/31. 1921/10/01 (A88)-1921/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5574915x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières349
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 63
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 317
- Maurice Henriet, ancien Président de la Société Havraise d'Etudes Diverses, par M. LAURENT-CERNIERES.......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 335
- .......... Page(s) .......... 339
304
encombrée, car elle longeait le champ de foire, dit champ
Dumesnil-
Le même historien Legros nous parle de l'assemblée à
Bléville : « La veille de la Saint-Jean, d'après l'antique usage,
» on y allumait un feu de joie, prélude des fêtes du lendemain ;
» des groupes se formaient près du brasier et les danses
» commençaient, pour se continuer une partie de la nuit.
» A la ville, les marchandes de fleurs étaient entourées de
» gens; quand la nuit approchait, la circulation augmentait
» dans toutes les rues, les chants joyeux retentissaient sur les
» places, et aux carrefours on dansait en rond sous des cou-
» ronnes de fleurs. Des feux d'artifice étaient tirés dans les
» maisons de campagne. Le lendemain, on se rendait à Blé-
» ville, des amusements divers s'apercevaient de toutes
» parts et l'on dansait dans les salons. » Il en était de même
» Harfleur. Aujourd'hui, ce sont des sauteries.
La scie d'Harfleur mérite une courte mention, toujours
d'après le récit de M. Legros : « Le dernier jour du Carnaval
» était l'un de ceux de l'année où Le Havre présentait l'aspect
» le plus riant. Alors la rue de Paris et la rue des Drapiers
» étaient remplies de promeneurs, car le peuple et les habi-
» tants aux fenêtres étaient dans l'attente d'un événement
» agréable. Un bruit circulait vers la porte d'Ingouville : c'est
» la scie d'Harfleur, s'écrie-t-on de toutes parts.
» Un officier, suivi de la garde, vient reconnaître. Au qui
» vive? on répond : « C'est la Folie d'Harfleur », et on laisse
» entrer des masques à pied, à cheval ou montés sur des ânes.
» Deux hommes portent en triomphe une scie bariolée de
» rubans; à côté, un sceptre aussi orné de rubans, appelé
» bâton friseux. Cette mascarade se dirige chez le maire et
» chez les autorités en chantant, et l'on donne la scie à baiser,
» puis le cortège retourne à Harfleur ».
CONCLUSION
Le tableau si poétique et si enchanteur que nous tracent les
contemporains de cette époque est justifié par l'ère de prospé-
rité qui avait recommencé au Havre à la paix et après le
encombrée, car elle longeait le champ de foire, dit champ
Dumesnil-
Le même historien Legros nous parle de l'assemblée à
Bléville : « La veille de la Saint-Jean, d'après l'antique usage,
» on y allumait un feu de joie, prélude des fêtes du lendemain ;
» des groupes se formaient près du brasier et les danses
» commençaient, pour se continuer une partie de la nuit.
» A la ville, les marchandes de fleurs étaient entourées de
» gens; quand la nuit approchait, la circulation augmentait
» dans toutes les rues, les chants joyeux retentissaient sur les
» places, et aux carrefours on dansait en rond sous des cou-
» ronnes de fleurs. Des feux d'artifice étaient tirés dans les
» maisons de campagne. Le lendemain, on se rendait à Blé-
» ville, des amusements divers s'apercevaient de toutes
» parts et l'on dansait dans les salons. » Il en était de même
» Harfleur. Aujourd'hui, ce sont des sauteries.
La scie d'Harfleur mérite une courte mention, toujours
d'après le récit de M. Legros : « Le dernier jour du Carnaval
» était l'un de ceux de l'année où Le Havre présentait l'aspect
» le plus riant. Alors la rue de Paris et la rue des Drapiers
» étaient remplies de promeneurs, car le peuple et les habi-
» tants aux fenêtres étaient dans l'attente d'un événement
» agréable. Un bruit circulait vers la porte d'Ingouville : c'est
» la scie d'Harfleur, s'écrie-t-on de toutes parts.
» Un officier, suivi de la garde, vient reconnaître. Au qui
» vive? on répond : « C'est la Folie d'Harfleur », et on laisse
» entrer des masques à pied, à cheval ou montés sur des ânes.
» Deux hommes portent en triomphe une scie bariolée de
» rubans; à côté, un sceptre aussi orné de rubans, appelé
» bâton friseux. Cette mascarade se dirige chez le maire et
» chez les autorités en chantant, et l'on donne la scie à baiser,
» puis le cortège retourne à Harfleur ».
CONCLUSION
Le tableau si poétique et si enchanteur que nous tracent les
contemporains de cette époque est justifié par l'ère de prospé-
rité qui avait recommencé au Havre à la paix et après le
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