en 1812, 297 fr. 83. En 1806, défense est faite de transporter des boissons et du sel sans -un congé levé aux bureaux des finances. De 1811 date la régie des tabacs.
Vicinalité. — Pour l'entretien des chemins vicinaux, le système des prestations en nature fut organisé en l'an X ; sur l'invitation formelle du préfet, on l'appliqua pour la première fois en 1810 à Epouville. Des routes impériales furent construi- tes, assez souvent sur l'emplacement ou dans le voisinage des anciens « chemins du roi.» Notre vieux chemin de « Montivil- liers à Godarville » qui, dès la première moitié du XVIIIe siècle, avait abandonné le détour par la rue d'Enfer et l'église ('), devient, après la réfection des deux ponts en 1811, la ma- gnifique route du Havre à Lille.
Cultes. — Le Concordat ne changea rien à la situation reli- gieuse d'Epouville. L'abbé Lemaître, il est vrai, ne recevait pas de traitement ; mais le Concordat, ne reconnaissant pas la paroisse comme succursale, ne lui en accorda pas davantage. Aussi, lorsqu'il mourut le 27 septembre 1803, ne fut-il pas immédiatement remplacé, La paroisse fut annexée à celle de Rolleville. Aux yeux des habitants, c'était une déchéance, déchéance d'autant plus vivement ressentie qu'il leur fallut contribuer, pour une. somme de 474 fr., à la réparation de l'église voisine, et pour plusieurs années au logement du desservant. Chacun préféra se cotiser pour avoir un prêtre à soi, et le 16 décembre 1806, l'abbé Pierre-Etienne-Nicolas Barrois, âgé de 82 ans, ancien curé constitutionnel de Gournay, fut installé curé d'Epouville ; il conserva ses fonctions jusqu'à sa mort survenue le 2 décembre 1813.
Dans les derniers temps de son ministère, le traitement de 400 fr. que lui assurait volontairement la population, lui était versé avec des retards fréquents. Beaucoup, assurément, trouvaient lourde leur cotisation ; et ce sentiment fit accepter une situation que la municipalité de 1791 avait repoussée de toute son énergie : l'annexion à la succursale de Manéglise dont le titulaire était rétribué par l'Etat.
La Guerre. — Quel que fût l'intérêt des questions adminis- tratives, elles étaient reléguées au second plan : la guerre
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