Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1878
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 1878 1878
Description : 1878 (A45). 1878 (A45).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5742120h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
- Aller à la page de la table des matières619
- TABLE ANALYTIQUE
- Table Générale des Publications
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 231
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 321
- .......... Page(s) .......... 335
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 389
- .......... Page(s) .......... 399
- .......... Page(s) .......... 417
- .......... Page(s) .......... 443
- .......... Page(s) .......... 453
- .......... Page(s) .......... 507
- .......... Page(s) .......... 515
- .......... Page(s) .......... 547
- .......... Page(s) .......... 551
- .......... Page(s) .......... 569
- .......... Page(s) .......... 571
- .......... Page(s) .......... 579
- .......... Page(s) .......... 585
- .......... Page(s) .......... 591
- .......... Page(s) .......... 601
- .......... Page(s) .......... 611
- .......... Page(s) .......... 619
- .......... Page(s) .......... 623
_ 556 —
Nous avons ici le témoignage d'Ovide qui nous dit,,
dans ses «Tristes » : « La barbe m'avait été à peine rasée
une ou deux fois, que je lisais déjà au peuple les poésies
de ma jeunesse. » Dans ces circonstances, on invitait par
des lettres particulières ou par des annonces publiques,
ses parents, ses amis, voire même des étrangers. Les
plus illustres suivaient cet usage ; et nous entendons
Pline-le-Jeune dire à l'éloge de sa femme : « S'il m'arrive
de lire quelque pièce en public, elle sait se ménager une
place, où, derrière le rideau, elle écoute avidement
les louanges qu'on me donne. »
Vous le voyez, Mesdames, en vous intéressant aux
travaux de l'esprit, en souriant aux efforts intellectuels
de vos époux, de vos enfants, de vos frères, vous faites
oeuvre digne de louanges, vous marchez noblement sur
les traces d'une des plus considérables parmi les patri-
ciennes de Rome que couronne l'auréole des vertus de la
famille. Honneur à vous qui savez imiter l'épouse de Pline!
Jusqu'à la destruction de l'empire romain, nous consta-
tons la persistance de cet usage des lectures, prouvant
au moins l'amour individuel des lettres chez une nation
qui nous a légué d'innombrables chefs-d'oeuvre, mais
nous ne voyons pas trace de réunions savantes.
Gloire à nos ancêtres ! Les Gaulois en possédaient. Cé-
sar, dans ses commentaires, mentionne deux corporations
s'occupant de sciences et de lettres, telles, sans doute que
les comportaient l'époque, les institutions et les moeurs
de ce temps. Il cite les Bardes et les Druides. Lucain a
célébré les Bardes gaulois issus d'une sorte de collège où
les plus intelligents parmi les différentes peuplades vei-
naient apprendre l'histoire nationale pour aller ensuite
chanter les exploits des guerriers et entretenir le feu sa-
cré de l'amour du pays. C'est ainsi qu'avant eux, Tyrtéé
stimulait le courage :
Tyrteus que mares animos ad fortia bella
Versibus exarcuit.
Nous avons ici le témoignage d'Ovide qui nous dit,,
dans ses «Tristes » : « La barbe m'avait été à peine rasée
une ou deux fois, que je lisais déjà au peuple les poésies
de ma jeunesse. » Dans ces circonstances, on invitait par
des lettres particulières ou par des annonces publiques,
ses parents, ses amis, voire même des étrangers. Les
plus illustres suivaient cet usage ; et nous entendons
Pline-le-Jeune dire à l'éloge de sa femme : « S'il m'arrive
de lire quelque pièce en public, elle sait se ménager une
place, où, derrière le rideau, elle écoute avidement
les louanges qu'on me donne. »
Vous le voyez, Mesdames, en vous intéressant aux
travaux de l'esprit, en souriant aux efforts intellectuels
de vos époux, de vos enfants, de vos frères, vous faites
oeuvre digne de louanges, vous marchez noblement sur
les traces d'une des plus considérables parmi les patri-
ciennes de Rome que couronne l'auréole des vertus de la
famille. Honneur à vous qui savez imiter l'épouse de Pline!
Jusqu'à la destruction de l'empire romain, nous consta-
tons la persistance de cet usage des lectures, prouvant
au moins l'amour individuel des lettres chez une nation
qui nous a légué d'innombrables chefs-d'oeuvre, mais
nous ne voyons pas trace de réunions savantes.
Gloire à nos ancêtres ! Les Gaulois en possédaient. Cé-
sar, dans ses commentaires, mentionne deux corporations
s'occupant de sciences et de lettres, telles, sans doute que
les comportaient l'époque, les institutions et les moeurs
de ce temps. Il cite les Bardes et les Druides. Lucain a
célébré les Bardes gaulois issus d'une sorte de collège où
les plus intelligents parmi les différentes peuplades vei-
naient apprendre l'histoire nationale pour aller ensuite
chanter les exploits des guerriers et entretenir le feu sa-
cré de l'amour du pays. C'est ainsi qu'avant eux, Tyrtéé
stimulait le courage :
Tyrteus que mares animos ad fortia bella
Versibus exarcuit.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.86%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.86%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 236/310
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5742120h/f236.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5742120h/f236.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5742120h/f236.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5742120h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5742120h