Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1932-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 décembre 1932 01 décembre 1932
Description : 1932/12/01 (N73)-1932/12/31. 1932/12/01 (N73)-1932/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9827116
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Sixième Année. — N° 73
Ce Journal ne doit pas être ver»ou
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
_
S. A. G. K» 3702
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité: M. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupières - LE HAVRE
JOURNAL. MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.SI
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
: - .".T--. Téléphone 46.38 'U . .. ■ ' —
♦
♦
Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
M. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANVIC
Téléphone 60.18
Chèques Postaux Rouen 6234
PERMANENCE
Les Œuvres fédérées sont informées
que depuis le 1 er Décembre 1932, la Per
manence est ouverte à l’Ecole de la rue
Dauphine, Le Havre, tous les jours de
14 heures à 17 h. 30, le Jeudi de 9 heures
à midi et de 14 heures à 16 heures, le
Samedi de 14 heures à 15 h. 30.
La Permanence ne sera jamais ouverte
pendant les vacances et congés de l’en
seignement primaire.
M. Louis Lefèvre, directeur d’Ecole ho
noraire, est chargé des services de la
permanence avec le titre de Secrétaire
administratif.
NOTE 1>E LA RÉDACTION
Nous informons les Sociétés qui font par
poste le service à leurs Sociétaires qu’un cer
tain nombre de journaux nous reviennent
avec les mentions : Inconnu ou Parti sans
laisser d'adresse. Il nous est impossible d’a
vertir les expéditeurs qui auraient pourtant
intérêt à être renseignés sur les motifs de cette
non distribution. Nous leur conseillons d’opé
rer comme certaines Amicales qui mettent leur
propre cachet sur la bande, ce qui nous per
met de les renseigner. Nous profitons aussi
de celle occasion pour rappeler que les bandes
n’ont besoin d’être timbrées qu’à 1 centime
jour le département et les départements limi
trophes.
MEDITATION
Quand on compare le nombre des Anciens
Elèyes qui ont fréquenté une Ecole au nom
bre de ceux qui restent inscrits sur les con
trôles de l’Amicale, on reste surpris et con
fondu. On est même quelque peu découragé
et on se demande avec émotion si l’œuvre
n’est pas vaine.
L’idéal serait en effet de voir tous ceux qui
ont reçu l’instruction dans le même établis
sement rester unis et travailler ensemble au
développement et au succès de la maison.
Mais pour de nombreuses, raisons il n’en est
pas ainsi. Telle é;ole qui a vu passer 5, 6, 7
et même 8.000 écoliers depuis son ouverture
déjà lointaine, n’en compte guère plus de
80 à 200 sur les contrôles de l’Amicale. D’a
bord, il est juste de tenir compte d’un déchet
important causé par les décès et les change
ai nts de domicile (quartier, village ou ville).
On pourrait répondre à ceux qui ont quitté
leur milieu natal qu’il leur est toujours loi
sible de rejoindre une Œuvre laïque en y
entrant au titre d’amis, ainsi que les statuts
leur en donnent à peu près partout la possi
bilité. On pourrait même leur dire que par la
qualité de membre honoraire, il leur serait
possible de garder un lien et d’aider à soute
nir l’Ecole qui les éleva. Mais pour eux, il y
a une excuse, si toutefois la morale l’admet :
« Loin des yeux, loin du cœur ». D’autre
part, il ne faut pas oublier que l’école publi
que est en même temps laïque, c’est-à-dire
qu’elle reçoit cVes enfants, qui deviennent des
hommes et des femmes, de toutes les opi
nions politiques, philosophiques ou religieu
ses. De sorte que, après leur sortie, quand
ils sont lancés dans la vie, ils peuvent entrer
dans des groupements où ils apprennent à
brûler ce qu’ils ont adoré et à combattre ce
qui les a défendu. Cela est peut-être la mar
que d’un défaut d’efficacité de l’enseignement
laïque, puisqu’ils n’ont pu être convaincus
du caractère de neutralité absolue de leur édu
cation première. L’Ecole a parfois (nous pour
rions dire souvent) réchauffé des serpents dans
son sein.
Mous mettrons à part aussi ceux qui ont
continué leurs éludes et qui ont appartenu suc-
Léon BAUER
TAILLEUR
lia, Rue de la Mailler aye, LE HAVRE
(près la Rue de Paris)
VÊTEMENTS SUR MESURE
et tout Faits
V/////////////////////////1
IMPERMÉABLES
GABARDINES - MANTEAUX
cessivemént à plusieurs établissements d’ins
truction. On conçoit qu’on ne puisse grever
son budget d’un nombre élevé de cotisations
superposées, d’autant plus que dans ce cas on
appartient souvent au groupement corr.spon-,
dant aux éludes les plus élevées que l’on a
faites.
Mais les autres qui représentent bien tout
de même 5o % de nos anciens élèves, que
deviennent-ils ?
Il y en a beaucoup qui sont attirés par les
innombrables sociétés qui foisonnent littéra
lement à l’heure actuelle, les unes d’origine
corporative, d’autres d’origine patronale, d’au
tres encore qui proviennent du besoin qu’ont
ics hommes de se grouper autour d’une
idée, d’un souvenir, d’une manie, d’une pas
sion. Sans compter que dans bien des cas,
faule de posséder l’esprit d’examen et de dis
cussion, ou subit l’influence de ceux qui ont
la foi et la volonté et qui cristallisent autour
d’eux les volontés et les courages. Il y a tant
de gens qui créent des sociétés sans nécessité
bien définie et c’est un lieu commun de ré
péter que presque tous les hommes aspirent
à être présidents, secrétaires ou administra
teurs de quelque chose. Auprès des grands
groupements qui ont véritablement un but
corporatif, social, intellectuel, scientifique,
que de poussières de sociétés à effectifs minus
cules et sans intérêt, que le besoin de justi-
fii r leur existence conduit à faire exactement la
même chose que tant d’autres qui les ont de
vancées. Emiettement des forces, des effectifs,
des ressources, de l’action qui conduit à l'inu
tilité et à l’impuissance, toujours au nom de
grands principes, avec des discours creux et
redondants !
tri ce qui concerne particulièrement les
femmes, moins sollicitées par les sociétés di
verses auxquelles nous faisons allusion, pour
quoi oublient-elles souvent le chemin de leur
Amicale où elles goûtèrent pendant leur ado-
j h .-ccnce les joies les plus saines et les plus
| pures ? Le mariage est dans presque tous les
cas le grand coupable. Quand on est mariée,
peut-on sans déchoir, continuer à s’intéresser
à ce qui semble ne s’adresser qu’à l’enfance ?
L’Amicale, n’est-ce pas, c’est l’Ecole, et l’E
cole, c’est l’enfance... El puis, quand on esl
mariée, il convient d’être économe, et l’Ami
cale demande une cotisation. Enfin, et sur-
bad, il y a le mari. Lui seul se réserve le
droit d’appartenir aux groupements. Pauvres,
pauvres femmes, qui n’avez plus le droit d’ai
mer quoi que ce soit, parce que; vous vous
êtes donné un maîlre !
Nous avons eu la curiosité de faire la sta
tistique suivante.
Une Amicale, créée en 1904 a compté de
1904 à 1914 une moyenne de 90 sociétaires
actifs, de 1918 à 1921 une moyenne de 4o et
de 1921 à 1902 le nombre a toujours cru de
4o à i45.
Le nombre des pupilles (qui devrait être la
pépinière du recrutement) a varié depuis 1921,
de fio à 220. 4o pupilles quittent l’école cha
que année et sur ce nombre 25 seulement de-
\ ii nnent membres actifs.
Si tous les sociétaires inscrits depuis 1902
élaient restés cotisants, il y en aurait aujour-
d Lui 810 au lieu de 145. Nous ne parlons
bien entendu que de ceux qui ont appartenu
réellement aux cadres. Le plus ancien Socié
taire compte 10 ans et bat ainsi le record.
Les anciens élèves de l’Ecole pour la même
période 1092-1932 est 3-75o.
Voilà des chiffres qui ont leur éloquece.
Les io4 groupements laïques de notre Fédé
ration comptent à l’heure présente environ
18.000 membres. Si le manque de fidélité et
de persévérance, n’intervenait pour contrarier
le recrutement de nos œuvres, c’est 90.000
que nous serions, et si tous ceux qui devraient
en tout état de cause rejoindre normalement
le gros de nos troupes laïques sans aucune
déperdition, n’étaient perdus par suite d’indif
férence, de désaffection ou d’égoïsme nous
parlerions de 5oo.ooo.
Faut-il se décourager et proclamer l’inuti
lité de notre oeuvre post-scolaire ? Loin de
la. Il faut, au contraire puiser dans les cons
tatations que nous avons faites ensemble la
volonté de faire toujours plus et toujours
mieux, mais ne pas perdre de vue la néces
sité d’un recrutement actif et persévérant.
L’œuvre est belle et ce n’est pas parce qu’el
le ne porte pas tous ses fruits qu’il faut l’a
bandonner.
P. A.
Un Groupement sans sociétaires, ni cotisa
tions n’est cju’un fantôme de Société.
*
* *
AM IC ALI ST ES
USEZ
« LES HEURES NOUVELLES »
LA VIEJFÉDERALE
CONSEIL D ’ADMINISTRATION
du 17 Novembre 1932
Lieu : Lord-Kitchener, 20 h. 45.
Présidence : M. Arnaudtizon.
Présents : Mlle Gérard, MM. Arnaudtizon,
Beuzeboc, Binot, Candellier, Hubert, Lecom
te, Longuet R., Malot, Maire, Michel, Mongis,
Risson, Roussel.
Excusés : Mmes Basilic, Boulingue, Candel
lier, Fouldrin, Grémont, MM. Beauville, Bres-
son, Capperon, Longuet G., Mazuay, Salacrou,
Sautreuil.
Affaire du Rec-de-Mortagne. — Par ju
gement rendu le 28 Octobre, M. Desbois,
agissant pour l’Amicale ayant son siège social
à l’école, obtient gain de cause. Les biens de
l’Amicale ancienne demeurent acquis à la
fraction demeurée au siège social, les adver
saires étant condamnés aux dépens.
Propositions budgétaires. — Le projet de
budget de la Commission sportive prévoit
10.700 francs de dépenses et 2.5oo francs de
recettes. II devra être remanié pour équilibré
ou limitation du déficit à 5oo francs.
M. Roussel, trésorier, insiste pour qu’à des
dépenses accrues correspondent toujours des
créations de recettes.
M. Maire propose de trouver des recettes
dans l’organisation de kermesses dans plu
sieurs quartiers du Havre. M. Risson signale
que l’expérience doit mettre en garde contre
la certitude du succès financier des kermesses.
M. Arnaudtizon craint de porter atteinte aux
intérêts particuliers des Comités de quartier
et des Amicales. Il retient cependant l’idée
d’une Kermesse unique à réaliser dans le futur
Hall des Expositions ; elle sera soumise à
l’Assemblée générale.
Terrains de Jeux et Courts de Tennis.
— La Commission sportive demande la réali
sation de ces deux projets (vœu du Congrès
de 1932). M. Beauville est chargé d’une en
quête tendant à faire savoir dans quelles con
ditions on pourrait obtenir des fonds du Pari
mutuel.
Commission Médicale. — La même Com
mission demande la création d’une Commis
sion médicale pour éclairer et guider l’œuvre
d’Education physique. Une démarqhe sera
faite auprès du Docteur Pcrrigault.
Salle pour la pratique du Basket-Ball.
— M. Arnaudtizon ne pense pas qu’on puisse
du point de vue financier, envisager cette
construction. Mais le Hall des Expositions en
constructinn nous donnera peut-être le moyen
de réaliser cette idée.
Renouvellement du C. A. — En dehors
des membres sortants et rééligibles, il est né
cessaire de pourvoir au remplacement de M.
Mazuay et de Mlle Ilériché, démissionnaires
et de M. Lefebvre de Fécamp, décédé. Un
membre non démissionnaire mais qui n’a ja
mais siégé en raison de sa résidence éloignée
sera peut-être à remplacer si l’Assemblée gé
nérale le juge à propos. Plusieurs personnes
seront pressenties pour poser leur candidature.
Cinémathèque. — Le règlement définitif
du fonctionnement a paru au numéro 72 bis
des « Petites A ». M. Candellier met le Con
seil au courant des. étapes de cette réalisation.
M. Mongis donne lecture du rapport de la
Commission.
Permanence et Secrétariat administra
tif. — Le local ne peut être établi à l’Ecole
me de Normandie ni à l’Ecole rue Gustave-
Flaubert. Dans un avenir assez proche, il sera
sans doute fixé dans celle dernière Ecole. A
titre provisoire et après accord obtenu de la
directrice, de l’Inspecteur primaire et de la
Municipalité, la permanence sera organisée
dès le i er Décembre dans une salle de l’Ecole
Dauphine.
B. liELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 DIS à 114, rue de Normandie
r
Fédération Régionale Havraise ieslŒuvres Laïques
DIMANCHE 22 JANVIER 1933, à 14 h. 30
N
Salle des Fûtes de l’Ecole rue Raspail
AUDITION MUSICALES
“ HISTORIQUE DE LA MÉLODIE FRANÇAISE ”
avec le concours du Professeur virtuose
ANDRÉ LAUMONIER
du Consetiyatoine ftational de Musique
et de Mesdames CRAIGNON, cantatrice et JT T- MERCIER, pianiste
v.
Nota. — A l’issue de l’audition, une SAUTERIE sera organisée
avec le concours d’un des meilleurs Orchestres havrais.
J
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
M. Lefèvre Louis, directeur d’Ecole hono
raire, a accepté le poste de Secrétaire admi
nistratif sous réserve de précisions touchant à
sa fonction. L’Assemblée générale sera appelée
à ratifier la nomination de M. Lefèvre, après
un appel à d’autres candidatures éventuelles.
Questions diverses. — Une proposition de
Colis de Noël à envoyer aux Ecoles patronnées
par nos Amicales n’est pas retenue.
Une suggestion tendant à grouper les com
mandes d achat de vêlements pour obtenir des
prix de gros est favorablement accueillie, mais
la question sera tranchée par l’Assemblée gé
nérale.
Des échanges do vues ont lieu sur les
moyens propres à toucher le plus efficacement
possible les Sociétés laïques à fédérer.
ASSEMBLEE GENERALE
dn 20 Novembre 1932
L’Assemblée générale a eu lieu le Dimanche
20 Novembre 1932, à l’Ecole Jcan-Macé, sous
la présidence de M. Arnaudtizon.
55 délégués représentent leurs groupements.
Le procès-verbal de la précédente séance est
adopte à l’unanimité.
Par acclamations et sur la proposition de M.
R. Longuet, M. Arnaudtizon esl nommé pré
sident de la Fédération régionale havraise des
Œuvres laïques pour l’année 1932-1933.
Compte-rendu financier. — M. Roussel, tré
sorier, fait approuver ses comptes financiers,
arrêtés au 20 Novembre et reconnus exacts
par la Commission d’apurement.
L’Assemblée générale décide que pour l’an
née 1932-1933 les crédits mis à la disposition
des Commissions seront les mêmes qu’en ig3i-
02. loute dépense nouvelle devra correspondre
a une recette équivalente.
cinémathèque. — M. Mongis rend compte
à l’Assemblée générale de l’organisation pré
vue pour les Films Standard et demande à la
Commission de faire une enquête près des
Amicales pour connaître leurs besoins en ce
qui concerne le film 17 m. 5. Une circulaire
sera envoyée à cet effet à toutes les Amicales.
D’autre part l’Office de Paris devra poursui
vre ses pourparlers avec les diverses firmes
commerciales pour obtenir des conditions aus
si avantageuses pour leS usagers de films de
17 m. 5.
Permanence. — M. Arnaudtizon rend comp
te des démarches faites pour obtenir un local
de permanence dans une Ecole de la Ville.
Deux projets n’ont pu obtenir satisfaction,
Normandie et Gustave-Flaubert.
En ce qui concerne Gustave-Flaubert, une
demande sera faite par le Président pour ob
tenir que le Bureau du Directeur et 2 salles
du rez-de-chaussée, soient réservés à la Fédé
ration pour y installer sa permanence lorsque
cet immeuble deviendra vacant.
En attendant cette solution, l’Assemblée gé
nérale décide d’installer provisoirement cette
Permanence dans la salle de réunion de l’E
cole rue Dauphine et remercie la Directrice,
Mme Fouldrin, d’avoir bien voulu accueillir
aussi favorablement la permanence des Œu
vres laïques de la région du Havre et d’Yvetot.
Secrétaire administratif. — Une seule candi
dature étant parvenue au bureau, celle de M.
Lefèvre Louis, l’Assemblée générale décide de
lui confier le Secrétariat administratif. Ses at
tributions seront fixées par le Réglement iii-
téçieur.
Le Président fera installer le téléphone dans
ce nouveau service.
Affairé du Dec-de-Mortagne. — M. le Prési
dent rend compte île l’action exercée par la
Fédération dans l’affaire du Rec-de-Mortagne
et ses déclarations montrent combien la Fédé
ration a le souci de défendre les Œuvres laï
ques).
Création de Ressources. — En dehors des
subventions, l’Assemblée générale retient la
proposition faite par MM. Maire et Langlel
d’organiser 2 Kermesses en 1933.
i° - Une au Hall des Expositions ;
2 0 - Une autre au Haut-Graville.
Propagande Laïque. .. La liste, arrêtée par
le C. A. des Sociétés à fédérer est approuvée
par l’Assemblée Générale. 11 sera fait une’ let
tre spéciale et pour faciliter ce travail, M. Ar
naudtizon fera donner une machine à écrire
à la Fédération.
Colis de Noël. — La proposition de l’envoi
d’un colis à chaque Amicale, n’a pas été rete
nue par le C. A.
Achats en commun. — MM. Maire et Le-
conts préconisent l’organisation des achats en
commun par les soins de la Fédération en ce
qui concerne les Arbres de Noël et le Secours
immédiat.
La queslion esl renvoyée au Bureau pour
étude.
Organisation des Fêtes laïques. — M. Lan-
glct s’élève contre les frais écrasants que doi
vent supporter les Amicales qui désirent orga
niser une Fête dans une Salle municipale.
L’Assemblée générale charge son Président,
i° - D’obtenir pour les Amicales laïques, les
mêmes avantages que pour les Sociétés de Se
cours mutuels ; les produits de ces fêtes ser
vant à alimenter les Caisses de bienfaisance et
de Secours immédiat de l’Ecole, etc...
2 0 - Qu’au cours de ces manifestations, les
Amicales soient libres d’organiser au béné
fice de leur caisse, buvette, vente de pochettes,
de friandises, etc., le produit du vestiaire res
tant le bénéfice du Gardien de la salle.
Election des Membres du Conseil. — Seul
élus : MM. Longuet R., Pimont, Beuzeboc,
Michel (du Havre), Mongis, Malot, Maire, Fa-
vrel, Michel (d’IIarfieur), Mmes Cauvin, Cou-
royer, Plante, Hervieu.
Récompense accordée à Mlle Gérard. — M.
le Président est chargé par M. le Député-Maire
du Havre, de remettre à Mlle Gérard, direc
trice honoraire et directrice des Cours de la
Fédération, la Médaille d'Argent, grand mo-
VÊTEMENTS
(S, Rus ThUrs
LE HAVIE
BIEN
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IB GRAND E* A
* U HAVRE - 121, Ru* 4»
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Ce Journal ne doit pas être ver»ou
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S. A. G. K» 3702
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales et des Œuvres Laïques
Publicité: M. A. CANDELLIER
Ecole Rue des Etoupières - LE HAVRE
JOURNAL. MENSUEL
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE - Tél. 96.SI
Adresse du Secrétaire Général de la Fédération ;
M. CANDELLIER, École des Etoupières — LE HAVRE
: - .".T--. Téléphone 46.38 'U . .. ■ ' —
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Adresse du Trésorier Général de la Fédération :
M. ROUSSEL, 36, Rue Sadi-Carnot — SANVIC
Téléphone 60.18
Chèques Postaux Rouen 6234
PERMANENCE
Les Œuvres fédérées sont informées
que depuis le 1 er Décembre 1932, la Per
manence est ouverte à l’Ecole de la rue
Dauphine, Le Havre, tous les jours de
14 heures à 17 h. 30, le Jeudi de 9 heures
à midi et de 14 heures à 16 heures, le
Samedi de 14 heures à 15 h. 30.
La Permanence ne sera jamais ouverte
pendant les vacances et congés de l’en
seignement primaire.
M. Louis Lefèvre, directeur d’Ecole ho
noraire, est chargé des services de la
permanence avec le titre de Secrétaire
administratif.
NOTE 1>E LA RÉDACTION
Nous informons les Sociétés qui font par
poste le service à leurs Sociétaires qu’un cer
tain nombre de journaux nous reviennent
avec les mentions : Inconnu ou Parti sans
laisser d'adresse. Il nous est impossible d’a
vertir les expéditeurs qui auraient pourtant
intérêt à être renseignés sur les motifs de cette
non distribution. Nous leur conseillons d’opé
rer comme certaines Amicales qui mettent leur
propre cachet sur la bande, ce qui nous per
met de les renseigner. Nous profitons aussi
de celle occasion pour rappeler que les bandes
n’ont besoin d’être timbrées qu’à 1 centime
jour le département et les départements limi
trophes.
MEDITATION
Quand on compare le nombre des Anciens
Elèyes qui ont fréquenté une Ecole au nom
bre de ceux qui restent inscrits sur les con
trôles de l’Amicale, on reste surpris et con
fondu. On est même quelque peu découragé
et on se demande avec émotion si l’œuvre
n’est pas vaine.
L’idéal serait en effet de voir tous ceux qui
ont reçu l’instruction dans le même établis
sement rester unis et travailler ensemble au
développement et au succès de la maison.
Mais pour de nombreuses, raisons il n’en est
pas ainsi. Telle é;ole qui a vu passer 5, 6, 7
et même 8.000 écoliers depuis son ouverture
déjà lointaine, n’en compte guère plus de
80 à 200 sur les contrôles de l’Amicale. D’a
bord, il est juste de tenir compte d’un déchet
important causé par les décès et les change
ai nts de domicile (quartier, village ou ville).
On pourrait répondre à ceux qui ont quitté
leur milieu natal qu’il leur est toujours loi
sible de rejoindre une Œuvre laïque en y
entrant au titre d’amis, ainsi que les statuts
leur en donnent à peu près partout la possi
bilité. On pourrait même leur dire que par la
qualité de membre honoraire, il leur serait
possible de garder un lien et d’aider à soute
nir l’Ecole qui les éleva. Mais pour eux, il y
a une excuse, si toutefois la morale l’admet :
« Loin des yeux, loin du cœur ». D’autre
part, il ne faut pas oublier que l’école publi
que est en même temps laïque, c’est-à-dire
qu’elle reçoit cVes enfants, qui deviennent des
hommes et des femmes, de toutes les opi
nions politiques, philosophiques ou religieu
ses. De sorte que, après leur sortie, quand
ils sont lancés dans la vie, ils peuvent entrer
dans des groupements où ils apprennent à
brûler ce qu’ils ont adoré et à combattre ce
qui les a défendu. Cela est peut-être la mar
que d’un défaut d’efficacité de l’enseignement
laïque, puisqu’ils n’ont pu être convaincus
du caractère de neutralité absolue de leur édu
cation première. L’Ecole a parfois (nous pour
rions dire souvent) réchauffé des serpents dans
son sein.
Mous mettrons à part aussi ceux qui ont
continué leurs éludes et qui ont appartenu suc-
Léon BAUER
TAILLEUR
lia, Rue de la Mailler aye, LE HAVRE
(près la Rue de Paris)
VÊTEMENTS SUR MESURE
et tout Faits
V/////////////////////////1
IMPERMÉABLES
GABARDINES - MANTEAUX
cessivemént à plusieurs établissements d’ins
truction. On conçoit qu’on ne puisse grever
son budget d’un nombre élevé de cotisations
superposées, d’autant plus que dans ce cas on
appartient souvent au groupement corr.spon-,
dant aux éludes les plus élevées que l’on a
faites.
Mais les autres qui représentent bien tout
de même 5o % de nos anciens élèves, que
deviennent-ils ?
Il y en a beaucoup qui sont attirés par les
innombrables sociétés qui foisonnent littéra
lement à l’heure actuelle, les unes d’origine
corporative, d’autres d’origine patronale, d’au
tres encore qui proviennent du besoin qu’ont
ics hommes de se grouper autour d’une
idée, d’un souvenir, d’une manie, d’une pas
sion. Sans compter que dans bien des cas,
faule de posséder l’esprit d’examen et de dis
cussion, ou subit l’influence de ceux qui ont
la foi et la volonté et qui cristallisent autour
d’eux les volontés et les courages. Il y a tant
de gens qui créent des sociétés sans nécessité
bien définie et c’est un lieu commun de ré
péter que presque tous les hommes aspirent
à être présidents, secrétaires ou administra
teurs de quelque chose. Auprès des grands
groupements qui ont véritablement un but
corporatif, social, intellectuel, scientifique,
que de poussières de sociétés à effectifs minus
cules et sans intérêt, que le besoin de justi-
fii r leur existence conduit à faire exactement la
même chose que tant d’autres qui les ont de
vancées. Emiettement des forces, des effectifs,
des ressources, de l’action qui conduit à l'inu
tilité et à l’impuissance, toujours au nom de
grands principes, avec des discours creux et
redondants !
tri ce qui concerne particulièrement les
femmes, moins sollicitées par les sociétés di
verses auxquelles nous faisons allusion, pour
quoi oublient-elles souvent le chemin de leur
Amicale où elles goûtèrent pendant leur ado-
j h .-ccnce les joies les plus saines et les plus
| pures ? Le mariage est dans presque tous les
cas le grand coupable. Quand on est mariée,
peut-on sans déchoir, continuer à s’intéresser
à ce qui semble ne s’adresser qu’à l’enfance ?
L’Amicale, n’est-ce pas, c’est l’Ecole, et l’E
cole, c’est l’enfance... El puis, quand on esl
mariée, il convient d’être économe, et l’Ami
cale demande une cotisation. Enfin, et sur-
bad, il y a le mari. Lui seul se réserve le
droit d’appartenir aux groupements. Pauvres,
pauvres femmes, qui n’avez plus le droit d’ai
mer quoi que ce soit, parce que; vous vous
êtes donné un maîlre !
Nous avons eu la curiosité de faire la sta
tistique suivante.
Une Amicale, créée en 1904 a compté de
1904 à 1914 une moyenne de 90 sociétaires
actifs, de 1918 à 1921 une moyenne de 4o et
de 1921 à 1902 le nombre a toujours cru de
4o à i45.
Le nombre des pupilles (qui devrait être la
pépinière du recrutement) a varié depuis 1921,
de fio à 220. 4o pupilles quittent l’école cha
que année et sur ce nombre 25 seulement de-
\ ii nnent membres actifs.
Si tous les sociétaires inscrits depuis 1902
élaient restés cotisants, il y en aurait aujour-
d Lui 810 au lieu de 145. Nous ne parlons
bien entendu que de ceux qui ont appartenu
réellement aux cadres. Le plus ancien Socié
taire compte 10 ans et bat ainsi le record.
Les anciens élèves de l’Ecole pour la même
période 1092-1932 est 3-75o.
Voilà des chiffres qui ont leur éloquece.
Les io4 groupements laïques de notre Fédé
ration comptent à l’heure présente environ
18.000 membres. Si le manque de fidélité et
de persévérance, n’intervenait pour contrarier
le recrutement de nos œuvres, c’est 90.000
que nous serions, et si tous ceux qui devraient
en tout état de cause rejoindre normalement
le gros de nos troupes laïques sans aucune
déperdition, n’étaient perdus par suite d’indif
férence, de désaffection ou d’égoïsme nous
parlerions de 5oo.ooo.
Faut-il se décourager et proclamer l’inuti
lité de notre oeuvre post-scolaire ? Loin de
la. Il faut, au contraire puiser dans les cons
tatations que nous avons faites ensemble la
volonté de faire toujours plus et toujours
mieux, mais ne pas perdre de vue la néces
sité d’un recrutement actif et persévérant.
L’œuvre est belle et ce n’est pas parce qu’el
le ne porte pas tous ses fruits qu’il faut l’a
bandonner.
P. A.
Un Groupement sans sociétaires, ni cotisa
tions n’est cju’un fantôme de Société.
*
* *
AM IC ALI ST ES
USEZ
« LES HEURES NOUVELLES »
LA VIEJFÉDERALE
CONSEIL D ’ADMINISTRATION
du 17 Novembre 1932
Lieu : Lord-Kitchener, 20 h. 45.
Présidence : M. Arnaudtizon.
Présents : Mlle Gérard, MM. Arnaudtizon,
Beuzeboc, Binot, Candellier, Hubert, Lecom
te, Longuet R., Malot, Maire, Michel, Mongis,
Risson, Roussel.
Excusés : Mmes Basilic, Boulingue, Candel
lier, Fouldrin, Grémont, MM. Beauville, Bres-
son, Capperon, Longuet G., Mazuay, Salacrou,
Sautreuil.
Affaire du Rec-de-Mortagne. — Par ju
gement rendu le 28 Octobre, M. Desbois,
agissant pour l’Amicale ayant son siège social
à l’école, obtient gain de cause. Les biens de
l’Amicale ancienne demeurent acquis à la
fraction demeurée au siège social, les adver
saires étant condamnés aux dépens.
Propositions budgétaires. — Le projet de
budget de la Commission sportive prévoit
10.700 francs de dépenses et 2.5oo francs de
recettes. II devra être remanié pour équilibré
ou limitation du déficit à 5oo francs.
M. Roussel, trésorier, insiste pour qu’à des
dépenses accrues correspondent toujours des
créations de recettes.
M. Maire propose de trouver des recettes
dans l’organisation de kermesses dans plu
sieurs quartiers du Havre. M. Risson signale
que l’expérience doit mettre en garde contre
la certitude du succès financier des kermesses.
M. Arnaudtizon craint de porter atteinte aux
intérêts particuliers des Comités de quartier
et des Amicales. Il retient cependant l’idée
d’une Kermesse unique à réaliser dans le futur
Hall des Expositions ; elle sera soumise à
l’Assemblée générale.
Terrains de Jeux et Courts de Tennis.
— La Commission sportive demande la réali
sation de ces deux projets (vœu du Congrès
de 1932). M. Beauville est chargé d’une en
quête tendant à faire savoir dans quelles con
ditions on pourrait obtenir des fonds du Pari
mutuel.
Commission Médicale. — La même Com
mission demande la création d’une Commis
sion médicale pour éclairer et guider l’œuvre
d’Education physique. Une démarqhe sera
faite auprès du Docteur Pcrrigault.
Salle pour la pratique du Basket-Ball.
— M. Arnaudtizon ne pense pas qu’on puisse
du point de vue financier, envisager cette
construction. Mais le Hall des Expositions en
constructinn nous donnera peut-être le moyen
de réaliser cette idée.
Renouvellement du C. A. — En dehors
des membres sortants et rééligibles, il est né
cessaire de pourvoir au remplacement de M.
Mazuay et de Mlle Ilériché, démissionnaires
et de M. Lefebvre de Fécamp, décédé. Un
membre non démissionnaire mais qui n’a ja
mais siégé en raison de sa résidence éloignée
sera peut-être à remplacer si l’Assemblée gé
nérale le juge à propos. Plusieurs personnes
seront pressenties pour poser leur candidature.
Cinémathèque. — Le règlement définitif
du fonctionnement a paru au numéro 72 bis
des « Petites A ». M. Candellier met le Con
seil au courant des. étapes de cette réalisation.
M. Mongis donne lecture du rapport de la
Commission.
Permanence et Secrétariat administra
tif. — Le local ne peut être établi à l’Ecole
me de Normandie ni à l’Ecole rue Gustave-
Flaubert. Dans un avenir assez proche, il sera
sans doute fixé dans celle dernière Ecole. A
titre provisoire et après accord obtenu de la
directrice, de l’Inspecteur primaire et de la
Municipalité, la permanence sera organisée
dès le i er Décembre dans une salle de l’Ecole
Dauphine.
B. liELLET
Photographe des Dames
et des Enfants
110 DIS à 114, rue de Normandie
r
Fédération Régionale Havraise ieslŒuvres Laïques
DIMANCHE 22 JANVIER 1933, à 14 h. 30
N
Salle des Fûtes de l’Ecole rue Raspail
AUDITION MUSICALES
“ HISTORIQUE DE LA MÉLODIE FRANÇAISE ”
avec le concours du Professeur virtuose
ANDRÉ LAUMONIER
du Consetiyatoine ftational de Musique
et de Mesdames CRAIGNON, cantatrice et JT T- MERCIER, pianiste
v.
Nota. — A l’issue de l’audition, une SAUTERIE sera organisée
avec le concours d’un des meilleurs Orchestres havrais.
J
Remise de 5 o/o aux Membres de
VEnseignement et aux Amicalistes.
M. Lefèvre Louis, directeur d’Ecole hono
raire, a accepté le poste de Secrétaire admi
nistratif sous réserve de précisions touchant à
sa fonction. L’Assemblée générale sera appelée
à ratifier la nomination de M. Lefèvre, après
un appel à d’autres candidatures éventuelles.
Questions diverses. — Une proposition de
Colis de Noël à envoyer aux Ecoles patronnées
par nos Amicales n’est pas retenue.
Une suggestion tendant à grouper les com
mandes d achat de vêlements pour obtenir des
prix de gros est favorablement accueillie, mais
la question sera tranchée par l’Assemblée gé
nérale.
Des échanges do vues ont lieu sur les
moyens propres à toucher le plus efficacement
possible les Sociétés laïques à fédérer.
ASSEMBLEE GENERALE
dn 20 Novembre 1932
L’Assemblée générale a eu lieu le Dimanche
20 Novembre 1932, à l’Ecole Jcan-Macé, sous
la présidence de M. Arnaudtizon.
55 délégués représentent leurs groupements.
Le procès-verbal de la précédente séance est
adopte à l’unanimité.
Par acclamations et sur la proposition de M.
R. Longuet, M. Arnaudtizon esl nommé pré
sident de la Fédération régionale havraise des
Œuvres laïques pour l’année 1932-1933.
Compte-rendu financier. — M. Roussel, tré
sorier, fait approuver ses comptes financiers,
arrêtés au 20 Novembre et reconnus exacts
par la Commission d’apurement.
L’Assemblée générale décide que pour l’an
née 1932-1933 les crédits mis à la disposition
des Commissions seront les mêmes qu’en ig3i-
02. loute dépense nouvelle devra correspondre
a une recette équivalente.
cinémathèque. — M. Mongis rend compte
à l’Assemblée générale de l’organisation pré
vue pour les Films Standard et demande à la
Commission de faire une enquête près des
Amicales pour connaître leurs besoins en ce
qui concerne le film 17 m. 5. Une circulaire
sera envoyée à cet effet à toutes les Amicales.
D’autre part l’Office de Paris devra poursui
vre ses pourparlers avec les diverses firmes
commerciales pour obtenir des conditions aus
si avantageuses pour leS usagers de films de
17 m. 5.
Permanence. — M. Arnaudtizon rend comp
te des démarches faites pour obtenir un local
de permanence dans une Ecole de la Ville.
Deux projets n’ont pu obtenir satisfaction,
Normandie et Gustave-Flaubert.
En ce qui concerne Gustave-Flaubert, une
demande sera faite par le Président pour ob
tenir que le Bureau du Directeur et 2 salles
du rez-de-chaussée, soient réservés à la Fédé
ration pour y installer sa permanence lorsque
cet immeuble deviendra vacant.
En attendant cette solution, l’Assemblée gé
nérale décide d’installer provisoirement cette
Permanence dans la salle de réunion de l’E
cole rue Dauphine et remercie la Directrice,
Mme Fouldrin, d’avoir bien voulu accueillir
aussi favorablement la permanence des Œu
vres laïques de la région du Havre et d’Yvetot.
Secrétaire administratif. — Une seule candi
dature étant parvenue au bureau, celle de M.
Lefèvre Louis, l’Assemblée générale décide de
lui confier le Secrétariat administratif. Ses at
tributions seront fixées par le Réglement iii-
téçieur.
Le Président fera installer le téléphone dans
ce nouveau service.
Affairé du Dec-de-Mortagne. — M. le Prési
dent rend compte île l’action exercée par la
Fédération dans l’affaire du Rec-de-Mortagne
et ses déclarations montrent combien la Fédé
ration a le souci de défendre les Œuvres laï
ques).
Création de Ressources. — En dehors des
subventions, l’Assemblée générale retient la
proposition faite par MM. Maire et Langlel
d’organiser 2 Kermesses en 1933.
i° - Une au Hall des Expositions ;
2 0 - Une autre au Haut-Graville.
Propagande Laïque. .. La liste, arrêtée par
le C. A. des Sociétés à fédérer est approuvée
par l’Assemblée Générale. 11 sera fait une’ let
tre spéciale et pour faciliter ce travail, M. Ar
naudtizon fera donner une machine à écrire
à la Fédération.
Colis de Noël. — La proposition de l’envoi
d’un colis à chaque Amicale, n’a pas été rete
nue par le C. A.
Achats en commun. — MM. Maire et Le-
conts préconisent l’organisation des achats en
commun par les soins de la Fédération en ce
qui concerne les Arbres de Noël et le Secours
immédiat.
La queslion esl renvoyée au Bureau pour
étude.
Organisation des Fêtes laïques. — M. Lan-
glct s’élève contre les frais écrasants que doi
vent supporter les Amicales qui désirent orga
niser une Fête dans une Salle municipale.
L’Assemblée générale charge son Président,
i° - D’obtenir pour les Amicales laïques, les
mêmes avantages que pour les Sociétés de Se
cours mutuels ; les produits de ces fêtes ser
vant à alimenter les Caisses de bienfaisance et
de Secours immédiat de l’Ecole, etc...
2 0 - Qu’au cours de ces manifestations, les
Amicales soient libres d’organiser au béné
fice de leur caisse, buvette, vente de pochettes,
de friandises, etc., le produit du vestiaire res
tant le bénéfice du Gardien de la salle.
Election des Membres du Conseil. — Seul
élus : MM. Longuet R., Pimont, Beuzeboc,
Michel (du Havre), Mongis, Malot, Maire, Fa-
vrel, Michel (d’IIarfieur), Mmes Cauvin, Cou-
royer, Plante, Hervieu.
Récompense accordée à Mlle Gérard. — M.
le Président est chargé par M. le Député-Maire
du Havre, de remettre à Mlle Gérard, direc
trice honoraire et directrice des Cours de la
Fédération, la Médaille d'Argent, grand mo-
VÊTEMENTS
(S, Rus ThUrs
LE HAVIE
BIEN
r
IB GRAND E* A
* U HAVRE - 121, Ru* 4»
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