Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1932-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1932 01 octobre 1932
Description : 1932/10/01 (N71)-1932/10/31. 1932/10/01 (N71)-1932/10/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982709w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Sixième Année. — N° 71
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Octobre 1933.
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité : M. A. CANDELLIER " ~ œ -r-r-en t Rédaction : M. M. PIMONT
Ecole Rue des Etoupières - LE HAVRE J O XT IR IST -A- I-J JVC. IEj J-S >0 XJ -Bj -L-J 109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
—= Téléphone 4G.38 Z
$
i
$
Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
iM. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANVIC
11 " Cliècïues Postaux Rouen 6234
BMIJW—ME——H——————H—MM—M
— Téléphone 60.18
Note du Trésorier Général
Un nombre assez important de Sociétés
fédérées et de Membres honoraires ont
négligé de verser leurs cotisations pour
l’année 1932 (plusieurs pour 1931). Le
Trésorier général leur serait très recon
naissant de lui faire parvenir lç montant
soit directement, soit par l’intermédiaire
d’un membre du Bureau. A la fin de
l’année, il aura le regret de demander
au Conseil d’administration la radiation
des retardataires.
Les Jeudis laïques
L’enfant, c’est entendu, doit appartenir a
l’Ecole pendant cinq jours par semaine. Il est
également certain que le Jeudi csl un jour
sacré, nécessaire- aux écoliers pour la détente
indispensable. Ce jour d’ailleurs a été réserve
à l’origine aux parents pour leur permettra
de faire donner, s’ils le désirent, l’instruction
religieuse à leurs petits. Dans ia pratique on
constate que c’est pour certains le jour des
leçons de piano ou de violon, celui des grands
magasins qui distribuent des nabon» ou des
yo-yos aux jeunes acheteurs. C’est celui de la
Foire, du Cirque ou des visites. On voit aussi
de longues théories de petits Peu'bots devan
les cinémas populaires où l ait seuls ils vont...
s’instruire ou se... dépraver. On en voit d’au
tres rôder le long dos quais ou à la plage où
ils apprennent à grappiller (terme affaibli). On
en voit couvrir les pals de graffiti depuis le
comique jusqu’à l’obscène, dégrader les mai
sons ou les Monuments publics, casser des car
reaux, démolir les rampes d’escalier, contem
pler des affiches (et quelles parfois !), patauger
dans la boue, faire voler la poussière, établir
des barrages dans les ruisseaux fangeux, bous,
culer les passants, les insulter quelquefois,
perdre toujours les rudiments d’éducation re
çus pendant les 5 journées scolaires. On en
voit aussi se noyer à la plage, dans les mares,
les étangs, les rivières, se faire blesser ou
écraser par les automobiles, mordre par les
chiens, griffer par les chats.
Le père est au travail ; la mère, occupée au
ménage, avec les trop petits qui ne vont pas
encore à la rue, excédée par le tapage des
grands, ge débarrasse au profit de la rue. Si
elle est en journée, les gosses mangent comme
ils peuvent car il n’y a pas à compter sur la
cantine.
Que fait-on pour sauver ou protéger cette
enfance ? Oui, je sais. En été il y a les Jeux
et Sports à la Forêt du Havre. Cela dure 10
ou 12 Jeudis, et il y en a 44 dans l’année
sans compter tous le,s jours de vacances (70)
qui sont autant de Jeudis. Il y a les Colonies
de Vacances. Et puis ?...
Les Œuvres cléricales ont beau jeu avec
leurs Patronages, leurs garderies, leurs Colo
nies, leurs ouvroirs. Dame, les parents qui y
envoient leurs petits sont peut-être sages, car
au fond ils ne se soucient guère des princi
pes philosophiques, politiques ou religieux.
Que demandent-ils surtout ? Etre débarrassés
de la marmaille et lui assurer un minimum
de sécurité et si par surcroît on veut bien la
nourrir pour rien ou au plus juste prix, tout
est pour le mieux.
Oui, mais les autres, les innombrables au-
I res P
Il y a là quelque chose à faire ; il y a beau
coup à faire et quand on y réfléchit il v a ur
gence à p’en préoccuper. Cette enfance est si
précieuse pour l’avenir de la Société ! Et une
question se pose, angoissante : Se décidera-t
on à agir ?
Certes la question n’est pas nouvelle, mais
l’inçcssmle transformation, la complication
croissante des conditions matérielles et mora
les de la vie dite civilisée, la posent avec une.
acuité et une urgence toujours accrues.
D’abord il y aurait peut-être lieu de se de
mander si l’existence d’une cantine scolaire ren-
Léon BAUER
TAILLEUR
il2, Rue de la Mailleraye, LE HAVRE
(près la Rue de Paris)
VÊTEMENTS SUR MESURE
et tout Faits
V//ff/////////Z///////ffm
IMPERMÉABLES
GABARDINES - MANTEAUX
drait des services le Jeudi, quille à n’en ouvrir (
qu’une par quartier si les effectifs étaient trop
faibles, ce qui est à prévoir.
TJ puis ne pourrait-on, et ce serait une belle
oeuvre post-scolaire à entreprendre pour les
Amicales et les Patronages laïques, créer l’E
cole du Jeudi.
L’Ecole du Jeudi ! Entendons-nous bien. Il
m* peut d’abord être question dp la rendre
obligatoire, évidemment. Ensuite cette Ecole
ne saurait, ne pourrait, ne devrait avoir rien
de commun avec l’Ecole ordinaire.
Noug trouvons dans, un petit bulletin tri
mestriel publié à Bézancourt par Gournay-en-
Bray et intitulé « La Défense Laïque », numé
ro de Février iqôi qui ne nous est parvenu
que tout récemment, des suggestions intéres
santes sur la question qui nous préoccupe.
Sans approuver pleinement l’auteur dans
toutes ses affirmations. (1) nous trouvons dans
son article d’excellentes choses.
a Tenant compte des besoins primordiaux
de l’enfant : remuer, voir, entendre, les
« Joyeux Jeudis, loisirs laïques » assureraient
la joie et l’éducation laïque de l’enfance ».
« Les buts de l’œuvre : sauver Vadoles
cence, suivant la parole de M Labbé, direc
teur de l’Enseignement technique, préparer
une pépinière, des aides pour l’œuvre seconde
qui est d'initier à la vie morale, civique, éco
nomique, joie par le maximum de liberté,
éducation laïque par la recherche constante de
la vérité et de la justice ».
Comme on le voit, l’idéal à poursuivre esl
très au-dessus de la conception terre à terre
des parents et ,sa noblesse doit plaire à de ,
éducateurs.
Nous nous permettrons aussi de reproduire
ici le « Plan pratique » contenu dans le petit
tract et qui mérite l’attention de ceux qui
sincèrement s’intéressent à l’œuvre scolaire et
exl r a-scolaire.
»o«———
UN PLAN PRATIQUE
A. - La JOIE enfantine par le mouvement:
1. - Education physique attrayante : séances
dans les différents quartiers ;
2. - Hygiène générale du siège central, in
dividuelle des enfants ;
3. - Jeux et sports variés selon la saison: de
plein air, d’intérieur.
B. - La JOIE enfantine par le
mouvement-travail :
1. - Découpage de silhouettes carton -(ani
maux, objets, personnages) ;
2. - Le mobilier par le carton (cuisine, salle,
etc...) ;
3. - Modelage enfantin par un initiateur
compétent ;
4- - Dessin (il y a des A.B.Céistes un peu
partout à pressentir) ;
5. - L'imprimerie au service des enfants, de
l’œuvre, de la laïcité ;
(i. - Découpage du bois contreplaqué (but:
guignol et théâtre réduits) ;
7. - Décoration-coloriage-peinture du décou
page (carton et bois).
Les enfants, volontaires d’abord, sélection
nés ensuite pour une activité donnée (au ma
ximum 10 élèves comme l’Enfance heureuse
de Paris), mais les enfants « papillonnent »
partout selon la manière Bobin (1881).
C. - La JOIE enfantine par les yeux :
1. - Projection de vues fixes amusantes :
l’enfant explique en séance même;
2. - Projection de vues fixes sérieuses: l’en
fant regarde, questionne de suite;
3. - Film réduit amusant: le travail qu’on
peut en tirer à l’œuvre même;
4- - Film normal documentaire :, commenté
(guide), résumé (enfant):
Los
enfants sont
classés
selon
les
âges,
pour i
ers séances, de
façon
que le
petit
parle
d’aboi
J, aidé (S’il le
faut
par le
grand, le
guide
rectifiant.
Le
travail tiré du
film
donne
lieu
à des
aelivit
és occasionnelles
; et nouvelles
pour
1 ’œu-
vie ; par exemple, vannerie, la roue à aubes
(exemples vrais).
(1) Par exemple, il semble avoir horreur du
mol patronage, « mot qui sent sa caque: ori
gine religieuse, seigneuriale, patronale ». Non,
M. Hobex, dans patronage, voyez d’abord la
racine père. Et puis, faisons le procès d.es
idées plutôt que celui des mots.
Il dit aussi que le patronage est la « néga
tion des besoins primordiaux de l’enfant: re
muer, voir, entendre ». S’il connaît des pa
tronages qui méritent ce reproche qu’il nous
permette de lui dire que dans notre région
havraise tout au moins, cette critique est tout,
le contraire de la vérité.
/). - Lu JOIE enfantine par les yeux
et les oreilles :
1. - La récitation par l’enfant;
2 - La lecture par l’enfant;
3. - La lecture par un diseur;
4- - Le guignol par dés lecteurs-enfants;
5. - Le théâtre-des marionnettes;
G. - Le chant par le phonographe;
7. - Le chant par enfant ou groupe;
8. - Education musicale par le phono.
E. - La JOIE enfantine par les gestes,
les yeux et les oreilles:
1. - Séance de mimique attrayante avec tou
tes ses phases éducatives ;
2. - La danse rythmique sur airs simples
évoquant le métier, etc...;
3. - La saynète très simple, ou lue simple
ment, ou jouée.
F. - Les autres JOIES enfantines
éducatives :
1. - Théâtre d’ombres;
2. - Dessin de silhouettes (projection sur
écran) ;
3. - Bibliothèque,® :' d’images, de récits sur
fiches, de journaux illustrés, de livres;
4- - Séances de radiophonie selon les émis
sions adaptées à l’enfant ;
5. - La a maison de l’enfant » où filles et
garçons apprennent à ranger et parer
le « home » collectif pour recevoir le
groupe ; le « jardin enfantin » dans
le même esprit ainsi que « l’atelier
enfantin ».
L’auteur ajoute : « Qu’on ne nous dise pas
qu’un tel plan esl intéressant, mais utopique,
car non seulement il à été réalisé dans la plu
part de ses parties au grand plaisir des en
fants, mais ce le fut par les séuîés ressour
ces d’un maître aidé de quelques amis laï
ques ».
Nous, Amicalistes de la région havraise,
nous nous garderons bien de faire cette ob
jection, car en effet nous pourrions dresser
avec références une très longue liste des ini
tiatives prises chez uous et qui se retrouvent
dans ce plan. Seulement, nous reconnaissons
que l’œuvre doit offrir plus de cohésion, bé
néficier d’une organisation d’ensemble, de
moyens financiers plus complets et étendre
ses bienfaits à toute notre jeunesse urbaine
ou rurale.
Là où notre expérience nous fait seulement
craindre une déception c’est lorsque « La
Défense Laïque » nous affirme avec une belle
conviction :
Il faudra des dévouements !
On les trouvera pour une telle oeuvre !
Cependant, il nous a paru qu’il était utile
de faire connaître la question, car il faut
toujours semer le bon grain et à force de
frapper sur un clou, on l’enfonce.
Au lieu des questions qui divisent, recher
chons celles qui unissent. Sur celle dont nous
avons parlé aujourd’hui, il ne peut y avoir
qu’un seul avis ; il est urgent de travailler,
quel que soit le nom qu’on lui donnera à la
belle œuvre des Joyeux Jeudis, loisirs laïques !
M. P.
LA VIE CONFÉDÉRALE
Le 4g me Congrès National de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement aura lieu à Beims,
du i er au 4 Juin ig33 (Pentecôte).
QUESTIONS A ÉTUDIER
i° - L'Education artistique à l'Ecole et dans
les Œuvres post-scolaires (rapporteur : M. H.
Luc, directeur-adjoint de l’Enseignement tech
nique, président de la Fédération de la Seine) ;
2 0 - Les Internats laïques, modèles d'hy
giène (rapporteur : M. Chabot-Fontenay, ins
pecteur général des Pupilles et des Internats
de la Seine).
COMMUNICATIONS
i° - L'Ecole et la Coopération ; 2 ° Les
Caisses des Ecoles (rapporteur général : M.
Emeky, professeur à la Faculté de Lyon.
B. riELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Ms à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicalistes.
FEDERATION DEPARTEMENTALE
des Œuures Laïques de la Seine-Inférieure
Le Conseil d’administration s’est réuni le
.Dimanche iG courant, à io h. i5, à l’Itotel
de Ville du Havre, Salle dos Commissions, sous
la présidence de M. Léon Meyer, député-maire,
ministre de la Marine Marchande.
Ktaienl présents pour Rouen : MM. Richard,
conseiller général, Lévy Bisser, Mme Bleuzet,
MM. Hue, Delahaye et Bisser ; pour le Havre,
MM. Léon Meyer, Arnaudtizon, conseiller gé
néral, Mmes Pimont et Grémont, MM. Vitte
coq, B. Longuet, Gandellier, Pimont et Rous
sel, membres du Conseil.
M. Delmotte, inspecteur primaire, assistait
à cille réunion, ainsi que M. Beauville, délé
gué sportif à l’U. F. O. L. E. P., Mme Gan
dellier, de la Commission d’Education artis
tique Havraise et M. Mongis, rapporteur du
projet de Cinémathèque.
Après avoir ouvert la séance, M. Arnaudti
zon salue M. Léon Meyer, ministre de la Ma
rine Marchande et met le Président au cou
rant de la marche de la Fédération de la Seine-
Inférieure et l’assure de toute la sollicitude de
M. Richard, président de la Section rouen-
naise cl de lui-même en ce qui concerne le
Havre.
M. le Ministre dit toute sa joie d’avoir pu
assister à celte séance et promet de seconder
les efforts de tous nos groupements laïques
et les recommandant à l’attention du Gouver
nement.
Situation financière. — M. Lévy-Risser
expose la situation financière de la caisse fé
dérale cl signala au Conseil que certaines com
munes n’ont pas encore versé leur cotisation
pour 1932.
MM. Arnaudtizon et Richard rendent comp
te de leur action près du Conseil général en
vue d’obtenir une subvention permettant de
réaliser le projet d'organisation laïque dans
notre département.
H esl décidé qu’un effort de propagande de
vra être fait dans la région de Dieppe et de
Neufehâtel.
Cinémathèque départementale. — M. Lé
vy-Risser, en ce qui concerne Rouen et M.
Mongis, pour la région havraise, se pronon
cent pour la mise en marche rapide de la Ci
némathèque départementale, suivant l’avis
des deux Commissions chargées d’étudier.ce
projet.
L’avis est unanime pour s’adresser à l’Office
cinématographique de l’Académie de Paris
afin de donner satisfaction non seulement en
Films Standard 35 m/m, mais encore aux
usagers du Pathé-Rural 17 m/m et du Pathé-
Baby 9 m/m, suivant les disponibilités de
l’Office.
La participation à l’abonnement envisagée,
est de 3.ooo francs pour la Fédération dépar
tementale et de 2.000 francs pour chaque Fé
dération régionale.
Il est prévu 5.000 francs d’abonnement à
l’Office, 1.000 francs seront réservés pour vé
rification et remise en état des films et i.ooô
francs pour frais de fonctionnement.
M. Delmotte demande d’éviter les films ten
dancieux et de veiller à l’esthétique et au bon
goût.
Il est formé une Commission départemen
tale de la Cinémathèque, elle comprend MM.
Evrard et Delmotte, inspecteurs primaires,
MM. Candellier et Mongis pour la région Ha
vraise et MM. Lévy-Risser et Cochez, pour la
région Rouennaise.
La Fédération départementale après avoir, à
l’unanimité, adopté ces conclusions, donne
mandat à M. Candellier, délégué au Conseil
général de la Ligue, pour traiter avec M. Bres-
sou, directeur de l’Office de Paris, les condi
tions de fonctionnement qui nous seront con
senties.
La mise en marche de ce service est prévue
pour le x er Novembre prochain ; les Amicales
seront informées par circulaire.
Organisation sportive. — M. Beauville.
délégué sportif de la Seine-Inférieure fait d’a
bord connaître les résultats des Championnats
d'athlétisme organisés au Havre, le 3i Juillet,
par la Fédération de la Seine-Inférieure, puis
il exhorte nos camarades Rouennais à réaliser
une solide organisation sportive dans leur ré
gion.
M. Lévy-Risser promet la collaboration de
la Commission sportive rouennaise.
M. Beauville demande qu’une grande Fête
sportive soit organisée le dernier Dimanche
de Février ou le premier Dimanche de Mars,
dans la région Rouennaise à l’occasion du
Championnat département .1 de Cross-Couni r\.
M. Hue pose ta candidature de Deville et
promet le concours financier de la Munieipa
lilé.
M. Beauville croit enfin qu’il est utile d’in
tensifier la propagande sportive, surtout au
moment où des groupements sociaux nou
veaux constituent des Sections sportives. 11 >•
a là une évolution à suivre (le très près. Pour
sa part, il a réussi toute une documentation
qu’il produira dans une Conférence actuelle
ment à l’étude « Le sport au point de vue
social ».
Sections artistiques. — Mme Candellier,
présidente de la Commission de l’U. F. O. L.
E. A. pour la région Havraise, fait connaître
les conclusion^ de celle Commission, approu
vées par le Bureau de celte Fédération et pro
posées à la Fédération départementale comme
base d’organisation.
M. Ainaudliz.cn félicite Mme Candellier de
son excellent rapport dont les conclusions
sont adoptées à l’unanimité.
M. Delmotte approuve le plan tracé par la
Commission du Havre et demande de ne met
tre en scène que des pièces ayant une valeur
sérieuse. Il faut, dit-il, loucher l’esprit et le
cœur des enfants.
M. Delahaye demande que l’on recherche
bien des Œuvres ayant un caractère nette
ment laïque.
M. Richard fait connaître que la Fédération
Rouennaise accepte avec joie de mettre debout
pour ig33 une manifestation artistique a
Rouen, dans le cadre du Cirque, par exemple
et avec le concours des éléments de nos Œu
vres laïques.
II Cj?t enfin formé une Commission d’édu
cation artistique comprenant, pour chaque ré
gion, 2 délégués fédéraux et un technicien.
MM. Evrard et Delmotte, inspecteurs primai
res en feront partie de droit à titre consulta
tif.
Action laïque. — M. Lévy-Risser émet le
vœu que toutes les Amicales prennent un
abonnement à l’Action laïque (5 francs) où
elles trouveront une documentation précieuse
et l’indication de pièces à jouer,
Propagande pour 1932. — Celte question
portée à l’ordre du jour, est reportée pour
étude à la prochaine séance du Conseil qui
aura lieu en Décembre.
Droits d’auteurs. — M. Candellier donne
lecture du questionnaire soumis aux Amicales
en ce qui concerne les droits d’auteurs et ta
Fédération Départementale demande à la Li
gue de rechercher la solution la plus favora
ble à nos Sociétés.
LA VIE FÉDÉRALE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
du 9 Octobre 1932
Présidence de M. Arnaudtizon, président ac
tif de la Fédération Havraise.
Présenta : Mmes Basille, Candellier, Foul-
drin, Grémont, Gérard, Plante, Pimont, Ri
chard, Serre ; MM. Beauville, Benoist, Binot,
Candellier, Delmotte, Lecomte, H. Lefebvre,
Longuet C., Maire, Malot, Pimont, Salacrou,
Sal lé.
Excusés : MM. Capperon, Dauvin, R. Lon
guet, L. Meyer, E. Meyer, Risson, Roussel,
Stouff.
Procès-verbal de la dernière réunion lu et
approuvé sans observation.
Félicitations. — Mme Pimont, au nom du
Conseil d’administration, adresse des compli
ments à M. Arnaudtizon, nommé récemment
Consul die Pologne.
Le Président remercie. Il annonce qu’ayant
l’intention de faire connaître la Pologne, il
VÊTEMENTS
Mous vous reGommairnons
le GRAND BAZAR
Lfi HAVRE — |2I. Rua da Pari* — LE HAVRE
J
t
r
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Octobre 1933.
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité : M. A. CANDELLIER " ~ œ -r-r-en t Rédaction : M. M. PIMONT
Ecole Rue des Etoupières - LE HAVRE J O XT IR IST -A- I-J JVC. IEj J-S >0 XJ -Bj -L-J 109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.91
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
—= Téléphone 4G.38 Z
$
i
$
Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
iM. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANVIC
11 " Cliècïues Postaux Rouen 6234
BMIJW—ME——H——————H—MM—M
— Téléphone 60.18
Note du Trésorier Général
Un nombre assez important de Sociétés
fédérées et de Membres honoraires ont
négligé de verser leurs cotisations pour
l’année 1932 (plusieurs pour 1931). Le
Trésorier général leur serait très recon
naissant de lui faire parvenir lç montant
soit directement, soit par l’intermédiaire
d’un membre du Bureau. A la fin de
l’année, il aura le regret de demander
au Conseil d’administration la radiation
des retardataires.
Les Jeudis laïques
L’enfant, c’est entendu, doit appartenir a
l’Ecole pendant cinq jours par semaine. Il est
également certain que le Jeudi csl un jour
sacré, nécessaire- aux écoliers pour la détente
indispensable. Ce jour d’ailleurs a été réserve
à l’origine aux parents pour leur permettra
de faire donner, s’ils le désirent, l’instruction
religieuse à leurs petits. Dans ia pratique on
constate que c’est pour certains le jour des
leçons de piano ou de violon, celui des grands
magasins qui distribuent des nabon» ou des
yo-yos aux jeunes acheteurs. C’est celui de la
Foire, du Cirque ou des visites. On voit aussi
de longues théories de petits Peu'bots devan
les cinémas populaires où l ait seuls ils vont...
s’instruire ou se... dépraver. On en voit d’au
tres rôder le long dos quais ou à la plage où
ils apprennent à grappiller (terme affaibli). On
en voit couvrir les pals de graffiti depuis le
comique jusqu’à l’obscène, dégrader les mai
sons ou les Monuments publics, casser des car
reaux, démolir les rampes d’escalier, contem
pler des affiches (et quelles parfois !), patauger
dans la boue, faire voler la poussière, établir
des barrages dans les ruisseaux fangeux, bous,
culer les passants, les insulter quelquefois,
perdre toujours les rudiments d’éducation re
çus pendant les 5 journées scolaires. On en
voit aussi se noyer à la plage, dans les mares,
les étangs, les rivières, se faire blesser ou
écraser par les automobiles, mordre par les
chiens, griffer par les chats.
Le père est au travail ; la mère, occupée au
ménage, avec les trop petits qui ne vont pas
encore à la rue, excédée par le tapage des
grands, ge débarrasse au profit de la rue. Si
elle est en journée, les gosses mangent comme
ils peuvent car il n’y a pas à compter sur la
cantine.
Que fait-on pour sauver ou protéger cette
enfance ? Oui, je sais. En été il y a les Jeux
et Sports à la Forêt du Havre. Cela dure 10
ou 12 Jeudis, et il y en a 44 dans l’année
sans compter tous le,s jours de vacances (70)
qui sont autant de Jeudis. Il y a les Colonies
de Vacances. Et puis ?...
Les Œuvres cléricales ont beau jeu avec
leurs Patronages, leurs garderies, leurs Colo
nies, leurs ouvroirs. Dame, les parents qui y
envoient leurs petits sont peut-être sages, car
au fond ils ne se soucient guère des princi
pes philosophiques, politiques ou religieux.
Que demandent-ils surtout ? Etre débarrassés
de la marmaille et lui assurer un minimum
de sécurité et si par surcroît on veut bien la
nourrir pour rien ou au plus juste prix, tout
est pour le mieux.
Oui, mais les autres, les innombrables au-
I res P
Il y a là quelque chose à faire ; il y a beau
coup à faire et quand on y réfléchit il v a ur
gence à p’en préoccuper. Cette enfance est si
précieuse pour l’avenir de la Société ! Et une
question se pose, angoissante : Se décidera-t
on à agir ?
Certes la question n’est pas nouvelle, mais
l’inçcssmle transformation, la complication
croissante des conditions matérielles et mora
les de la vie dite civilisée, la posent avec une.
acuité et une urgence toujours accrues.
D’abord il y aurait peut-être lieu de se de
mander si l’existence d’une cantine scolaire ren-
Léon BAUER
TAILLEUR
il2, Rue de la Mailleraye, LE HAVRE
(près la Rue de Paris)
VÊTEMENTS SUR MESURE
et tout Faits
V//ff/////////Z///////ffm
IMPERMÉABLES
GABARDINES - MANTEAUX
drait des services le Jeudi, quille à n’en ouvrir (
qu’une par quartier si les effectifs étaient trop
faibles, ce qui est à prévoir.
TJ puis ne pourrait-on, et ce serait une belle
oeuvre post-scolaire à entreprendre pour les
Amicales et les Patronages laïques, créer l’E
cole du Jeudi.
L’Ecole du Jeudi ! Entendons-nous bien. Il
m* peut d’abord être question dp la rendre
obligatoire, évidemment. Ensuite cette Ecole
ne saurait, ne pourrait, ne devrait avoir rien
de commun avec l’Ecole ordinaire.
Noug trouvons dans, un petit bulletin tri
mestriel publié à Bézancourt par Gournay-en-
Bray et intitulé « La Défense Laïque », numé
ro de Février iqôi qui ne nous est parvenu
que tout récemment, des suggestions intéres
santes sur la question qui nous préoccupe.
Sans approuver pleinement l’auteur dans
toutes ses affirmations. (1) nous trouvons dans
son article d’excellentes choses.
a Tenant compte des besoins primordiaux
de l’enfant : remuer, voir, entendre, les
« Joyeux Jeudis, loisirs laïques » assureraient
la joie et l’éducation laïque de l’enfance ».
« Les buts de l’œuvre : sauver Vadoles
cence, suivant la parole de M Labbé, direc
teur de l’Enseignement technique, préparer
une pépinière, des aides pour l’œuvre seconde
qui est d'initier à la vie morale, civique, éco
nomique, joie par le maximum de liberté,
éducation laïque par la recherche constante de
la vérité et de la justice ».
Comme on le voit, l’idéal à poursuivre esl
très au-dessus de la conception terre à terre
des parents et ,sa noblesse doit plaire à de ,
éducateurs.
Nous nous permettrons aussi de reproduire
ici le « Plan pratique » contenu dans le petit
tract et qui mérite l’attention de ceux qui
sincèrement s’intéressent à l’œuvre scolaire et
exl r a-scolaire.
»o«———
UN PLAN PRATIQUE
A. - La JOIE enfantine par le mouvement:
1. - Education physique attrayante : séances
dans les différents quartiers ;
2. - Hygiène générale du siège central, in
dividuelle des enfants ;
3. - Jeux et sports variés selon la saison: de
plein air, d’intérieur.
B. - La JOIE enfantine par le
mouvement-travail :
1. - Découpage de silhouettes carton -(ani
maux, objets, personnages) ;
2. - Le mobilier par le carton (cuisine, salle,
etc...) ;
3. - Modelage enfantin par un initiateur
compétent ;
4- - Dessin (il y a des A.B.Céistes un peu
partout à pressentir) ;
5. - L'imprimerie au service des enfants, de
l’œuvre, de la laïcité ;
(i. - Découpage du bois contreplaqué (but:
guignol et théâtre réduits) ;
7. - Décoration-coloriage-peinture du décou
page (carton et bois).
Les enfants, volontaires d’abord, sélection
nés ensuite pour une activité donnée (au ma
ximum 10 élèves comme l’Enfance heureuse
de Paris), mais les enfants « papillonnent »
partout selon la manière Bobin (1881).
C. - La JOIE enfantine par les yeux :
1. - Projection de vues fixes amusantes :
l’enfant explique en séance même;
2. - Projection de vues fixes sérieuses: l’en
fant regarde, questionne de suite;
3. - Film réduit amusant: le travail qu’on
peut en tirer à l’œuvre même;
4- - Film normal documentaire :, commenté
(guide), résumé (enfant):
Los
enfants sont
classés
selon
les
âges,
pour i
ers séances, de
façon
que le
petit
parle
d’aboi
J, aidé (S’il le
faut
par le
grand, le
guide
rectifiant.
Le
travail tiré du
film
donne
lieu
à des
aelivit
és occasionnelles
; et nouvelles
pour
1 ’œu-
vie ; par exemple, vannerie, la roue à aubes
(exemples vrais).
(1) Par exemple, il semble avoir horreur du
mol patronage, « mot qui sent sa caque: ori
gine religieuse, seigneuriale, patronale ». Non,
M. Hobex, dans patronage, voyez d’abord la
racine père. Et puis, faisons le procès d.es
idées plutôt que celui des mots.
Il dit aussi que le patronage est la « néga
tion des besoins primordiaux de l’enfant: re
muer, voir, entendre ». S’il connaît des pa
tronages qui méritent ce reproche qu’il nous
permette de lui dire que dans notre région
havraise tout au moins, cette critique est tout,
le contraire de la vérité.
/). - Lu JOIE enfantine par les yeux
et les oreilles :
1. - La récitation par l’enfant;
2 - La lecture par l’enfant;
3. - La lecture par un diseur;
4- - Le guignol par dés lecteurs-enfants;
5. - Le théâtre-des marionnettes;
G. - Le chant par le phonographe;
7. - Le chant par enfant ou groupe;
8. - Education musicale par le phono.
E. - La JOIE enfantine par les gestes,
les yeux et les oreilles:
1. - Séance de mimique attrayante avec tou
tes ses phases éducatives ;
2. - La danse rythmique sur airs simples
évoquant le métier, etc...;
3. - La saynète très simple, ou lue simple
ment, ou jouée.
F. - Les autres JOIES enfantines
éducatives :
1. - Théâtre d’ombres;
2. - Dessin de silhouettes (projection sur
écran) ;
3. - Bibliothèque,® :' d’images, de récits sur
fiches, de journaux illustrés, de livres;
4- - Séances de radiophonie selon les émis
sions adaptées à l’enfant ;
5. - La a maison de l’enfant » où filles et
garçons apprennent à ranger et parer
le « home » collectif pour recevoir le
groupe ; le « jardin enfantin » dans
le même esprit ainsi que « l’atelier
enfantin ».
L’auteur ajoute : « Qu’on ne nous dise pas
qu’un tel plan esl intéressant, mais utopique,
car non seulement il à été réalisé dans la plu
part de ses parties au grand plaisir des en
fants, mais ce le fut par les séuîés ressour
ces d’un maître aidé de quelques amis laï
ques ».
Nous, Amicalistes de la région havraise,
nous nous garderons bien de faire cette ob
jection, car en effet nous pourrions dresser
avec références une très longue liste des ini
tiatives prises chez uous et qui se retrouvent
dans ce plan. Seulement, nous reconnaissons
que l’œuvre doit offrir plus de cohésion, bé
néficier d’une organisation d’ensemble, de
moyens financiers plus complets et étendre
ses bienfaits à toute notre jeunesse urbaine
ou rurale.
Là où notre expérience nous fait seulement
craindre une déception c’est lorsque « La
Défense Laïque » nous affirme avec une belle
conviction :
Il faudra des dévouements !
On les trouvera pour une telle oeuvre !
Cependant, il nous a paru qu’il était utile
de faire connaître la question, car il faut
toujours semer le bon grain et à force de
frapper sur un clou, on l’enfonce.
Au lieu des questions qui divisent, recher
chons celles qui unissent. Sur celle dont nous
avons parlé aujourd’hui, il ne peut y avoir
qu’un seul avis ; il est urgent de travailler,
quel que soit le nom qu’on lui donnera à la
belle œuvre des Joyeux Jeudis, loisirs laïques !
M. P.
LA VIE CONFÉDÉRALE
Le 4g me Congrès National de la Ligue Fran
çaise de l’Enseignement aura lieu à Beims,
du i er au 4 Juin ig33 (Pentecôte).
QUESTIONS A ÉTUDIER
i° - L'Education artistique à l'Ecole et dans
les Œuvres post-scolaires (rapporteur : M. H.
Luc, directeur-adjoint de l’Enseignement tech
nique, président de la Fédération de la Seine) ;
2 0 - Les Internats laïques, modèles d'hy
giène (rapporteur : M. Chabot-Fontenay, ins
pecteur général des Pupilles et des Internats
de la Seine).
COMMUNICATIONS
i° - L'Ecole et la Coopération ; 2 ° Les
Caisses des Ecoles (rapporteur général : M.
Emeky, professeur à la Faculté de Lyon.
B. riELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 Ms à 114, rue de Normandie
Remise de 5 o/o aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicalistes.
FEDERATION DEPARTEMENTALE
des Œuures Laïques de la Seine-Inférieure
Le Conseil d’administration s’est réuni le
.Dimanche iG courant, à io h. i5, à l’Itotel
de Ville du Havre, Salle dos Commissions, sous
la présidence de M. Léon Meyer, député-maire,
ministre de la Marine Marchande.
Ktaienl présents pour Rouen : MM. Richard,
conseiller général, Lévy Bisser, Mme Bleuzet,
MM. Hue, Delahaye et Bisser ; pour le Havre,
MM. Léon Meyer, Arnaudtizon, conseiller gé
néral, Mmes Pimont et Grémont, MM. Vitte
coq, B. Longuet, Gandellier, Pimont et Rous
sel, membres du Conseil.
M. Delmotte, inspecteur primaire, assistait
à cille réunion, ainsi que M. Beauville, délé
gué sportif à l’U. F. O. L. E. P., Mme Gan
dellier, de la Commission d’Education artis
tique Havraise et M. Mongis, rapporteur du
projet de Cinémathèque.
Après avoir ouvert la séance, M. Arnaudti
zon salue M. Léon Meyer, ministre de la Ma
rine Marchande et met le Président au cou
rant de la marche de la Fédération de la Seine-
Inférieure et l’assure de toute la sollicitude de
M. Richard, président de la Section rouen-
naise cl de lui-même en ce qui concerne le
Havre.
M. le Ministre dit toute sa joie d’avoir pu
assister à celte séance et promet de seconder
les efforts de tous nos groupements laïques
et les recommandant à l’attention du Gouver
nement.
Situation financière. — M. Lévy-Risser
expose la situation financière de la caisse fé
dérale cl signala au Conseil que certaines com
munes n’ont pas encore versé leur cotisation
pour 1932.
MM. Arnaudtizon et Richard rendent comp
te de leur action près du Conseil général en
vue d’obtenir une subvention permettant de
réaliser le projet d'organisation laïque dans
notre département.
H esl décidé qu’un effort de propagande de
vra être fait dans la région de Dieppe et de
Neufehâtel.
Cinémathèque départementale. — M. Lé
vy-Risser, en ce qui concerne Rouen et M.
Mongis, pour la région havraise, se pronon
cent pour la mise en marche rapide de la Ci
némathèque départementale, suivant l’avis
des deux Commissions chargées d’étudier.ce
projet.
L’avis est unanime pour s’adresser à l’Office
cinématographique de l’Académie de Paris
afin de donner satisfaction non seulement en
Films Standard 35 m/m, mais encore aux
usagers du Pathé-Rural 17 m/m et du Pathé-
Baby 9 m/m, suivant les disponibilités de
l’Office.
La participation à l’abonnement envisagée,
est de 3.ooo francs pour la Fédération dépar
tementale et de 2.000 francs pour chaque Fé
dération régionale.
Il est prévu 5.000 francs d’abonnement à
l’Office, 1.000 francs seront réservés pour vé
rification et remise en état des films et i.ooô
francs pour frais de fonctionnement.
M. Delmotte demande d’éviter les films ten
dancieux et de veiller à l’esthétique et au bon
goût.
Il est formé une Commission départemen
tale de la Cinémathèque, elle comprend MM.
Evrard et Delmotte, inspecteurs primaires,
MM. Candellier et Mongis pour la région Ha
vraise et MM. Lévy-Risser et Cochez, pour la
région Rouennaise.
La Fédération départementale après avoir, à
l’unanimité, adopté ces conclusions, donne
mandat à M. Candellier, délégué au Conseil
général de la Ligue, pour traiter avec M. Bres-
sou, directeur de l’Office de Paris, les condi
tions de fonctionnement qui nous seront con
senties.
La mise en marche de ce service est prévue
pour le x er Novembre prochain ; les Amicales
seront informées par circulaire.
Organisation sportive. — M. Beauville.
délégué sportif de la Seine-Inférieure fait d’a
bord connaître les résultats des Championnats
d'athlétisme organisés au Havre, le 3i Juillet,
par la Fédération de la Seine-Inférieure, puis
il exhorte nos camarades Rouennais à réaliser
une solide organisation sportive dans leur ré
gion.
M. Lévy-Risser promet la collaboration de
la Commission sportive rouennaise.
M. Beauville demande qu’une grande Fête
sportive soit organisée le dernier Dimanche
de Février ou le premier Dimanche de Mars,
dans la région Rouennaise à l’occasion du
Championnat département .1 de Cross-Couni r\.
M. Hue pose ta candidature de Deville et
promet le concours financier de la Munieipa
lilé.
M. Beauville croit enfin qu’il est utile d’in
tensifier la propagande sportive, surtout au
moment où des groupements sociaux nou
veaux constituent des Sections sportives. 11 >•
a là une évolution à suivre (le très près. Pour
sa part, il a réussi toute une documentation
qu’il produira dans une Conférence actuelle
ment à l’étude « Le sport au point de vue
social ».
Sections artistiques. — Mme Candellier,
présidente de la Commission de l’U. F. O. L.
E. A. pour la région Havraise, fait connaître
les conclusion^ de celle Commission, approu
vées par le Bureau de celte Fédération et pro
posées à la Fédération départementale comme
base d’organisation.
M. Ainaudliz.cn félicite Mme Candellier de
son excellent rapport dont les conclusions
sont adoptées à l’unanimité.
M. Delmotte approuve le plan tracé par la
Commission du Havre et demande de ne met
tre en scène que des pièces ayant une valeur
sérieuse. Il faut, dit-il, loucher l’esprit et le
cœur des enfants.
M. Delahaye demande que l’on recherche
bien des Œuvres ayant un caractère nette
ment laïque.
M. Richard fait connaître que la Fédération
Rouennaise accepte avec joie de mettre debout
pour ig33 une manifestation artistique a
Rouen, dans le cadre du Cirque, par exemple
et avec le concours des éléments de nos Œu
vres laïques.
II Cj?t enfin formé une Commission d’édu
cation artistique comprenant, pour chaque ré
gion, 2 délégués fédéraux et un technicien.
MM. Evrard et Delmotte, inspecteurs primai
res en feront partie de droit à titre consulta
tif.
Action laïque. — M. Lévy-Risser émet le
vœu que toutes les Amicales prennent un
abonnement à l’Action laïque (5 francs) où
elles trouveront une documentation précieuse
et l’indication de pièces à jouer,
Propagande pour 1932. — Celte question
portée à l’ordre du jour, est reportée pour
étude à la prochaine séance du Conseil qui
aura lieu en Décembre.
Droits d’auteurs. — M. Candellier donne
lecture du questionnaire soumis aux Amicales
en ce qui concerne les droits d’auteurs et ta
Fédération Départementale demande à la Li
gue de rechercher la solution la plus favora
ble à nos Sociétés.
LA VIE FÉDÉRALE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
du 9 Octobre 1932
Présidence de M. Arnaudtizon, président ac
tif de la Fédération Havraise.
Présenta : Mmes Basille, Candellier, Foul-
drin, Grémont, Gérard, Plante, Pimont, Ri
chard, Serre ; MM. Beauville, Benoist, Binot,
Candellier, Delmotte, Lecomte, H. Lefebvre,
Longuet C., Maire, Malot, Pimont, Salacrou,
Sal lé.
Excusés : MM. Capperon, Dauvin, R. Lon
guet, L. Meyer, E. Meyer, Risson, Roussel,
Stouff.
Procès-verbal de la dernière réunion lu et
approuvé sans observation.
Félicitations. — Mme Pimont, au nom du
Conseil d’administration, adresse des compli
ments à M. Arnaudtizon, nommé récemment
Consul die Pologne.
Le Président remercie. Il annonce qu’ayant
l’intention de faire connaître la Pologne, il
VÊTEMENTS
Mous vous reGommairnons
le GRAND BAZAR
Lfi HAVRE — |2I. Rua da Pari* — LE HAVRE
J
t
r
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