Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1901-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1901 01 octobre 1901
Description : 1901/10/01 (A68)-1901/12/31. 1901/10/01 (A68)-1901/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57588202
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières473
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
* — 398 ■—_
exposés et le poids immense de gloire dont Dieu les récompen-
serait dans le Ciel ; et ils agissaient en conséquence. Ils lisaient
la vie des martyrs dont ils vénéraient avec une si tendre piété
les précieuses reliques, et, ne voulant pas leur céder en généro-
sité et en amour pour le Christ, ils bravaient les périls de leur
époque tourmentée et n'épargnaient ni leurs peines, ni leurs
veilles, ni leur sang, pour continuer et mener à bien l'oeuvre
commencée par leurs ancêtres dans la foi. Quelle joie pour eux
de se revoir, de s'animer au service de Dieu, de récréer leurs
âmes en se racontant les uns aux autres leurs glorieuses espé-
rances. « Et de quoi parlaient-ils? nous disait tout-à-l'heure le
moine annaliste. Et il répond : du règne de Dieu, des délices
du paradis, des supplices de l'enfer, de la justice, de la foi, de
la charité, du salut de la Patrie, de la foi qu'il faut prêcher à
tous, des délices du monde qu'il faut rejeter.»
On aura remarqué parmi les préoccupations de nos augustes
interlocuteurs : La foi qu'il faut prêcher à tous, et le salut de la
Patrie, pour eux c'était tout un. En même temps qu'ils s'en-
tretenaient de leurs destinées éternelles ils aimaient à laisser
retomber leurs regards sur cette France qu'ils voulaient ache-
ver de donner irrévocablement à Jésus-Christ.
Bossuet a intitulé l'un de ses plus purs chefs-d'oeuvre :
Politique tirée de l'Ecriture sainte. N'était-ce pas de l'Ecriture,
de l'Evangile, que nos saints tiraient les maximes qu'ils sui-
vaient dans le maniement des choses de ce monde, dans les
soins qu'ils prodiguaient aux peuples dont ils se voyaient en-
tourés ? Ils s'encourageaient à la tâche dure et aride en la
voyant, malgré tant d'obstacles, prospérer sous le regard de
Dieu.
Audoenus racontait à ces moines les progrès de l'idée mo-
nastique dans la haute Normandie et même dans la France en-
tière. A voir les résultats auxquels est arrivée l'incessante acti-
vité du pontife, il est bien difficile de ne pas reconnaître là une
idée mère, un plan préconçu et dont le saint poursuivait par
tous les moyens la réalisation. Pour lui évidemment l'évangé-
lisation, la christianisation définitive ne pouvait se faire que
par l'apostolat monastique. Son devoir d'évêque consistait
. donc incontestablement à multiplier les citadelles religieuses
d'où partaient les prédications, d'où partait au moins l'exemple
exposés et le poids immense de gloire dont Dieu les récompen-
serait dans le Ciel ; et ils agissaient en conséquence. Ils lisaient
la vie des martyrs dont ils vénéraient avec une si tendre piété
les précieuses reliques, et, ne voulant pas leur céder en généro-
sité et en amour pour le Christ, ils bravaient les périls de leur
époque tourmentée et n'épargnaient ni leurs peines, ni leurs
veilles, ni leur sang, pour continuer et mener à bien l'oeuvre
commencée par leurs ancêtres dans la foi. Quelle joie pour eux
de se revoir, de s'animer au service de Dieu, de récréer leurs
âmes en se racontant les uns aux autres leurs glorieuses espé-
rances. « Et de quoi parlaient-ils? nous disait tout-à-l'heure le
moine annaliste. Et il répond : du règne de Dieu, des délices
du paradis, des supplices de l'enfer, de la justice, de la foi, de
la charité, du salut de la Patrie, de la foi qu'il faut prêcher à
tous, des délices du monde qu'il faut rejeter.»
On aura remarqué parmi les préoccupations de nos augustes
interlocuteurs : La foi qu'il faut prêcher à tous, et le salut de la
Patrie, pour eux c'était tout un. En même temps qu'ils s'en-
tretenaient de leurs destinées éternelles ils aimaient à laisser
retomber leurs regards sur cette France qu'ils voulaient ache-
ver de donner irrévocablement à Jésus-Christ.
Bossuet a intitulé l'un de ses plus purs chefs-d'oeuvre :
Politique tirée de l'Ecriture sainte. N'était-ce pas de l'Ecriture,
de l'Evangile, que nos saints tiraient les maximes qu'ils sui-
vaient dans le maniement des choses de ce monde, dans les
soins qu'ils prodiguaient aux peuples dont ils se voyaient en-
tourés ? Ils s'encourageaient à la tâche dure et aride en la
voyant, malgré tant d'obstacles, prospérer sous le regard de
Dieu.
Audoenus racontait à ces moines les progrès de l'idée mo-
nastique dans la haute Normandie et même dans la France en-
tière. A voir les résultats auxquels est arrivée l'incessante acti-
vité du pontife, il est bien difficile de ne pas reconnaître là une
idée mère, un plan préconçu et dont le saint poursuivait par
tous les moyens la réalisation. Pour lui évidemment l'évangé-
lisation, la christianisation définitive ne pouvait se faire que
par l'apostolat monastique. Son devoir d'évêque consistait
. donc incontestablement à multiplier les citadelles religieuses
d'où partaient les prédications, d'où partait au moins l'exemple
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