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blie presque tous les ans en fait foi. Elle est arrivée à son 27me
volume, et dans quelques jours, paraîtra le 28,nc.
Sa bibliothèque renferme plus de quatre mille volumes.
Ses conférences sont très goûtées et vulgarisent la science.
Tous les deux ans elle décerne des prix à ceux qui ont le
mieux traité les questions de ses concours.
M. LEMAITRE voudrait voir le Havre en possession d'une
station météorologique de premier ordre. Il y a des observa-
toires établis à l'embouchure de la Gironde, du Rhône et de
l'Adour. Pourquoi ne pas en créer un à l'embouchure de la
Seine? Aussi, pour hâter l'accomplissement de ce voeu, il prie
M. DE FONVIELLE d'user de tous les moyens dont il dispose.
Le Havre, dit M. DE FONVIELLE, par sa situation géographi-
que, réclame une station de premier ordre. Quel avantage
n'y aurait-il pas pour la France à avoir des observations mé-
téorologiques très sérieuses entre ces deux grands points qui
s'appellent Le Havre et New-York. Aussi promet-il d'appuyer
de tout son pouvoir la requête que nous ferons à ce sujet,
mais avant il nous engage à faire admettre notre demande
par la Chambre de Commerce si intéressée dans la question.
M. DE FONVIELLE signale un moyen très précieux de vulga-
risation des sciences d'observation. Il est, du reste, très peu
coûteux. Ce moyen est employé par M. Vinot, directeur du
journal ie Ciel. Il prête à ses abonnés un certain nombre de
télescopes : on les garde quinze jours, puis ils passent en d'au-
tres mains.
M. DE FONVIELLE ne saurait trop recommander l'étude de
l'astronomie. Mais il faut que les cours soient faits en pré-
sence du ciel. Pour connaître la position des astres et la
place qu'ils occupent, il faut les voir, ce qui ne peut avoir
lieu dans les amphithéâtres.
M. le Docteur HAMY démontre l'importance des collections
ethnographiques du Musée du Havre. Selon lui, il y a des
matériaux suffisants pour occuper un ethnographe.
M. H. CAPITAINE annonce qu'une société de géographie
commerciale vient d'être créée pour le Havre. La section de
blie presque tous les ans en fait foi. Elle est arrivée à son 27me
volume, et dans quelques jours, paraîtra le 28,nc.
Sa bibliothèque renferme plus de quatre mille volumes.
Ses conférences sont très goûtées et vulgarisent la science.
Tous les deux ans elle décerne des prix à ceux qui ont le
mieux traité les questions de ses concours.
M. LEMAITRE voudrait voir le Havre en possession d'une
station météorologique de premier ordre. Il y a des observa-
toires établis à l'embouchure de la Gironde, du Rhône et de
l'Adour. Pourquoi ne pas en créer un à l'embouchure de la
Seine? Aussi, pour hâter l'accomplissement de ce voeu, il prie
M. DE FONVIELLE d'user de tous les moyens dont il dispose.
Le Havre, dit M. DE FONVIELLE, par sa situation géographi-
que, réclame une station de premier ordre. Quel avantage
n'y aurait-il pas pour la France à avoir des observations mé-
téorologiques très sérieuses entre ces deux grands points qui
s'appellent Le Havre et New-York. Aussi promet-il d'appuyer
de tout son pouvoir la requête que nous ferons à ce sujet,
mais avant il nous engage à faire admettre notre demande
par la Chambre de Commerce si intéressée dans la question.
M. DE FONVIELLE signale un moyen très précieux de vulga-
risation des sciences d'observation. Il est, du reste, très peu
coûteux. Ce moyen est employé par M. Vinot, directeur du
journal ie Ciel. Il prête à ses abonnés un certain nombre de
télescopes : on les garde quinze jours, puis ils passent en d'au-
tres mains.
M. DE FONVIELLE ne saurait trop recommander l'étude de
l'astronomie. Mais il faut que les cours soient faits en pré-
sence du ciel. Pour connaître la position des astres et la
place qu'ils occupent, il faut les voir, ce qui ne peut avoir
lieu dans les amphithéâtres.
M. le Docteur HAMY démontre l'importance des collections
ethnographiques du Musée du Havre. Selon lui, il y a des
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