Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1927-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 septembre 1927 01 septembre 1927
Description : 1927/09/01 (N9)-1927/09/30. 1927/09/01 (N9)-1927/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826476
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Première Année. — N° 9
Ce Journal ne doit pas être vend
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Septembre 1927
Organe de la Fédération
Publicité : ni. e. vittecoq des Amicales
103 rue Césaire-Oursel - SANVIC
JOURNAL NÆ
Régionale
Laïques
ENSUE
Havraise
Rédaction : (VI. IVI. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE
Un peu d’histoire
1901.1087
L'idée première d’une Fédération
dés "Amicales fut émise dès 1901 par
M. Churlet qui présidait l'Amicale des
Anciens Elèves de la Douane. On ne
comptait alors au Havre que 11 Ami
cales masculines et 7 associations fé
minines. M. Charlet ne put obtenir
l'appui du Cercle Havrais de la Ligue
de l’Enseignement.
En 1904, le’-’Groupe llavrais de la
L. E., avec MM. Marais, président,
Lion, vice-président, Pimont, secré
taire, s’était séparé du vieux Cercle
Havrais, et avait décidé de réaliser le
projet qui, dans .son esprit, était la
vraie raison d’être du Groupe. Le bu
reau rencontra de l’hostilité de la part
des directeurs d’école, présidents
d’Amicales. On prêtait aux promo
teurs une arrière pensée politique. M.
Marais, du Grand Cercle Républicain
et ancien Maire du Havre, était sus
pect. Achille Lion venait de créer
l'Amicale des Instituteurs, et Pimont
était si jeune !...
En 1906, alors que Lion et Pimont
avaient entrepris la rédaction des rap
ports préparatoires pour le Congrès
des Petites A de 1907 à Honfleur, la
direction du Groupe Llavrais passa
subitement — et ce fut sans doute
heureux —- aux mains de MM. Pro-
fichet et Coty. L’idéè d’une Fédéra
tion reparut et dès le mois de juillet
une assemblée de délégués et délé
guées des diverses associations éla
bora un projet de statuts qui furent
discutés et votés le 14 novembre 1906.
Malgré le désir de quelques délégués,
il fut décidé de laisser à la Fédération,
qui était constituée en fait, son 'auto
nomie et son indépendance. Le Pré
sident du Groupe Havrais faisait ce
pendant partie du Conseil fédéral.
Cette disposition devait disparaître
par la suite.
Presque toutes les Associations con
sultées par M. Profîchet s’étaient dé
clarées favorables en principe, quel
ques-unes avaient même donné leur
adhésion formelle. L’ami Delahotte,
fondateur de l’Amïcale Octevillaise,
un peu pressé, avait déjà le 17 juin,
annoncé publiquement, et la presse
l'avait répété, que son Amicale était
affiliée à la Fédération des Associa
tions laïques de l’arrondissement et
sous le patronage du Groupe Havrais
de la L. E. Plusieurs Amicales de
mandèrent un délai de i!> jours pour
faire connaître leurs réponses. Le
bureau provisoire, élu le i4 novem-
VÊTEMENTS
bre, était ainsi composé : président,
D r Prolichet ; vice-présidents, M.
Charlet, Mme Carel ; secrétaire géné
ral, M. Tirant ; secrétaire-adjoint, M.
Drieu ; trésorier, M. G. Nicolle.
Et deux ans passèrent... Le Groupe
llavrais de la L. E. représenta Le
Havre au Congrès de Honfleur en
1907 et les travaux de MM. Gonfre-
ville, U. Basilic, Charlet, Mmes Les-
teven et Gantois furent particulière
ment remarqués comme aussi les rap
ports préalables envoyés sur les ques
tions étudiées. En 1908, la Fédéra
tion normande des Petites A tenait
ses assises à Alençon et les travaux
de MM. Gonfreville et Basilic, ceux
de Mme Lesteven accusèrent une telle
compétence que Le Havre fut choisi
d’enthousiasme pour être le siège du
Congrès en 1909.
Le Congrès des Petites A au Havre
devait, selon F expression de M. Ro-
belin, alors secrétaire Général de la
Ligue Française de l’Enseignement,
faire du bruit dans le monde. Tandis
que les deux précédents avaient gardé
un caractère régional, celui du Havre
fut national. Il fut honoré au cours
de sa séance de clôture de la pré
sence de M. Faîtières. Président de la
République. Les questions soumises
au Congrès furent brillamment rap
portées par MM. Vittiecoq, Llunel,
Louis, Laurent, Mmes Gantois et Du
riez et le rapporteur général fut M.
André Siegfried.
C’était! un grand honneur pour Le
Havre, mais... la Fédération des Pe
tites A Havraises ne comprenait à la
veille du Congrès qu’un bureau pro
visoire et des statuts bien imprimés.
Il est vrai de dire que la Société Ha
vraise d’Education populaire, fondée
en 1902 par le distingué Inspecteur
primaire M. Lemoine et vivifiée par
son successeur M. Poitrinal, rendait
aux Amicales lés meilleurs services
qu’elle devait leur continuer jusqu’en
1 g 14, date à laquelle elle glissa dans
l’oubli.
C’est pourquoi, le 10 janvier 1909,
après 8 ans de gestation, la Fédéra
tion naquit enfin, chacun se décou
vrant un zèle débordant à L approche
des grands évènements de juillet. On
compte alors i5 Amicales de garçons
et 4 de filles.
M. Coty, président du Groupe Ha
vrais, ayant, malgré les objurgations
de M. Delahotte, affirmé la nécessité
pour la jeune Fédération de s’admi
nistrer seule, sans la tutelle du Grou
pe Havrais sujet à des vicissitudes
politiques, et M. Poitrinal ayant de
son côté déclaré que les Amicales de
vaient s’émanciper de la tutelle aca
démique, M. Charlet, président de
l’Amicale de la Douane, fut désigné
comme président provisoire.
Le 3i janvier 1909, les statuts ré
visés et adoptés, un bureau provisoire
est nommé. Président, M. Charlet ;
vice-présidents, M. Berthe et Mme
Carel : secrétaire général. M. Stern-
berger ; secrétaire-adjoint, M. G.
Longuet. On compte 16 amicales de
garçons et 5 de filles.
Le 7 mars, on décide de faire la
déclaration exigée par la loi de 1901,
d’établir un rapport à soumettre au
Congrès et on nomme le bureau défi
nitif. Président, M. Charlet ; viœ-
présidents, M. Fréger, Mme Gantois,
secrétaire général, M. Sternberger ;
secrétaire-adjoint, M. Lelong ; tréso
rier, M. Gruffaz.
Le Conseil d’administration tra
vaille alors avec activité. Le 3 juin,
M. A. S'iegfried fait une conférence
devant un nombreux auditoire. On
organise pour avoir lieu pendant le
Congrès un concours de sténographie
et un concours de tir qui auront un
grand succès. Le 9 juillet, le Comité
des Dames est formé i: Mmes Gé-
nestal, Coty, Profîchet, Meyer, Les
teven, Caille, Vauviel et Goret. La
Fédération des Petites A, consacrée
par le Congrès national, est alors en
pleine activité. Les concours dévoués
ne lui manquent pas. Le 23 janvier
1910, M. Lagnel, proviseur, fait une
belle conférence sur Victor Hugo. Le
13 mars, Mme Pauline Rebour, pro
fesseur à l’E. P. S. traite devant un
auditoire attentif une question palpi
tante qu’elle résume par le vers de
V. Hugo : « Il faut que l'herbe pous
se et que les enfants meurent ».
Le 3 février 1910, M. Charlet donne
sa démission et le 27 du même mois
M. Basch est nommé président par
acclamations. M, Vittecoq devient tré
sorier général et M. Tirant, trésorier
adjoint. Les recettes de la 1" année
ont été de 4oo francs et les dépenses
de 2Ôo francs. En février, on compte
19 amicales de garçons et 10 de filles.
Au i3 juin 2 amicales de garçons en
plus.
Ce tte année 1910 voit F organisation
du 2 e concours de tir qui a lieu dans
le stand du Lycée. Deux centres de
préparation militaire, l’un à Jean-
Macé, l’autre à Massillon, reçoivent
l’impulsion vigoureuse de MM. Gar
des et Pezard. Les dames confient à
Mme Talbot la direction d’un cours
de cuisine et à Mme Briolet celle d’un
cours de coupe.
La Fédération se fait représenter
au Congrès de Lisieux par MM. Bach
et Vittecoq et Mme Gantois. Le 3i
juillet a fieu au Grand Thêâtbe la
Première Fête Fédérale avec partie
officielle et distribution des prix. On
joue : Consultation de 1 à 3, un acte
de A. de Lora.
Trois excursions sont organisées :
5 juin, Pont-Audemer ; 10 juillet,
Rouen ; i4 août, Versailles.
Le 28 septembre a lieu le premier
Punch des Conscrits.
Le 16 octobre on crée une section
sportive dont M. Vignal prend la di
rection et l’on décide d’avoir 2 vice-
présidents et 2 vice^présidentes. En
conséquence, sont nommés M. Rots
et Mme Poitrinal. Au 1” décembre,
on compte 21 amicales de garçons et
14 de filtës. On 'crée pour l’hiver
1910-1911 un cours de lingerie et on
maintient un cours de cuisine. Le 9
avril 1 g 11 a lieu une très intéressante
exposition des travaux de lingerie
exécutés par les élèves. Le D r Loir
donne une conférence très appréciée.
Au 3o mars : 23 amicales de garçons
et 16 de filles, et au 3o juin le nom
bre des amicales affiliées monte à 47.
Le 3 e concours de tir s’effectue au
stand réputé de l’Alerte, /Grâce au
dévouement de M. Deguerville et à
son travail énorme — les archives en
. font foi — 3 excursions ont lieu, une
des jeunes gens à Rouen et une des
jeunes filles à Paris. La Fédération re
çoit le 2 juillet! 1911, la Fédération des
Petites A de l’arrondissement de Pé-
ronne et le 16 août l’Amicale de No-
gent-le-Rotrou.
Elle établit des propositions de ré
compenses pour tes membres mar
quants des Amicales que la Ligue de
F Enseignement satisfait en juillet.
Le 3o juin 1911, les vice-présidents
sont : MM. Freger et Rots, les vice-
présidentes : Mmes Gantois et Duriez.
Ce même jour, on relève la première
idée, émise par MM. Longuet et Beu-
zeboc, d’un stand appartenant à la
Fédération, hélas, 11 ans devaient
s’écouler avant sa réalisation ! En
1911, les sports se développent et un
peu de gloire échoit au Havre puis-
qu’en football, l’Amicale Frédéric-
Bellanger remporte le Championnat
de France des P. A. à Paris et que
Guillemâtre de Sainte-Adresse se
classe 3 me en cross-country à Paris
également.
Le 22 juillet 1911, la 2 me Fête fédé
rale, a lieu au Grand-Théâtre. Au
programme : La demande en maria
ge. de Loisa Puget et Le Gazier, un
acte de Toché. -
La situation financière au 3o juin
donne : recettes, 2.742 francs et dé
penses, 2.6o4 francs.
Le 12 octobre voit la création d’un
cours de comptabilité professé par
M. Lefebvre. Le 26 octobre, marqué
par la démission de M, Rots, on crée
un double cours de sténographie pro
fessé aux jeunes gens par M. Vande-
crane et aux jeunes filles par Mme
Coquin.
Pendant l'hiver 1911-1912,.la prépa
ration militaire fonctionne avec 20 élè
ves joints à ceux du PLH. Le 3i mars
1912, une 2 me exposition de travaux
de lingerie et de coupe vient attester
la vitalité des cours féminins. Au 3o
juin, avec un effectif de 48 amicales,
801 francs de recettes et 763 francs
de dépenses, on constate la bonne
marche de la Fédération. Le bureau
prend alors la composition suivante:
président, M. Bach ; vice-présidents,
MM. Gruffaz et Basille; vice-présiden
tes, Mmes Gantois et Duriez, secré
taire général, M. Vittecoq ; secrétaire
adjoint, M. Lelong; trésorier, M. Cap-
peron; trésOrière-adjointe, Mme Brio
let. De nouvelles propositions de ré
compenses faites à la Ligue de l’En
seignement reçoivent satisfaction.
Le samedi sqir 27 juillet 1912 au
Grand-Théâtre a lieu la 3 mc Fête fédé
rale avec « La Sauterelle » un acte
de Grenet Dancourt. La Commission
des Fêtes a connu pour l’organiser
de nombreuses tribulations.
MAGASINS
Emile LENOBLE
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FACE AUX l PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
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LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
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Septembre 1927
Organe de la Fédération
Publicité : ni. e. vittecoq des Amicales
103 rue Césaire-Oursel - SANVIC
JOURNAL NÆ
Régionale
Laïques
ENSUE
Havraise
Rédaction : (VI. IVI. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE
Un peu d’histoire
1901.1087
L'idée première d’une Fédération
dés "Amicales fut émise dès 1901 par
M. Churlet qui présidait l'Amicale des
Anciens Elèves de la Douane. On ne
comptait alors au Havre que 11 Ami
cales masculines et 7 associations fé
minines. M. Charlet ne put obtenir
l'appui du Cercle Havrais de la Ligue
de l’Enseignement.
En 1904, le’-’Groupe llavrais de la
L. E., avec MM. Marais, président,
Lion, vice-président, Pimont, secré
taire, s’était séparé du vieux Cercle
Havrais, et avait décidé de réaliser le
projet qui, dans .son esprit, était la
vraie raison d’être du Groupe. Le bu
reau rencontra de l’hostilité de la part
des directeurs d’école, présidents
d’Amicales. On prêtait aux promo
teurs une arrière pensée politique. M.
Marais, du Grand Cercle Républicain
et ancien Maire du Havre, était sus
pect. Achille Lion venait de créer
l'Amicale des Instituteurs, et Pimont
était si jeune !...
En 1906, alors que Lion et Pimont
avaient entrepris la rédaction des rap
ports préparatoires pour le Congrès
des Petites A de 1907 à Honfleur, la
direction du Groupe Llavrais passa
subitement — et ce fut sans doute
heureux —- aux mains de MM. Pro-
fichet et Coty. L’idéè d’une Fédéra
tion reparut et dès le mois de juillet
une assemblée de délégués et délé
guées des diverses associations éla
bora un projet de statuts qui furent
discutés et votés le 14 novembre 1906.
Malgré le désir de quelques délégués,
il fut décidé de laisser à la Fédération,
qui était constituée en fait, son 'auto
nomie et son indépendance. Le Pré
sident du Groupe Havrais faisait ce
pendant partie du Conseil fédéral.
Cette disposition devait disparaître
par la suite.
Presque toutes les Associations con
sultées par M. Profîchet s’étaient dé
clarées favorables en principe, quel
ques-unes avaient même donné leur
adhésion formelle. L’ami Delahotte,
fondateur de l’Amïcale Octevillaise,
un peu pressé, avait déjà le 17 juin,
annoncé publiquement, et la presse
l'avait répété, que son Amicale était
affiliée à la Fédération des Associa
tions laïques de l’arrondissement et
sous le patronage du Groupe Havrais
de la L. E. Plusieurs Amicales de
mandèrent un délai de i!> jours pour
faire connaître leurs réponses. Le
bureau provisoire, élu le i4 novem-
VÊTEMENTS
bre, était ainsi composé : président,
D r Prolichet ; vice-présidents, M.
Charlet, Mme Carel ; secrétaire géné
ral, M. Tirant ; secrétaire-adjoint, M.
Drieu ; trésorier, M. G. Nicolle.
Et deux ans passèrent... Le Groupe
llavrais de la L. E. représenta Le
Havre au Congrès de Honfleur en
1907 et les travaux de MM. Gonfre-
ville, U. Basilic, Charlet, Mmes Les-
teven et Gantois furent particulière
ment remarqués comme aussi les rap
ports préalables envoyés sur les ques
tions étudiées. En 1908, la Fédéra
tion normande des Petites A tenait
ses assises à Alençon et les travaux
de MM. Gonfreville et Basilic, ceux
de Mme Lesteven accusèrent une telle
compétence que Le Havre fut choisi
d’enthousiasme pour être le siège du
Congrès en 1909.
Le Congrès des Petites A au Havre
devait, selon F expression de M. Ro-
belin, alors secrétaire Général de la
Ligue Française de l’Enseignement,
faire du bruit dans le monde. Tandis
que les deux précédents avaient gardé
un caractère régional, celui du Havre
fut national. Il fut honoré au cours
de sa séance de clôture de la pré
sence de M. Faîtières. Président de la
République. Les questions soumises
au Congrès furent brillamment rap
portées par MM. Vittiecoq, Llunel,
Louis, Laurent, Mmes Gantois et Du
riez et le rapporteur général fut M.
André Siegfried.
C’était! un grand honneur pour Le
Havre, mais... la Fédération des Pe
tites A Havraises ne comprenait à la
veille du Congrès qu’un bureau pro
visoire et des statuts bien imprimés.
Il est vrai de dire que la Société Ha
vraise d’Education populaire, fondée
en 1902 par le distingué Inspecteur
primaire M. Lemoine et vivifiée par
son successeur M. Poitrinal, rendait
aux Amicales lés meilleurs services
qu’elle devait leur continuer jusqu’en
1 g 14, date à laquelle elle glissa dans
l’oubli.
C’est pourquoi, le 10 janvier 1909,
après 8 ans de gestation, la Fédéra
tion naquit enfin, chacun se décou
vrant un zèle débordant à L approche
des grands évènements de juillet. On
compte alors i5 Amicales de garçons
et 4 de filles.
M. Coty, président du Groupe Ha
vrais, ayant, malgré les objurgations
de M. Delahotte, affirmé la nécessité
pour la jeune Fédération de s’admi
nistrer seule, sans la tutelle du Grou
pe Havrais sujet à des vicissitudes
politiques, et M. Poitrinal ayant de
son côté déclaré que les Amicales de
vaient s’émanciper de la tutelle aca
démique, M. Charlet, président de
l’Amicale de la Douane, fut désigné
comme président provisoire.
Le 3i janvier 1909, les statuts ré
visés et adoptés, un bureau provisoire
est nommé. Président, M. Charlet ;
vice-présidents, M. Berthe et Mme
Carel : secrétaire général. M. Stern-
berger ; secrétaire-adjoint, M. G.
Longuet. On compte 16 amicales de
garçons et 5 de filles.
Le 7 mars, on décide de faire la
déclaration exigée par la loi de 1901,
d’établir un rapport à soumettre au
Congrès et on nomme le bureau défi
nitif. Président, M. Charlet ; viœ-
présidents, M. Fréger, Mme Gantois,
secrétaire général, M. Sternberger ;
secrétaire-adjoint, M. Lelong ; tréso
rier, M. Gruffaz.
Le Conseil d’administration tra
vaille alors avec activité. Le 3 juin,
M. A. S'iegfried fait une conférence
devant un nombreux auditoire. On
organise pour avoir lieu pendant le
Congrès un concours de sténographie
et un concours de tir qui auront un
grand succès. Le 9 juillet, le Comité
des Dames est formé i: Mmes Gé-
nestal, Coty, Profîchet, Meyer, Les
teven, Caille, Vauviel et Goret. La
Fédération des Petites A, consacrée
par le Congrès national, est alors en
pleine activité. Les concours dévoués
ne lui manquent pas. Le 23 janvier
1910, M. Lagnel, proviseur, fait une
belle conférence sur Victor Hugo. Le
13 mars, Mme Pauline Rebour, pro
fesseur à l’E. P. S. traite devant un
auditoire attentif une question palpi
tante qu’elle résume par le vers de
V. Hugo : « Il faut que l'herbe pous
se et que les enfants meurent ».
Le 3 février 1910, M. Charlet donne
sa démission et le 27 du même mois
M. Basch est nommé président par
acclamations. M, Vittecoq devient tré
sorier général et M. Tirant, trésorier
adjoint. Les recettes de la 1" année
ont été de 4oo francs et les dépenses
de 2Ôo francs. En février, on compte
19 amicales de garçons et 10 de filles.
Au i3 juin 2 amicales de garçons en
plus.
Ce tte année 1910 voit F organisation
du 2 e concours de tir qui a lieu dans
le stand du Lycée. Deux centres de
préparation militaire, l’un à Jean-
Macé, l’autre à Massillon, reçoivent
l’impulsion vigoureuse de MM. Gar
des et Pezard. Les dames confient à
Mme Talbot la direction d’un cours
de cuisine et à Mme Briolet celle d’un
cours de coupe.
La Fédération se fait représenter
au Congrès de Lisieux par MM. Bach
et Vittecoq et Mme Gantois. Le 3i
juillet a fieu au Grand Thêâtbe la
Première Fête Fédérale avec partie
officielle et distribution des prix. On
joue : Consultation de 1 à 3, un acte
de A. de Lora.
Trois excursions sont organisées :
5 juin, Pont-Audemer ; 10 juillet,
Rouen ; i4 août, Versailles.
Le 28 septembre a lieu le premier
Punch des Conscrits.
Le 16 octobre on crée une section
sportive dont M. Vignal prend la di
rection et l’on décide d’avoir 2 vice-
présidents et 2 vice^présidentes. En
conséquence, sont nommés M. Rots
et Mme Poitrinal. Au 1” décembre,
on compte 21 amicales de garçons et
14 de filtës. On 'crée pour l’hiver
1910-1911 un cours de lingerie et on
maintient un cours de cuisine. Le 9
avril 1 g 11 a lieu une très intéressante
exposition des travaux de lingerie
exécutés par les élèves. Le D r Loir
donne une conférence très appréciée.
Au 3o mars : 23 amicales de garçons
et 16 de filles, et au 3o juin le nom
bre des amicales affiliées monte à 47.
Le 3 e concours de tir s’effectue au
stand réputé de l’Alerte, /Grâce au
dévouement de M. Deguerville et à
son travail énorme — les archives en
. font foi — 3 excursions ont lieu, une
des jeunes gens à Rouen et une des
jeunes filles à Paris. La Fédération re
çoit le 2 juillet! 1911, la Fédération des
Petites A de l’arrondissement de Pé-
ronne et le 16 août l’Amicale de No-
gent-le-Rotrou.
Elle établit des propositions de ré
compenses pour tes membres mar
quants des Amicales que la Ligue de
F Enseignement satisfait en juillet.
Le 3o juin 1911, les vice-présidents
sont : MM. Freger et Rots, les vice-
présidentes : Mmes Gantois et Duriez.
Ce même jour, on relève la première
idée, émise par MM. Longuet et Beu-
zeboc, d’un stand appartenant à la
Fédération, hélas, 11 ans devaient
s’écouler avant sa réalisation ! En
1911, les sports se développent et un
peu de gloire échoit au Havre puis-
qu’en football, l’Amicale Frédéric-
Bellanger remporte le Championnat
de France des P. A. à Paris et que
Guillemâtre de Sainte-Adresse se
classe 3 me en cross-country à Paris
également.
Le 22 juillet 1911, la 2 me Fête fédé
rale, a lieu au Grand-Théâtre. Au
programme : La demande en maria
ge. de Loisa Puget et Le Gazier, un
acte de Toché. -
La situation financière au 3o juin
donne : recettes, 2.742 francs et dé
penses, 2.6o4 francs.
Le 12 octobre voit la création d’un
cours de comptabilité professé par
M. Lefebvre. Le 26 octobre, marqué
par la démission de M, Rots, on crée
un double cours de sténographie pro
fessé aux jeunes gens par M. Vande-
crane et aux jeunes filles par Mme
Coquin.
Pendant l'hiver 1911-1912,.la prépa
ration militaire fonctionne avec 20 élè
ves joints à ceux du PLH. Le 3i mars
1912, une 2 me exposition de travaux
de lingerie et de coupe vient attester
la vitalité des cours féminins. Au 3o
juin, avec un effectif de 48 amicales,
801 francs de recettes et 763 francs
de dépenses, on constate la bonne
marche de la Fédération. Le bureau
prend alors la composition suivante:
président, M. Bach ; vice-présidents,
MM. Gruffaz et Basille; vice-présiden
tes, Mmes Gantois et Duriez, secré
taire général, M. Vittecoq ; secrétaire
adjoint, M. Lelong; trésorier, M. Cap-
peron; trésOrière-adjointe, Mme Brio
let. De nouvelles propositions de ré
compenses faites à la Ligue de l’En
seignement reçoivent satisfaction.
Le samedi sqir 27 juillet 1912 au
Grand-Théâtre a lieu la 3 mc Fête fédé
rale avec « La Sauterelle » un acte
de Grenet Dancourt. La Commission
des Fêtes a connu pour l’organiser
de nombreuses tribulations.
MAGASINS
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