Presse et revues
4 pages
Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1932-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1932 01 novembre 1932
Description : 1932/11/01 (N72)-1932/11/30. 1932/11/01 (N72)-1932/11/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982710t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
1 ■ •
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d
Sixième Année. — N° 72
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Novembre 1932
U
S. A, O. K» 8762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité: M. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
JOURN
JSÆ ENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.SI
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupiéres — LE HAVRE
— - ■ . ■ ... —■ Téléphone 46.38 - - —
Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
M. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANVIC — Téléphone 60.18
- Chèques Postaux Rouen 6234 — - ' -
Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
DIMANCHE 20 NOVEMBRE 1932, à 9 h. 45
SALLE LORD-KITCHENER
M
N
LIBÉRALITÉS
Amis, qui rédigez vos dernières volontés,
songez à notre Fédération ; par le bien qu’el
le pourra faire, grâce à vos dons, c’est un peu
de vous-même qui survivra :
Formule à retenir.. — Je lègue à la Ligue
de l’Enseignement, 3, rue Récamier, Paris,
pour sa filiale, la Fédération Départementale
des Œuvres Laïques de la Seine-Inférieure,
une somme de nette de tous frais et
droits.
NOTE IMPORTANTE
Nous faisons paraître en même temps
que ce numéro 72 du mois de Novembre
1932, un numéro 72 bis de tirage réduit et
sur feuille simple, qui ne sera envoyé qu’à
raison de un exemplaire par Œuvre laï
que fédérée dans tout le Département. Un
certain nombre d’exemplaires resteront
en réserve entre les mains du Secrétaire
général à qui on pourra le réclamer en
cas de besoin.
SOMMAIRE DU N° 72 bis
Cinémathèque Départementale. — Organisa
tion. - Conditions de Cession. - Liste des
programmes pour 1932-1933. - Modèle de
demande. - Recommandations.
Vers une U.F.O.L.E.A. — Préparatifs pour
la Grande Manifestation Artistique de 1933
à Rouen avec les éléments de nos Œuvres
laïques.
Chronique Sportive. — Les heures qui pas
sent.
Vie Confédérale. — Compte-rendu des réu
nions du Conseil fédéral de la Ligue de l’En
seignement à Paris, les 2C et 27 Octobre
1932.
Le Scoutisme a l’Ecole. — line intéressante
réalisation.
Documentons-nous. — Choix de pièces pour
nos Amicales.
VIE CONFÉDÉRALE
-»0«-
Cooléilératioo des Œuvres Laïques
LIGUE de L’ENSEIGNEMENT
Le Conseil fédéral de la Ligue de l’Ensei
gnement s’est réuni à Paris, 3, rue Récamier,
les 26 et 27 Octobre, sous la présidence de
M. François Albert.
Les délégués de la Seine-Inférieure : M.
Candcllier pour le Conseil fédéral et M. Reau-
\ille pour l’U.F.O.L.E.P., étaient présents à
celte session.
Il est d’abord rendu compte de l’audience
accordée par M. le -Ministre de l’Education
nationale au bureau de la Ligue et des ques
tions soulevées au cours de cette audience.
Parmi les questions traitées au cours de cot
te session, deux intéressent particulièrement
notre région.
Léon BAUER
TAILLEUR
il2, Rue de la Mailleraye, LE HAVRE
(près la Rue de Paris)
VÊTEMENTS SUR MESURE
et tout Puits
V/////////////////////////1
IMPERMÉABLES
GABARDINES - MANTEAUX
Propagande laïque par le Cinéma. —
1 ai ianiermeduure ue m Ligue, 1a oeine-ln-
icneure est admise a participer .aux avantages
concédés par 1 Office cinématograpniquc ue
1 ans aux univres posl-scuianvs ue celle Aca-
uemie.
ne plus, afin d" coordonner la propagande,
par le cinéma, il est décidé que toutes les
cinémathèques de h rance Seront groupées au
sein die ia Confédération en un Olfice central
des Cinémathèques de France.
De cette iaçon, nous pourrons doter nos
Amicales de films spécialement édités en cou
iormité de notre iueai laïque.
Cette proposition signée de Roussillat (Creu
se), Cauvin (Lyon), Soleil (Puy-de-Dôme), et
Gandellier (Seine-Inférieure), est adoptée à l’u
nanimité.
Propagande laïque par le Journal. — La
Ligue a été sollicitée par deux nouveaux jour
naux pour intensifier sa propagande laïque et
faire une place à la rubrique sportive de PU.
F.O.L.E.P.
Cette question de la propagande motiva une
ample discussion tant en Commission que de
vaut le Conseil qui décida, finalement, de sur
seoir pour étude complémentaire.
Congrès en 1933. — La Ligue de l’Ensei
gnement décide, finalement, que le Congrès
pour ip33 se déroulera à Reims, pendant les
Fêles de la Pentecôte, Avignon restant qua
lifié pour 1934.
Les questions soumises à l’étude des Fédé
rations départementales sont :
i° - L’Education artistique dans les Œuvres
post-scolaires (rapporteur M. Luc, directeur-
adjoint d.e l’Enseignement technique).
2 0 - Les Internats laïques, modèles d’hygiè
ne (rapporteur, M. Chabot-Fontenay, inspec
teur général des Internats Primaires et des
Boursiers pupilles de la Nation du Départe
ment de la Seine).
Ces questions feront l’objet d’un supplé
ment à l’Action laïque (Brochure verte n° 22
bis).
Les éludes ou propositions devront parvenir
au Secrétariat de la Fédération avant le i cr
Mars, délai de rigueur.
Education physique. — Au cours de celle
même session, le statut définitif des compé
titions d’éducation physique fut adopté par
l’U.F.O.L.E.P. et par le Conseil fédéral, en
tenant compte des suggestions de la Haute-
Garonne et de la Seine-Inférieure.
11 fut décidé que les préliminaires et mou
vements imposés aux appareils seraient les
mêmes que ceux des Fédérations Gautier et
Amy.
Le pointage sera nominatif, afin de per
mettre le classement individuel et la présen
tation des Gymnastes, se fera par degrés.
Chaque Fédération pourra envoyer 6 délé
gations : pupilles garçons, pupilles filles, ju
niors scolaires garçons, juniors scolaires filles,
adultes hommes, adultes dames.
La Ligue accordera la prime kilométrique
pour 12 Gymnastes par Délégation ; le nom-
lire pourra on être porté à 18, lorsque la
Fédération organisatrice acceptera d’accorder
la prime kilométrique aux (i gymnastes en
supplément par Section.
Chaque Fédération fournira un membre du
Jury.
La leçon d’éducation physique restera obli
gatoire et comptera dans le classement par
Section, mais non dans le classement indi
viduel.
Enfin l’organisation d’une Fête de Nuit
sera envisagée avec primes aux Sections y par
ticipant.
Ce statut définitif semble devoir* donner sa
tisfaction aux demandes des Gymnastes.
La Coopération et la Ligue. — Sur la
demande de M. Roussillat, délégué à la Coo-
peration, le Conseil fédéral décide de surseoir,
jusqu’à nouvel ordre, à l’entrée de l’Office
central de la Coopération au sein de la Confé
dération des Œuvres laïques.
Education Artistique. — L’U.F.O.L.E.A.
s organise au sein de la Confédération des
Œuvres laïques et, sur la proposition de M.
Belliot (Seine-et-Oise) il est décidé d-’organiser
au sein de la Ligue une documentation sur
les œuvres à jouer (analyses de pièces) et l’on
envisage la création d’une Bibliothèque artis
tique ouverte à toutes les Fédérations.
11 est entendu que chaque Département dé
signera le Délégué le plus apte à collaborer
à l’établissement de cette documentation ap
pelée à rendre les plus grands services aux di
rigeants de nos Œuvres laïques.
Action laïque et Cartes confédérales..
— 11 est recommandé à toutes les Fédéra
tions :
i° - D'engager toutes leurs Amicales à s’a
bonner à l’Action laïque (5 francs) ;
2 0 - De faire prendre la carte confédérale
par tous leurs adhérents adultes.
Paul Bert et F. Buisson. — Au cours de
l’année ig33, la Ligue se propose de glorifier
la mémoire de F. Buisson et de Paul Bert, an
cours des Fêtes civiques ou Congrès et invite
ses Fédérations à s’inspirer de cette décision.
LA VIE_FÉDÊRALE
Cours Féminins
Dimanche 23 Octobre a eu lieu, a 1 Ecole de
la rue Raspail, la distribution annuelle des
Récompenses aux jeunes tilles ayant fréquente
les Cours fédéraux en 1901-1932. La cérémo
nie était placée soirs' ia présidence de M. Bas
son, inspecteur primaire honoraire, adjoint
au Maire, vice-président de la Fédération des
Œuvres laïques. M. Arnaudlizon était excusé.
Les personnes suivantes, par leur présence ont
montré l’intérêt qu’elles portent à notre œu
vre: Mmes Pi-mont, Boulingue, Grémont, Ba
silic, Serre, Gandellier, Fouldrin, Couroyer, du
Conseil d’administration, Mlle Gérard, direc
trice des Cours, Mlle Coatmellec, présidente
d’Amicale. MM. Salacrou, Vitteeoq, Longuet,
H. Lefebvre, Gandellier, Mongis, Pimont,
Beauville, Salle, Michel, membres du Conseil
d’administration, M. Larridon, professeur du
Cours de Sténographie et Mme Poupon, pro
fesseur de cuisine. Mmes les Directrices des
Ecoles des six cantons du Havre avaient été
invitées.
M. Risson, dans une allocution aimable cl
cordiale, félicita la Fédération et ses dirigeants
de leur persévérance dans l’organisation des
Cours. Il regretta la disparition momentanée
des Cours de chant et d’Fducation physique
qu’il a connus si prospères. Il formula l’es
poir d’une fréquentation plus nombreuse grâ
ce au concours de Mmes les Directrices d’E
cole qui ne peuvent pas se désintéresser du
recrutement des élèves. II adressa ses compli
ments aux élèves assidues du Cours de Sténo
graphie qui obtiennent d’excellents résultats
sous la direction de leur distingué professeur
M. Larridon qu’il remercia de se préoccuper
avec succès du placement de ses meilleures
élèves. Après un éloge bien mérité de Mme
Poupon, qui initie nos jeunes filles aux mé
thodes économiques d’une cuisine saine et
agréable, il affirme la nécessité pour les mè
res de famille de demain de connaître l’art de
bien nourrir leur famille, ce qui est le pre
mier secret de l’harmonie et du bonheur au
foyer. Il invita les lauréates à faire la plus
active propagande pour faire augmenter le
nombre des élèves, et demanda à l’assistance
de s’associer à lui pour remercier Mlle Gérard
de son dévouement à nos Cours féminins.
Mlle Gérard lut le palmarès ci-après et le.-*
jeunes filles vinrent choisir les récompense^
que leur travail et leur assiduité ont méritées.
PALMARÈS :
COURS DE STENOGRAPHIE
Professeur : M. Larridon.
Récompenses accordées aux jeunes filles
ayant suivi assidûment le Cours de Sténogra-
B. Ï1ELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
1101)!s à 114, rue de Normandie
Remise de 5 0/0 aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicalistes.
Fédération Régionale Havraise des Œuvres laïques
• BAL DE SOCIÉTÉ ■
DIMANCHE 4 DÉCEMBRE 1932, à 14 h. 30
SALLE DES FÊTES de ja Rue Lord-Kitchener
ORCHESTRE MAURICE DUPRÉ
Entrée 4 francs.— Les Amicalistes peuvent se procurer des caries
dans les Amicales au prix de 3 francs.— Aucune réduction ne pourra
être consentie au Contrôle.
«MVfea*i»4*ft«a*«tfaaa*
EH
phie et ayant obtenu des résultats à l’examen
du 3o Juillet 1932 :
90 mots à lu minute. •— Simone Picard,
mention T. R. ; Suzanne Douville, mention
T. B. ; Andrée Cavelier.
80 mois à la minute. — Henriette Coutu
rier ; Simone Bréant ; Odette Cavelier.
60 mois à la minute. — Jacqueline Lesage,
mention ,T- R- i Alice Nez, mention R. ; Pau
lette Compagnon, mention R.
Epreuve théorique du degré scolaire en mê
la graphie. — Jeannine Lesage, mention B. ;
Marth Iiaugucl ; Madeleine Leroy.
COURS DE CUISINE
Professeur : Mme Poupon
Mlles Germaine Chencl ; Denise Lemaître;
\jarie-Loiiise Lemaître ; Madeleine Goubert ;
Jeanne Boennec ; Hélène Cauchard ; Simone
ialandain ; Simone Guillemot ; Suzanne Va-
ifiu; Renée Guichet; Alice Marie; Lugénie Ma
rie ; Rolande Tiennot ; Marie-Josèphe Dagorn ;
Hélène Coquerel ; Louise Coquerel ; Simone
Coquerel ; Andrée Clin; Françoise Gloaguen ;
Alberto Leroux.
TABLEAU D’HONNEUR
Nous relevons au « Journal Officiel » du 8
Novembre les noms suivants dans la liste des
personnes recevant la Médaille de l’Education
Physique.
Médaille d'Or. — M. Beauville, délégué
sportif de ia Fédération départementale des
OEuvres laïques.
Médaille d'argent. — M. Candelliek, pré
sident du P. L. Etoupiéres, M. Lecomte, se
crétaire général de P Amicale Octevillaise, M.
Hubert, ancien secrétaire de la Solidarité de
Gournay, M. Maire, président de l’Amicale
laïque de Montivilliers.
Médaille de Bronze. — Mlle Lagnion, moni
trice d’Fducation physique à l’Amicale Ras
pail, M. Cake, moniteur d’Fduealion physique
à Gournay.
Nous adressons nos bien sincères félicita
tions à nos excellents amis, dont les mérites
-ont connus et appréciés et qui sont parmi
les animateurs des Œuvres qui se soucient du
développement de l’Education physique dans
notre région havraise.
LE SCOUTISME A L’ECOLE
One réalisation intéressante
L'Ecole de May ville est la première école
de la Région havraise possédant une troupe
d’Eclaireurs : La Troupe du Sycomore, et une
meute de louveteaux : La Meute des Tilleuls,
rattachées à la Section du Havre des Eclaireurs
de France.
En Avril 1931, les chefs Eclaireurs de Fran
ce du Havre firent à l’Ecole une Conférence
avec projections et films, qui déchaîna l’en
thousiasme. En Mai suivant eut lieu la pre
mière réunion et à la Pentecôte un feu de
camp fort réussi réunit dans la cour les pa
rents et amis du Scoutisme et fut l’occasion
des premières promesses.
La jeune troupe eut la bonne fortune d’ê
tre confiée à un chef d’une grande valeur mo
rale, technique et pédagogique, le chef Meu
nier, le populaire « Loup soyeux » et à un
jeune chef de patrouille énergique, travail
leur et enthousiaste le jeune Léon Caney.
En Scoutisme, comme ailleurs, la troupe
vaut, ce que valent les chefs et le premier
\ souci des fondateurs de-troupe doit être de
s’assurer des' chefs de valeur puis d’en for
mer de nouveaux.
Dès le camp régional du i4 Juillet 1931,
à Ilonfleur, la jeune patrouille des Hirondelles
qui n’avait que trois mois d’existence, se
classait 7 me de Normandie sur 17 patrouilles
p: ésentes. Les couleurs de May ville furent re
présentées au camp des Alpes et toute la trou
pe passa une semaine à l’Exposition Coloniale
pour la somme de n5 francs, maximum, par
tète, voyage compris.
On songea dès Juillet à assurer aux jeunes
les plaisirs et les bienfaits du Scoutisme et
une meule fut créée sous la direction de la
cheftaine Caney. Le premier camp d’été eu!
lieu à Gruehet-le-Valusse. A la fête d’hiver,
Salle de la Lyre Havraise, les productions de
la meute des Tilleuls furent liés remarquées
et la commissaire régionale aux louveteaux
félicita vivement la cheftaine pour la te chic w
■ Hure de sa meute. Les louveteaux sortent ré
gulièrement 3 Jeudis sur 4 ; ils ont souvent
des réunions le Dimanche, un camp de va
cances d’une semaine. La gaîté est la reine de
leurs réunions. La cheftaine est allée celte
année au camp-école de Bierville (propriété
de Marc Sangnier) et ira l’an prochain à celui
île Cappy. Le louvetisme est pour elle une ex
cellente formation pédagogique.
Scouts et louveteaux se réunissent à l’Ecole
dans une salle libre, mais qui sert en même
temps à l’Amicale et à quelques autres Socié
tés amies, de sorte qu’ils ne peuvent l’air,éna-
ger cl la décorer à leur goût ; c’est là une
grave lacune. Les louveteaux ont un local très
exigu sous un escalier ; ils l’ont tapissé, dé
coré et y entassent tous leurs travaux.
Et maintenant quels sont les résultats mo
raux obtenus. Demandez aux parents : des
familles rajeunies par la gaîté scout. Là où
existait la mauvaise humeur bougonne cl ta
tillonne, se sont installés les chants et les
rires. Les scouts ont toujours quelque neuve
chanson a Fetude. La bonne humeur, a éclai
reur » n’est pas un mythe.
« S'il fait beau il faut sourire
Et s'il pleut nous alloius rire■ ! »
dit une chanson scoute...
Nous connaissons des scouts pour qui la
B. A., la bonne action journalière, est une
hantise. Une jeune éclaireuse de nos amies
(car, Mesdames, il y a aussi des Eclaireuses,
et qui sent admirables) fait sa B. A. d'une
manière qui ravit.
Donc le scoutisme améliore la conduite de
nos garçons ; chacun veut être « chic » et
s efforce de le devenir — l’effort condition du
progrès — Allez vivre chez nos scouts, un
beau Dimanche de sortie, vous direz si vous
entendez un seul gros mot, un seul. En'est-
11 de meme, dans toutes les réunions de nos
jeunes gens ?
Mais, direz-vous, le Scoutisme ne nuit-il
pas aux études ? Les palmarès du Lvcée, d -
I E. P. S., de l’Ecole primaire sont éloquents
à ce sujet et les parents peuvent être plein -
ment rassurés.
La laïcité la plus large est pratiquée. Des
parents ont demandé que leurs enfants vivent
à l’écart de toute idée religieuse, d’autres tien
nent à ce que leurs fils pratiquent. Toutes les
VÊTEMENTS
s. mi
i«, Rua Thlars
LE HAVRE
le GRAND BAZAR
à® havre — 121. Ry* 4* Part» — LE HAVRE
,, ‘i,u. X rffa
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Sixième Année. — N° 72
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Novembre 1932
U
S. A, O. K» 8762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité: M. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupiéres - LE HAVRE
JOURN
JSÆ ENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.SI
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupiéres — LE HAVRE
— - ■ . ■ ... —■ Téléphone 46.38 - - —
Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
M. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANVIC — Téléphone 60.18
- Chèques Postaux Rouen 6234 — - ' -
Fédération Régionale Havraise des Œuvres Laïques
DIMANCHE 20 NOVEMBRE 1932, à 9 h. 45
SALLE LORD-KITCHENER
M
N
LIBÉRALITÉS
Amis, qui rédigez vos dernières volontés,
songez à notre Fédération ; par le bien qu’el
le pourra faire, grâce à vos dons, c’est un peu
de vous-même qui survivra :
Formule à retenir.. — Je lègue à la Ligue
de l’Enseignement, 3, rue Récamier, Paris,
pour sa filiale, la Fédération Départementale
des Œuvres Laïques de la Seine-Inférieure,
une somme de nette de tous frais et
droits.
NOTE IMPORTANTE
Nous faisons paraître en même temps
que ce numéro 72 du mois de Novembre
1932, un numéro 72 bis de tirage réduit et
sur feuille simple, qui ne sera envoyé qu’à
raison de un exemplaire par Œuvre laï
que fédérée dans tout le Département. Un
certain nombre d’exemplaires resteront
en réserve entre les mains du Secrétaire
général à qui on pourra le réclamer en
cas de besoin.
SOMMAIRE DU N° 72 bis
Cinémathèque Départementale. — Organisa
tion. - Conditions de Cession. - Liste des
programmes pour 1932-1933. - Modèle de
demande. - Recommandations.
Vers une U.F.O.L.E.A. — Préparatifs pour
la Grande Manifestation Artistique de 1933
à Rouen avec les éléments de nos Œuvres
laïques.
Chronique Sportive. — Les heures qui pas
sent.
Vie Confédérale. — Compte-rendu des réu
nions du Conseil fédéral de la Ligue de l’En
seignement à Paris, les 2C et 27 Octobre
1932.
Le Scoutisme a l’Ecole. — line intéressante
réalisation.
Documentons-nous. — Choix de pièces pour
nos Amicales.
VIE CONFÉDÉRALE
-»0«-
Cooléilératioo des Œuvres Laïques
LIGUE de L’ENSEIGNEMENT
Le Conseil fédéral de la Ligue de l’Ensei
gnement s’est réuni à Paris, 3, rue Récamier,
les 26 et 27 Octobre, sous la présidence de
M. François Albert.
Les délégués de la Seine-Inférieure : M.
Candcllier pour le Conseil fédéral et M. Reau-
\ille pour l’U.F.O.L.E.P., étaient présents à
celte session.
Il est d’abord rendu compte de l’audience
accordée par M. le -Ministre de l’Education
nationale au bureau de la Ligue et des ques
tions soulevées au cours de cette audience.
Parmi les questions traitées au cours de cot
te session, deux intéressent particulièrement
notre région.
Léon BAUER
TAILLEUR
il2, Rue de la Mailleraye, LE HAVRE
(près la Rue de Paris)
VÊTEMENTS SUR MESURE
et tout Puits
V/////////////////////////1
IMPERMÉABLES
GABARDINES - MANTEAUX
Propagande laïque par le Cinéma. —
1 ai ianiermeduure ue m Ligue, 1a oeine-ln-
icneure est admise a participer .aux avantages
concédés par 1 Office cinématograpniquc ue
1 ans aux univres posl-scuianvs ue celle Aca-
uemie.
ne plus, afin d" coordonner la propagande,
par le cinéma, il est décidé que toutes les
cinémathèques de h rance Seront groupées au
sein die ia Confédération en un Olfice central
des Cinémathèques de France.
De cette iaçon, nous pourrons doter nos
Amicales de films spécialement édités en cou
iormité de notre iueai laïque.
Cette proposition signée de Roussillat (Creu
se), Cauvin (Lyon), Soleil (Puy-de-Dôme), et
Gandellier (Seine-Inférieure), est adoptée à l’u
nanimité.
Propagande laïque par le Journal. — La
Ligue a été sollicitée par deux nouveaux jour
naux pour intensifier sa propagande laïque et
faire une place à la rubrique sportive de PU.
F.O.L.E.P.
Cette question de la propagande motiva une
ample discussion tant en Commission que de
vaut le Conseil qui décida, finalement, de sur
seoir pour étude complémentaire.
Congrès en 1933. — La Ligue de l’Ensei
gnement décide, finalement, que le Congrès
pour ip33 se déroulera à Reims, pendant les
Fêles de la Pentecôte, Avignon restant qua
lifié pour 1934.
Les questions soumises à l’étude des Fédé
rations départementales sont :
i° - L’Education artistique dans les Œuvres
post-scolaires (rapporteur M. Luc, directeur-
adjoint d.e l’Enseignement technique).
2 0 - Les Internats laïques, modèles d’hygiè
ne (rapporteur, M. Chabot-Fontenay, inspec
teur général des Internats Primaires et des
Boursiers pupilles de la Nation du Départe
ment de la Seine).
Ces questions feront l’objet d’un supplé
ment à l’Action laïque (Brochure verte n° 22
bis).
Les éludes ou propositions devront parvenir
au Secrétariat de la Fédération avant le i cr
Mars, délai de rigueur.
Education physique. — Au cours de celle
même session, le statut définitif des compé
titions d’éducation physique fut adopté par
l’U.F.O.L.E.P. et par le Conseil fédéral, en
tenant compte des suggestions de la Haute-
Garonne et de la Seine-Inférieure.
11 fut décidé que les préliminaires et mou
vements imposés aux appareils seraient les
mêmes que ceux des Fédérations Gautier et
Amy.
Le pointage sera nominatif, afin de per
mettre le classement individuel et la présen
tation des Gymnastes, se fera par degrés.
Chaque Fédération pourra envoyer 6 délé
gations : pupilles garçons, pupilles filles, ju
niors scolaires garçons, juniors scolaires filles,
adultes hommes, adultes dames.
La Ligue accordera la prime kilométrique
pour 12 Gymnastes par Délégation ; le nom-
lire pourra on être porté à 18, lorsque la
Fédération organisatrice acceptera d’accorder
la prime kilométrique aux (i gymnastes en
supplément par Section.
Chaque Fédération fournira un membre du
Jury.
La leçon d’éducation physique restera obli
gatoire et comptera dans le classement par
Section, mais non dans le classement indi
viduel.
Enfin l’organisation d’une Fête de Nuit
sera envisagée avec primes aux Sections y par
ticipant.
Ce statut définitif semble devoir* donner sa
tisfaction aux demandes des Gymnastes.
La Coopération et la Ligue. — Sur la
demande de M. Roussillat, délégué à la Coo-
peration, le Conseil fédéral décide de surseoir,
jusqu’à nouvel ordre, à l’entrée de l’Office
central de la Coopération au sein de la Confé
dération des Œuvres laïques.
Education Artistique. — L’U.F.O.L.E.A.
s organise au sein de la Confédération des
Œuvres laïques et, sur la proposition de M.
Belliot (Seine-et-Oise) il est décidé d-’organiser
au sein de la Ligue une documentation sur
les œuvres à jouer (analyses de pièces) et l’on
envisage la création d’une Bibliothèque artis
tique ouverte à toutes les Fédérations.
11 est entendu que chaque Département dé
signera le Délégué le plus apte à collaborer
à l’établissement de cette documentation ap
pelée à rendre les plus grands services aux di
rigeants de nos Œuvres laïques.
Action laïque et Cartes confédérales..
— 11 est recommandé à toutes les Fédéra
tions :
i° - D'engager toutes leurs Amicales à s’a
bonner à l’Action laïque (5 francs) ;
2 0 - De faire prendre la carte confédérale
par tous leurs adhérents adultes.
Paul Bert et F. Buisson. — Au cours de
l’année ig33, la Ligue se propose de glorifier
la mémoire de F. Buisson et de Paul Bert, an
cours des Fêtes civiques ou Congrès et invite
ses Fédérations à s’inspirer de cette décision.
LA VIE_FÉDÊRALE
Cours Féminins
Dimanche 23 Octobre a eu lieu, a 1 Ecole de
la rue Raspail, la distribution annuelle des
Récompenses aux jeunes tilles ayant fréquente
les Cours fédéraux en 1901-1932. La cérémo
nie était placée soirs' ia présidence de M. Bas
son, inspecteur primaire honoraire, adjoint
au Maire, vice-président de la Fédération des
Œuvres laïques. M. Arnaudlizon était excusé.
Les personnes suivantes, par leur présence ont
montré l’intérêt qu’elles portent à notre œu
vre: Mmes Pi-mont, Boulingue, Grémont, Ba
silic, Serre, Gandellier, Fouldrin, Couroyer, du
Conseil d’administration, Mlle Gérard, direc
trice des Cours, Mlle Coatmellec, présidente
d’Amicale. MM. Salacrou, Vitteeoq, Longuet,
H. Lefebvre, Gandellier, Mongis, Pimont,
Beauville, Salle, Michel, membres du Conseil
d’administration, M. Larridon, professeur du
Cours de Sténographie et Mme Poupon, pro
fesseur de cuisine. Mmes les Directrices des
Ecoles des six cantons du Havre avaient été
invitées.
M. Risson, dans une allocution aimable cl
cordiale, félicita la Fédération et ses dirigeants
de leur persévérance dans l’organisation des
Cours. Il regretta la disparition momentanée
des Cours de chant et d’Fducation physique
qu’il a connus si prospères. Il formula l’es
poir d’une fréquentation plus nombreuse grâ
ce au concours de Mmes les Directrices d’E
cole qui ne peuvent pas se désintéresser du
recrutement des élèves. II adressa ses compli
ments aux élèves assidues du Cours de Sténo
graphie qui obtiennent d’excellents résultats
sous la direction de leur distingué professeur
M. Larridon qu’il remercia de se préoccuper
avec succès du placement de ses meilleures
élèves. Après un éloge bien mérité de Mme
Poupon, qui initie nos jeunes filles aux mé
thodes économiques d’une cuisine saine et
agréable, il affirme la nécessité pour les mè
res de famille de demain de connaître l’art de
bien nourrir leur famille, ce qui est le pre
mier secret de l’harmonie et du bonheur au
foyer. Il invita les lauréates à faire la plus
active propagande pour faire augmenter le
nombre des élèves, et demanda à l’assistance
de s’associer à lui pour remercier Mlle Gérard
de son dévouement à nos Cours féminins.
Mlle Gérard lut le palmarès ci-après et le.-*
jeunes filles vinrent choisir les récompense^
que leur travail et leur assiduité ont méritées.
PALMARÈS :
COURS DE STENOGRAPHIE
Professeur : M. Larridon.
Récompenses accordées aux jeunes filles
ayant suivi assidûment le Cours de Sténogra-
B. Ï1ELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
1101)!s à 114, rue de Normandie
Remise de 5 0/0 aux Membres de
l'Enseignement et aux Amicalistes.
Fédération Régionale Havraise des Œuvres laïques
• BAL DE SOCIÉTÉ ■
DIMANCHE 4 DÉCEMBRE 1932, à 14 h. 30
SALLE DES FÊTES de ja Rue Lord-Kitchener
ORCHESTRE MAURICE DUPRÉ
Entrée 4 francs.— Les Amicalistes peuvent se procurer des caries
dans les Amicales au prix de 3 francs.— Aucune réduction ne pourra
être consentie au Contrôle.
«MVfea*i»4*ft«a*«tfaaa*
EH
phie et ayant obtenu des résultats à l’examen
du 3o Juillet 1932 :
90 mots à lu minute. •— Simone Picard,
mention T. R. ; Suzanne Douville, mention
T. B. ; Andrée Cavelier.
80 mois à la minute. — Henriette Coutu
rier ; Simone Bréant ; Odette Cavelier.
60 mois à la minute. — Jacqueline Lesage,
mention ,T- R- i Alice Nez, mention R. ; Pau
lette Compagnon, mention R.
Epreuve théorique du degré scolaire en mê
la graphie. — Jeannine Lesage, mention B. ;
Marth Iiaugucl ; Madeleine Leroy.
COURS DE CUISINE
Professeur : Mme Poupon
Mlles Germaine Chencl ; Denise Lemaître;
\jarie-Loiiise Lemaître ; Madeleine Goubert ;
Jeanne Boennec ; Hélène Cauchard ; Simone
ialandain ; Simone Guillemot ; Suzanne Va-
ifiu; Renée Guichet; Alice Marie; Lugénie Ma
rie ; Rolande Tiennot ; Marie-Josèphe Dagorn ;
Hélène Coquerel ; Louise Coquerel ; Simone
Coquerel ; Andrée Clin; Françoise Gloaguen ;
Alberto Leroux.
TABLEAU D’HONNEUR
Nous relevons au « Journal Officiel » du 8
Novembre les noms suivants dans la liste des
personnes recevant la Médaille de l’Education
Physique.
Médaille d'Or. — M. Beauville, délégué
sportif de ia Fédération départementale des
OEuvres laïques.
Médaille d'argent. — M. Candelliek, pré
sident du P. L. Etoupiéres, M. Lecomte, se
crétaire général de P Amicale Octevillaise, M.
Hubert, ancien secrétaire de la Solidarité de
Gournay, M. Maire, président de l’Amicale
laïque de Montivilliers.
Médaille de Bronze. — Mlle Lagnion, moni
trice d’Fducation physique à l’Amicale Ras
pail, M. Cake, moniteur d’Fduealion physique
à Gournay.
Nous adressons nos bien sincères félicita
tions à nos excellents amis, dont les mérites
-ont connus et appréciés et qui sont parmi
les animateurs des Œuvres qui se soucient du
développement de l’Education physique dans
notre région havraise.
LE SCOUTISME A L’ECOLE
One réalisation intéressante
L'Ecole de May ville est la première école
de la Région havraise possédant une troupe
d’Eclaireurs : La Troupe du Sycomore, et une
meute de louveteaux : La Meute des Tilleuls,
rattachées à la Section du Havre des Eclaireurs
de France.
En Avril 1931, les chefs Eclaireurs de Fran
ce du Havre firent à l’Ecole une Conférence
avec projections et films, qui déchaîna l’en
thousiasme. En Mai suivant eut lieu la pre
mière réunion et à la Pentecôte un feu de
camp fort réussi réunit dans la cour les pa
rents et amis du Scoutisme et fut l’occasion
des premières promesses.
La jeune troupe eut la bonne fortune d’ê
tre confiée à un chef d’une grande valeur mo
rale, technique et pédagogique, le chef Meu
nier, le populaire « Loup soyeux » et à un
jeune chef de patrouille énergique, travail
leur et enthousiaste le jeune Léon Caney.
En Scoutisme, comme ailleurs, la troupe
vaut, ce que valent les chefs et le premier
\ souci des fondateurs de-troupe doit être de
s’assurer des' chefs de valeur puis d’en for
mer de nouveaux.
Dès le camp régional du i4 Juillet 1931,
à Ilonfleur, la jeune patrouille des Hirondelles
qui n’avait que trois mois d’existence, se
classait 7 me de Normandie sur 17 patrouilles
p: ésentes. Les couleurs de May ville furent re
présentées au camp des Alpes et toute la trou
pe passa une semaine à l’Exposition Coloniale
pour la somme de n5 francs, maximum, par
tète, voyage compris.
On songea dès Juillet à assurer aux jeunes
les plaisirs et les bienfaits du Scoutisme et
une meule fut créée sous la direction de la
cheftaine Caney. Le premier camp d’été eu!
lieu à Gruehet-le-Valusse. A la fête d’hiver,
Salle de la Lyre Havraise, les productions de
la meute des Tilleuls furent liés remarquées
et la commissaire régionale aux louveteaux
félicita vivement la cheftaine pour la te chic w
■ Hure de sa meute. Les louveteaux sortent ré
gulièrement 3 Jeudis sur 4 ; ils ont souvent
des réunions le Dimanche, un camp de va
cances d’une semaine. La gaîté est la reine de
leurs réunions. La cheftaine est allée celte
année au camp-école de Bierville (propriété
de Marc Sangnier) et ira l’an prochain à celui
île Cappy. Le louvetisme est pour elle une ex
cellente formation pédagogique.
Scouts et louveteaux se réunissent à l’Ecole
dans une salle libre, mais qui sert en même
temps à l’Amicale et à quelques autres Socié
tés amies, de sorte qu’ils ne peuvent l’air,éna-
ger cl la décorer à leur goût ; c’est là une
grave lacune. Les louveteaux ont un local très
exigu sous un escalier ; ils l’ont tapissé, dé
coré et y entassent tous leurs travaux.
Et maintenant quels sont les résultats mo
raux obtenus. Demandez aux parents : des
familles rajeunies par la gaîté scout. Là où
existait la mauvaise humeur bougonne cl ta
tillonne, se sont installés les chants et les
rires. Les scouts ont toujours quelque neuve
chanson a Fetude. La bonne humeur, a éclai
reur » n’est pas un mythe.
« S'il fait beau il faut sourire
Et s'il pleut nous alloius rire■ ! »
dit une chanson scoute...
Nous connaissons des scouts pour qui la
B. A., la bonne action journalière, est une
hantise. Une jeune éclaireuse de nos amies
(car, Mesdames, il y a aussi des Eclaireuses,
et qui sent admirables) fait sa B. A. d'une
manière qui ravit.
Donc le scoutisme améliore la conduite de
nos garçons ; chacun veut être « chic » et
s efforce de le devenir — l’effort condition du
progrès — Allez vivre chez nos scouts, un
beau Dimanche de sortie, vous direz si vous
entendez un seul gros mot, un seul. En'est-
11 de meme, dans toutes les réunions de nos
jeunes gens ?
Mais, direz-vous, le Scoutisme ne nuit-il
pas aux études ? Les palmarès du Lvcée, d -
I E. P. S., de l’Ecole primaire sont éloquents
à ce sujet et les parents peuvent être plein -
ment rassurés.
La laïcité la plus large est pratiquée. Des
parents ont demandé que leurs enfants vivent
à l’écart de toute idée religieuse, d’autres tien
nent à ce que leurs fils pratiquent. Toutes les
VÊTEMENTS
s. mi
i«, Rua Thlars
LE HAVRE
le GRAND BAZAR
à® havre — 121. Ry* 4* Part» — LE HAVRE
,, ‘i,u. X rffa
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