Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1913-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1913 01 octobre 1913
Description : 1913/10/01 (A80)-1913/12/31. 1913/10/01 (A80)-1913/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57942626
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières385
- 1er fascicule - 1er trimestre
- Membres du Bureau
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 87
- Nécrologie. - Discours prononcé sur la tombe de Gabriel Monmert, membre résidant, par M. le Dr Leroy.......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 115
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 305 —
années pour demander que cette centralisation soit modifiée,
puisque les autres prescriptions ont presque toutes été trans-
formées.
C'est ainsi que la loi de 1894 exonérait pendant 5 ans les
habitations ouvrières des impôts fonciers et des portes et fenê-
tres, et que celle du 12 avril 1906 vint augmenter cette
exemption jusqu'à 12 ans, car ces immunités fiscales n'attei-
gnaient pour toute la France, en 1906, que 9,508 fr. pour
la contribution foncière et 5,462 fr. pour les impôts des portes
et fenêtres.
Cette loi du 12 avril 1906 a marqué un timide essai de décen-
tralisation par la création dans chaque département d'un
comité de patronage des habitations à bon marché et de pré-
voyance sociale destiné à encourager cette oeuvre, mais la
composition de ces comités de 9 ou 12 membres, dont un tiers
seulement nommé par le Conseil Général et les deux tiers
désignés par les ministres, ne nous paraît pas de nature à faire
simplifier l'oeuvre des habitations à bon marché; on y retrouve
la tutelle administrative et la dépendance d'une autorité qui
juge, plutôt par des généralités que par des espèces, les ques-
tions qui lui sont soumises.
La valeur locative réelle révisable à chaque période de S ans
par une'commission siégeant au chef-lieu du département et
composée d'un juge au Tribunal civil, d'un conseiller général
et d'un agent des contributions, serait mieux appréciée si les
maires, ayant voix délibérative et non consultative, pouvaient
présenter autre chose que des observations.
Les barèmes de la loi de 1894 fixant, en comparaison avec les
populations de chaque ville ou commune, les valeurs locatives
des immeubles appelés à bénéficier des avantages offerts par le
Gouvernement, ont été modifiés par la loi de 1906, mais déjà on
réclame une nouvelle tarification motivée par l'augmentation
toujours croissante des prix de revient des habitations.
Nous avons dit que la loi de 1906 a laissé les comités locaux
sous la tutelle gênante du Conseil supérieur des habitations à
bon marché et des ministres du commerce, de l'industrie et du
travail. En effet, si les comités de patronage peuvent certi-
fier la salubrité des maisons et logements, ils doivent soumet-
tre à l'approbation du ministre les règlements indiquant les
années pour demander que cette centralisation soit modifiée,
puisque les autres prescriptions ont presque toutes été trans-
formées.
C'est ainsi que la loi de 1894 exonérait pendant 5 ans les
habitations ouvrières des impôts fonciers et des portes et fenê-
tres, et que celle du 12 avril 1906 vint augmenter cette
exemption jusqu'à 12 ans, car ces immunités fiscales n'attei-
gnaient pour toute la France, en 1906, que 9,508 fr. pour
la contribution foncière et 5,462 fr. pour les impôts des portes
et fenêtres.
Cette loi du 12 avril 1906 a marqué un timide essai de décen-
tralisation par la création dans chaque département d'un
comité de patronage des habitations à bon marché et de pré-
voyance sociale destiné à encourager cette oeuvre, mais la
composition de ces comités de 9 ou 12 membres, dont un tiers
seulement nommé par le Conseil Général et les deux tiers
désignés par les ministres, ne nous paraît pas de nature à faire
simplifier l'oeuvre des habitations à bon marché; on y retrouve
la tutelle administrative et la dépendance d'une autorité qui
juge, plutôt par des généralités que par des espèces, les ques-
tions qui lui sont soumises.
La valeur locative réelle révisable à chaque période de S ans
par une'commission siégeant au chef-lieu du département et
composée d'un juge au Tribunal civil, d'un conseiller général
et d'un agent des contributions, serait mieux appréciée si les
maires, ayant voix délibérative et non consultative, pouvaient
présenter autre chose que des observations.
Les barèmes de la loi de 1894 fixant, en comparaison avec les
populations de chaque ville ou commune, les valeurs locatives
des immeubles appelés à bénéficier des avantages offerts par le
Gouvernement, ont été modifiés par la loi de 1906, mais déjà on
réclame une nouvelle tarification motivée par l'augmentation
toujours croissante des prix de revient des habitations.
Nous avons dit que la loi de 1906 a laissé les comités locaux
sous la tutelle gênante du Conseil supérieur des habitations à
bon marché et des ministres du commerce, de l'industrie et du
travail. En effet, si les comités de patronage peuvent certi-
fier la salubrité des maisons et logements, ils doivent soumet-
tre à l'approbation du ministre les règlements indiquant les
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