Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1915-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1915 01 octobre 1915
Description : 1915/10/01 (A82)-1915/12/31. 1915/10/01 (A82)-1915/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55698754
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières403
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 85
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
De grandes batailles seront livrées sans doute avant peu qui
décideront du sort de la campagne. Tout le monde croit qu'à
l'automne la guerre sera finie. Quelques pessimistes prétendent
qu'elledurera jusqu'au mois de décembre pu de janvier... C'est
impossible : il y a trop de nations engagées dans le conflit et
trop d'hommes sous les armes pour que le dénouement se
fasse si longtemps attendre.
A l'heure actuelle, où en sommes-nous? Les journaux
affirment chaque matin "que sur tel et tel point de la Belgique
les Allemands ont été repoussés avec de grosses pertes. Et,
cependant, je constate sur ma carte que les Allemands avan-
cent toujours, toujours ; d'où je conclus que l'on nous cache
bien des choses — pour ne pas dire que l'on nous trompe.
Une nouvelle aujourd'hui m'a causé du plaisir : le Kronprinz
est très grièvement blessé, peut-être même est-il mort.
...
Le Havre, avec ses drapeaux et sa foule, garde son aspect
joyeux,- animé. On y parle autant l'anglais que le français. Des
gens qui n'ont jamais su et ne sauront jamais parler correc-
tement notre langue sont fiers de baragouiner une langue
étrangère, car ils prétendent « savoir l'anglais ».
Les soldatsde nos alliés parlent, comme les jours précédents,
la casquette, la tunique et le fusil fleuris.— Un interprète fran-
çais, fantassin ou cavalier, dont la manche est ornée d'un bras-
sard blanc et rouge, marche en tête de chaque détachement. —
Ceux qui, le soir, se dirigent vers la gare lancent un amical
Good nig/htt aux promeneurs attardés qu'ils rencontrent.'
Souhaiter une bonne nuit au monsieur qui va se coucher,
lorsque l'on part pour les champs de bataille, c'est faire trop
d'honneur aux bourgeois que nous sommes...
Vendredi 2/ Août. — Nous avons repris Mulhouse à la baïon-
nette et nous y avons capturé 24 canons. D'un autre côté, la
cavalerie allemande est entrée à Bruxelles.
Chacun déplore que la capitale de la Belgique ait subi un tel
affront et tous ceux qui l'ont visitée sont particulièrement
attristés d'apprendre que les lourds soldats du Kaiser souillent
de leur présence une aussi belle ville. Enfin cette occupation
n'est que momentanée; et, si le Gouvernement belge a dû se
réfugier dans la place forte d'Anvers, bientôt,-espérons-le, le
décideront du sort de la campagne. Tout le monde croit qu'à
l'automne la guerre sera finie. Quelques pessimistes prétendent
qu'elledurera jusqu'au mois de décembre pu de janvier... C'est
impossible : il y a trop de nations engagées dans le conflit et
trop d'hommes sous les armes pour que le dénouement se
fasse si longtemps attendre.
A l'heure actuelle, où en sommes-nous? Les journaux
affirment chaque matin "que sur tel et tel point de la Belgique
les Allemands ont été repoussés avec de grosses pertes. Et,
cependant, je constate sur ma carte que les Allemands avan-
cent toujours, toujours ; d'où je conclus que l'on nous cache
bien des choses — pour ne pas dire que l'on nous trompe.
Une nouvelle aujourd'hui m'a causé du plaisir : le Kronprinz
est très grièvement blessé, peut-être même est-il mort.
...
Le Havre, avec ses drapeaux et sa foule, garde son aspect
joyeux,- animé. On y parle autant l'anglais que le français. Des
gens qui n'ont jamais su et ne sauront jamais parler correc-
tement notre langue sont fiers de baragouiner une langue
étrangère, car ils prétendent « savoir l'anglais ».
Les soldatsde nos alliés parlent, comme les jours précédents,
la casquette, la tunique et le fusil fleuris.— Un interprète fran-
çais, fantassin ou cavalier, dont la manche est ornée d'un bras-
sard blanc et rouge, marche en tête de chaque détachement. —
Ceux qui, le soir, se dirigent vers la gare lancent un amical
Good nig/htt aux promeneurs attardés qu'ils rencontrent.'
Souhaiter une bonne nuit au monsieur qui va se coucher,
lorsque l'on part pour les champs de bataille, c'est faire trop
d'honneur aux bourgeois que nous sommes...
Vendredi 2/ Août. — Nous avons repris Mulhouse à la baïon-
nette et nous y avons capturé 24 canons. D'un autre côté, la
cavalerie allemande est entrée à Bruxelles.
Chacun déplore que la capitale de la Belgique ait subi un tel
affront et tous ceux qui l'ont visitée sont particulièrement
attristés d'apprendre que les lourds soldats du Kaiser souillent
de leur présence une aussi belle ville. Enfin cette occupation
n'est que momentanée; et, si le Gouvernement belge a dû se
réfugier dans la place forte d'Anvers, bientôt,-espérons-le, le
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 6/116
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k55698754/f6.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k55698754/f6.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k55698754/f6.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k55698754
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k55698754
Facebook
Twitter