Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1921-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1921 01 octobre 1921
Description : 1921/10/01 (A88)-1921/12/31. 1921/10/01 (A88)-1921/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5574915x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières349
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 63
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 317
- Maurice Henriet, ancien Président de la Société Havraise d'Etudes Diverses, par M. LAURENT-CERNIERES.......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 335
- .......... Page(s) .......... 339
— 288 -
compte même, dans les intervalles que lui laissera le dessin,
faire d'autres petits travaux.
Il a choisi les jours les plus longs, afin de ne pas « essuyer
l'ennui des longues soirées » ; or, quand on veut ombrer, on
ne peut dessiner qu'une heure et demie au plus. Déjà il s'est
mis en relation avec M. Prier, qu'il croit être libraire au Havre,
pour louer en garni deux ou trois pièces bien éclairées pour y
travailler, mais où il ne sera pas dérangé par des étrangers.
Si son essai du Havre réussit, il prendra deux vues du port de
Rouen.
Dans une seconde lettre adressée également à Decamps,
le 20 Mai, il confirme son départ, « Tout ira bien — dit-il en
terminant, — il n'y a que les talents nécessaires que je doute
fort d'avoir, il faut en essayer.
Le 10 Juin, il n'est point encore parti et il est contrarié d'ap-
prendre que M. Prier n'était point un petit libraire, mais un
gros commerçant ayant de nombreuses relations. Or il craint
précisément d'être distrait dans son travail par ces personna-
lités qui l'entraîneront dans des réceptions continuelles. Or il
veut travailler et « vigoureusement ».
Il quitte Paris vers le 15 Juin. Pendant son voyage, il a un
léger accident de voiture : un des ressorts et une soupente se
sont brisés un peu avant Yvetot; on a réparé tant bien que
mal, et il arrive avec beaucoup de précautions au Havre, où il
loge chez M. Paumier, rue Françoise, à l'enseigne de la Place-
Royale.
Où va-t-il s'installer pour dessiner le port? La difficulté est
grande, car, dit-il : « ce port est ingrat, en ce qu'il fait un
angle à peu près droit et qu'ainsi on ne peut voir à la fois
qu'une partie du premier bassin; les autres, d'ailleurs, sont
trop pleins de navires pressés les uns contre les autres; cela ne
présente qu'un spectacle confus et sans agrément ».
Il a relevé trois points :
L'un à l'entrée du port, bien éloigné, du reste, exposé au
vent, sans beaucoup d'intérêt, car « on n'aurait que de l'eau et
quelques chaloupes sur le devant du tableau ».
Le second est plus pittoresque, pris au-dessus d'un des
glacis de la citadelle ; il ne laisse voir que très peu de la ville,
compte même, dans les intervalles que lui laissera le dessin,
faire d'autres petits travaux.
Il a choisi les jours les plus longs, afin de ne pas « essuyer
l'ennui des longues soirées » ; or, quand on veut ombrer, on
ne peut dessiner qu'une heure et demie au plus. Déjà il s'est
mis en relation avec M. Prier, qu'il croit être libraire au Havre,
pour louer en garni deux ou trois pièces bien éclairées pour y
travailler, mais où il ne sera pas dérangé par des étrangers.
Si son essai du Havre réussit, il prendra deux vues du port de
Rouen.
Dans une seconde lettre adressée également à Decamps,
le 20 Mai, il confirme son départ, « Tout ira bien — dit-il en
terminant, — il n'y a que les talents nécessaires que je doute
fort d'avoir, il faut en essayer.
Le 10 Juin, il n'est point encore parti et il est contrarié d'ap-
prendre que M. Prier n'était point un petit libraire, mais un
gros commerçant ayant de nombreuses relations. Or il craint
précisément d'être distrait dans son travail par ces personna-
lités qui l'entraîneront dans des réceptions continuelles. Or il
veut travailler et « vigoureusement ».
Il quitte Paris vers le 15 Juin. Pendant son voyage, il a un
léger accident de voiture : un des ressorts et une soupente se
sont brisés un peu avant Yvetot; on a réparé tant bien que
mal, et il arrive avec beaucoup de précautions au Havre, où il
loge chez M. Paumier, rue Françoise, à l'enseigne de la Place-
Royale.
Où va-t-il s'installer pour dessiner le port? La difficulté est
grande, car, dit-il : « ce port est ingrat, en ce qu'il fait un
angle à peu près droit et qu'ainsi on ne peut voir à la fois
qu'une partie du premier bassin; les autres, d'ailleurs, sont
trop pleins de navires pressés les uns contre les autres; cela ne
présente qu'un spectacle confus et sans agrément ».
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L'un à l'entrée du port, bien éloigné, du reste, exposé au
vent, sans beaucoup d'intérêt, car « on n'aurait que de l'eau et
quelques chaloupes sur le devant du tableau ».
Le second est plus pittoresque, pris au-dessus d'un des
glacis de la citadelle ; il ne laisse voir que très peu de la ville,
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