Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1927-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 août 1927 01 août 1927
Description : 1927/08/01 (N8)-1927/08/31. 1927/08/01 (N8)-1927/08/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982646t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Août 1927
Organe de la Fédération Régionale Havraise
Publicité : M. E. VITTECOQ
103, rue Césaire-Oursel - SANVIC
des Amicales Laïques
JOURIT^L MENSUEL
Rédaction : M. M. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE
MARCELLIN BERTRELOT
La France s’apprête à célébrer au
mois d’octobre le centenaire de Ber
thelot et déjà les enfants ont apporté
le mois dernier leur pierre à la Mai
son de la Chimie par la souscription
du Sou des Ecoliers Français.
Les noms de Berthelot et de Pas
teur sont ceux qui, dans la seconde
moitié du XIX e siècle, ont porté le
plus haut le renom de la science fran
çaise dans le monde. L’œuvre du se
cond paraît plus saisissante pour
l’imagination à cause de ces guéri
sons inattendues de maladies long
temps redoutées qui font songer aux
miracles légendaires des religions an
tiques. L’œuvre de Berthelot dépasse
en revanche celle de son illustre ému
le tant par la portée plus haute de ses
principes philosophiques que par
l’étendue plus vaste de ses conséquen
ces pratiques.
Marcellin Berthelot naquit le 2.5
octobre 1827 à Paris- Son père, [ils
lui-même d’un volontaire de 1792,
était un médecin dont Renan dit :
« C’était le premier républicain que
j’eusse vu ; mais il était quelque
chose de plus, un homme admirable
par la charité et le dévouement ».
L’enfant reçut, au milieu des émeu
tes et des épidémies de choléra, les
plus hautes leçons de désintéresse
ment et de solidarité. Il lit de belles
études et garda de sa forte éducation
classique, l’amour des littératures an
ciennes. Il lisait couramment Platon,
Lucrèce et Tacite dans le texte grec
ou latin. Sa prodigieuse mémoire lui
rendait toujours présent l’ensemble
de l’histoire universelle. Il eût pu de
venir un maître en histoire, en ar
chéologie ou en philosophie. 11 pré
féra les sciences où il devint un des
plus grands savants de l’histoire du
monde. Il fut l’intime ami de Renan
qui lui dut beaucoup et auquel il dut
davantage. Il lit complètement ses
études médicales, puis aux appointe
ments de 800 francs par an il resta
préparateur chimiste au Collège de
France. En i863, il fut pourvu d’une
chaire de chimie organique qu’il con
serva toujours, refusant les situa
tions plus brillantes ou plus lucrati
ves.
Ses découvertes toujours nouvelles
excitaient l’admiration de tous les sa
vants. Il devint membre de l’Acadé
mie de Médecine (1863) des sciences
(1873) de l’Académie française (1901)
et de tous les grands corps scientili-
ques de l’étranger. Membre du Comi
VÊTEMENTS
té Scientifique de la Défense Nationale
en 1870, il fut élu député en 1871
par 3o ooo voix sans être candidat :
en 1881, il devenait sénateur inamo
vible. 11 plaça son nom auprès de
ceux de J. Ferry et de P. Bert dans
la grande œuvre de l’éducation de la
démocratie, Il prépara la loi relative
à la réorganisation et à la laïcité Ale
renseignement primaire, il concou
rut à la création de la Caisse des
Ecoles, à la construction des Labo
ratoires et l’organisation des Facultés
de sciences. En 1886-87, il ûit minis
tre de l’Instruction publique ; en
189b, il devint ministre des Affaii :s
étrangères.
Son œuvre scientifique est immen
se. Il fut un des esprits les plus puis
sauts et les plus équilibrés qu’il y ai!
eu jamais, un génie philosophique ci
encyclopédique qui savait au besoin
étonnamment se spécialiser- L’exposé
de ses recherches compte plus de
1.200 mémoires publiés de, i85‘o à
1907. Ses travaux ont porté sur qua
Ire groupes de questions : la synthèse
chimique, la thermochimie, la chi
mie agricole et l'histoire de la chi
mie. Mais l’essentiel, ce que l’avenir
retiendra, c r ést qu’il a été*lé rénova 1 '
tëur de la chimie.
Le fondateur de la chimie moderne
Lavoisier, avait proclamé : La chimie
est la science de l’analyse ». Lit ses
successeurs les plus illustres, Berzé-
lius, Gerhardt, avaient répété : « La
chimie marche vers son but en divi
sant, subdivisant et resubdivisant en
core ».
Mais Berthelot vint et tout fut bou
leversé. Il sut combiner les éléments
des matières animales et végétales-
Par la synthèse, il créa de nouveaux
corps : loin de diviser, il unit. Par
l’arc électrique, dès 1862, il combina
le carbone et l’hydrogène et obtint
l’acétylène qui condensé sous Fin
fluence de la chaleur fournit la ben
zine. Additionné d’hydrogène il don
na l’éthylène dont l’union avec l’eau
fournit l’alcool.
Il a reproduit les acides des fruits,
les parfums, les corps gras, les corn
posés actifs de la pharmacie, les ma
tières colorantes.
Il eût pu entasser des richesses dé
mesurées. Il n’a jamais pris un seul
brevet. 11 a abandonné à la commu
nauté le bénéfice de ses découvertes.
Il a laissé aux habiles les millions
dont ils lui sont redevables.
En thermo-chimie, il a renversé la
distinction chimique entre les corps
bruts et les corps vivants. Il a bou
leversé la science des matières explo
sives. La fabrication des poudres sans
fumée a renouvelé l’artillerie et l’art
même de la guerre.
Son œuvre, si grande qu’elle soit
n’est qu’un commencement. Il a
fondé une méthode dont les applica
tions peuvent être infinies. Il disait,
en souriant, que le problème des ali
ments (et par suite la question so
ciale) est un problème chimique,
qu’un jour viendra où on les fabii-
quera de toutes pièces, et que ce joui -
là, chacun emportera pour se nourrir
sa petite tablette azotée, sa petile
motte de matière grassp, son petit
flacon d’épices aromatiques, accom
modés à son goût personnel.
La place nous manque pour parler
comme il faudrait de ses conceptions
philosophiques. Nous aurons peut-
être l’occasion d’en parler cel hiver
dans une conférence si nous trouvons
mi public pour s’y intéresser. Il disait:
u Nous n’atteindrons jamais la nature
des choses, les origines et les lins,
mais toute la vérité dont nous som
mes capables n’est pas encore trou
vée. Nous avons là de quoi occuper
nos rapides jours. Travaillons à con
naître les lois universelles et immu:
Lies ».
Il est encore un autre aspect sous
lequel nous voudrions faire connaître
ce savant qui fut aussi un homme
de grand cœur. Il faudrait étudiei
sa vie intime, toute de droiture et
d’affection. Son bonheur domestique
est une leçon. Sa fin même émut ses
contemporains et il y aurait une belle
page à écrire sur la mort de cet ad
mirable vieillard de 80 ans qui ne put
survivre que quelques instants à la
noble compagne de sa belle vie et qui
emmena avec la sienne la dépouille
de son épouse au Panthéon, réalisant
l’apothéose des vertus de la famille
en même temps que celle du génie
"dû savant.
Et nous terminerons par cette cita
tion qui peut lui être appliquée
« L’idéal du savant est un idéal de
bonté et de solidarité ».
A MM. les Délégués Cantonaux
Avec ce numéro prend fin le ser-
\ ice que nous faisons depuis 8 mois
à tous les délégués cantonaux de l’ar
rondissement nouveau du Havre.
Nous avons certes de nombreux amis
parmi eux et un cèrtain nombre n’ont
pas attendu notre journal pour être
de nos membres honoraires. Nous
savons aussi que beaucoup d’entre
eux, d’ailleurs très sollicités, sont
plus riches de bonne volonté que
d éçus. Quelques-uns ont voulu par
leur adhésion récente nous apporter
une marque de sympathie qm nous
a été très sensible. Cependant le ré
sultat n’a pas été proportionné à nos
efforts. Nous avons expédié notre
journal à 260 délégués cantonaux,
c’est-à-dire 2.000 numéros dont le
prix de revient est supérieur à 5oo
francs. Les bandes et la main-d’œu
vre nous ont coûté 270 francs. C’est
donc une somme de 770 francs que
nous avons employée à une propa
gande insuffisamment rémunératrice.
On comprendra que nous portions à
présent notre effort sur une autre
clientèle : les écoles et les Amicales
non encore affiliées.
CHALLENGE STERH8ERGER
(îï Sports)
Nous avons déjà annoncé que celte
belle épreuve sportive était fixée au
2.4 juillet prochain. Voici quelques
renseignements complémentaires.
Rendez-vous à i3 h. 1/2 à I Ecole
Julesdœrry, à Sanvic, pour effectuer
le carton de tir- Ensuite, les concm-
rents se rendront au stade Augustin-
Normand pour faire une course à
pied de 2.000 mètres. De là, les cou
reurs iront se ranger pour la course
cycliste de 25 km. sur le parcours
suivant. Départ : rue de la Cavée-
Verte, rue Louis-Blanc, Rouelles,
Montivilliers, Sainte-Adresse (à la
Broche-à-Rôtir, obliquer à gauche et
suivre la ligne de tramways se diri
geant sur le Havre), rue Cochet ; ar-
1 ivée à Sanvic en haut de la rue Co
chet. Après l’épreuve cycliste, distri
bution des prix à l’Ecole Jules-Ferry.
Nous recommandons aux coureurs
d’être prudents, surtout dans la tra
versée de Sainte-Adresse-
Nous faisons un pressant appel aux
Amicales pour qu’elles envoient le
plus grand nombre possible de leurs
sociétaires. Nous pouvons les assurer
que la Commission sportive fera tous
ses efforts comme l’an dernier pour
contenter le plus possible de concur
rents par des prix nombreux et variés.
Date de clôture des engagements :
17 juillet au soir.
RÈGLEMENT
Article Premier. — La Fédération
Régionale Havraise des Petites A met-
en compétition le Challenge Stern-
berger, dit des 3 sports, doté d’un
objet d’art d’une valeur de 4oo frs.
Art. 2- — Cettei compétition est
ouverte à toutes les Amicales du Ha
vre et de la région, affiliées à la Fé
dération Régionale Havraise des Pe
tites A.
Afi5. 3. — Le challenge Starnber-
ger comporte 3 épreuves : tir, course
à pied et cyclisme, à accomplir par
chaque concurrent. En cas ou un
concurrent ne pourrait terminer une
de ces 3 épreuves, il serait mis hors
de course pour le challenge et ne
pourrait figurer au classement géné
ral.
Art- 4- — Les Sociétés pourront
engager un nombre illimité de cou
reurs : les 3 premiers classés de cha
que Amicale comptant au classement
général pour l’attribution du Chal
lenge.
Art. 5. — Le club vainqueur fera
détenteur du Challenge pour un an.
Celui-ci sera acquis définitivement à
la Société l’ayant gagné 3 fois con
sécutives ou non.
Art. 6. — En ce qui concerne
l’épreuve de tir, les Amicales auront -
la faculté de se servir de leurs ar
mes- Dans ce cas, les délégués de
clubs devront prendre soin de leurs
armes, la Fédération déclinant toute
tesponsabilité en cas de perte ou de
détérioration.
Art. 7. — Le Challenge devra être
MAGASIA S
Emile LEN0B[_E
Maison principale : | snccnrsale :
FACE AUX 1 PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
LA MAI S OA DE NOUVEAUTÉS
qui vend
TOUJOURS MOINS CHER
Nous yous recommandons le GRAND BAZAR, Maison vendant le Meilleur Marché
LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Août 1927
Organe de la Fédération Régionale Havraise
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103, rue Césaire-Oursel - SANVIC
des Amicales Laïques
JOURIT^L MENSUEL
Rédaction : M. M. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE
MARCELLIN BERTRELOT
La France s’apprête à célébrer au
mois d’octobre le centenaire de Ber
thelot et déjà les enfants ont apporté
le mois dernier leur pierre à la Mai
son de la Chimie par la souscription
du Sou des Ecoliers Français.
Les noms de Berthelot et de Pas
teur sont ceux qui, dans la seconde
moitié du XIX e siècle, ont porté le
plus haut le renom de la science fran
çaise dans le monde. L’œuvre du se
cond paraît plus saisissante pour
l’imagination à cause de ces guéri
sons inattendues de maladies long
temps redoutées qui font songer aux
miracles légendaires des religions an
tiques. L’œuvre de Berthelot dépasse
en revanche celle de son illustre ému
le tant par la portée plus haute de ses
principes philosophiques que par
l’étendue plus vaste de ses conséquen
ces pratiques.
Marcellin Berthelot naquit le 2.5
octobre 1827 à Paris- Son père, [ils
lui-même d’un volontaire de 1792,
était un médecin dont Renan dit :
« C’était le premier républicain que
j’eusse vu ; mais il était quelque
chose de plus, un homme admirable
par la charité et le dévouement ».
L’enfant reçut, au milieu des émeu
tes et des épidémies de choléra, les
plus hautes leçons de désintéresse
ment et de solidarité. Il lit de belles
études et garda de sa forte éducation
classique, l’amour des littératures an
ciennes. Il lisait couramment Platon,
Lucrèce et Tacite dans le texte grec
ou latin. Sa prodigieuse mémoire lui
rendait toujours présent l’ensemble
de l’histoire universelle. Il eût pu de
venir un maître en histoire, en ar
chéologie ou en philosophie. 11 pré
féra les sciences où il devint un des
plus grands savants de l’histoire du
monde. Il fut l’intime ami de Renan
qui lui dut beaucoup et auquel il dut
davantage. Il lit complètement ses
études médicales, puis aux appointe
ments de 800 francs par an il resta
préparateur chimiste au Collège de
France. En i863, il fut pourvu d’une
chaire de chimie organique qu’il con
serva toujours, refusant les situa
tions plus brillantes ou plus lucrati
ves.
Ses découvertes toujours nouvelles
excitaient l’admiration de tous les sa
vants. Il devint membre de l’Acadé
mie de Médecine (1863) des sciences
(1873) de l’Académie française (1901)
et de tous les grands corps scientili-
ques de l’étranger. Membre du Comi
VÊTEMENTS
té Scientifique de la Défense Nationale
en 1870, il fut élu député en 1871
par 3o ooo voix sans être candidat :
en 1881, il devenait sénateur inamo
vible. 11 plaça son nom auprès de
ceux de J. Ferry et de P. Bert dans
la grande œuvre de l’éducation de la
démocratie, Il prépara la loi relative
à la réorganisation et à la laïcité Ale
renseignement primaire, il concou
rut à la création de la Caisse des
Ecoles, à la construction des Labo
ratoires et l’organisation des Facultés
de sciences. En 1886-87, il ûit minis
tre de l’Instruction publique ; en
189b, il devint ministre des Affaii :s
étrangères.
Son œuvre scientifique est immen
se. Il fut un des esprits les plus puis
sauts et les plus équilibrés qu’il y ai!
eu jamais, un génie philosophique ci
encyclopédique qui savait au besoin
étonnamment se spécialiser- L’exposé
de ses recherches compte plus de
1.200 mémoires publiés de, i85‘o à
1907. Ses travaux ont porté sur qua
Ire groupes de questions : la synthèse
chimique, la thermochimie, la chi
mie agricole et l'histoire de la chi
mie. Mais l’essentiel, ce que l’avenir
retiendra, c r ést qu’il a été*lé rénova 1 '
tëur de la chimie.
Le fondateur de la chimie moderne
Lavoisier, avait proclamé : La chimie
est la science de l’analyse ». Lit ses
successeurs les plus illustres, Berzé-
lius, Gerhardt, avaient répété : « La
chimie marche vers son but en divi
sant, subdivisant et resubdivisant en
core ».
Mais Berthelot vint et tout fut bou
leversé. Il sut combiner les éléments
des matières animales et végétales-
Par la synthèse, il créa de nouveaux
corps : loin de diviser, il unit. Par
l’arc électrique, dès 1862, il combina
le carbone et l’hydrogène et obtint
l’acétylène qui condensé sous Fin
fluence de la chaleur fournit la ben
zine. Additionné d’hydrogène il don
na l’éthylène dont l’union avec l’eau
fournit l’alcool.
Il a reproduit les acides des fruits,
les parfums, les corps gras, les corn
posés actifs de la pharmacie, les ma
tières colorantes.
Il eût pu entasser des richesses dé
mesurées. Il n’a jamais pris un seul
brevet. 11 a abandonné à la commu
nauté le bénéfice de ses découvertes.
Il a laissé aux habiles les millions
dont ils lui sont redevables.
En thermo-chimie, il a renversé la
distinction chimique entre les corps
bruts et les corps vivants. Il a bou
leversé la science des matières explo
sives. La fabrication des poudres sans
fumée a renouvelé l’artillerie et l’art
même de la guerre.
Son œuvre, si grande qu’elle soit
n’est qu’un commencement. Il a
fondé une méthode dont les applica
tions peuvent être infinies. Il disait,
en souriant, que le problème des ali
ments (et par suite la question so
ciale) est un problème chimique,
qu’un jour viendra où on les fabii-
quera de toutes pièces, et que ce joui -
là, chacun emportera pour se nourrir
sa petite tablette azotée, sa petile
motte de matière grassp, son petit
flacon d’épices aromatiques, accom
modés à son goût personnel.
La place nous manque pour parler
comme il faudrait de ses conceptions
philosophiques. Nous aurons peut-
être l’occasion d’en parler cel hiver
dans une conférence si nous trouvons
mi public pour s’y intéresser. Il disait:
u Nous n’atteindrons jamais la nature
des choses, les origines et les lins,
mais toute la vérité dont nous som
mes capables n’est pas encore trou
vée. Nous avons là de quoi occuper
nos rapides jours. Travaillons à con
naître les lois universelles et immu:
Lies ».
Il est encore un autre aspect sous
lequel nous voudrions faire connaître
ce savant qui fut aussi un homme
de grand cœur. Il faudrait étudiei
sa vie intime, toute de droiture et
d’affection. Son bonheur domestique
est une leçon. Sa fin même émut ses
contemporains et il y aurait une belle
page à écrire sur la mort de cet ad
mirable vieillard de 80 ans qui ne put
survivre que quelques instants à la
noble compagne de sa belle vie et qui
emmena avec la sienne la dépouille
de son épouse au Panthéon, réalisant
l’apothéose des vertus de la famille
en même temps que celle du génie
"dû savant.
Et nous terminerons par cette cita
tion qui peut lui être appliquée
« L’idéal du savant est un idéal de
bonté et de solidarité ».
A MM. les Délégués Cantonaux
Avec ce numéro prend fin le ser-
\ ice que nous faisons depuis 8 mois
à tous les délégués cantonaux de l’ar
rondissement nouveau du Havre.
Nous avons certes de nombreux amis
parmi eux et un cèrtain nombre n’ont
pas attendu notre journal pour être
de nos membres honoraires. Nous
savons aussi que beaucoup d’entre
eux, d’ailleurs très sollicités, sont
plus riches de bonne volonté que
d éçus. Quelques-uns ont voulu par
leur adhésion récente nous apporter
une marque de sympathie qm nous
a été très sensible. Cependant le ré
sultat n’a pas été proportionné à nos
efforts. Nous avons expédié notre
journal à 260 délégués cantonaux,
c’est-à-dire 2.000 numéros dont le
prix de revient est supérieur à 5oo
francs. Les bandes et la main-d’œu
vre nous ont coûté 270 francs. C’est
donc une somme de 770 francs que
nous avons employée à une propa
gande insuffisamment rémunératrice.
On comprendra que nous portions à
présent notre effort sur une autre
clientèle : les écoles et les Amicales
non encore affiliées.
CHALLENGE STERH8ERGER
(îï Sports)
Nous avons déjà annoncé que celte
belle épreuve sportive était fixée au
2.4 juillet prochain. Voici quelques
renseignements complémentaires.
Rendez-vous à i3 h. 1/2 à I Ecole
Julesdœrry, à Sanvic, pour effectuer
le carton de tir- Ensuite, les concm-
rents se rendront au stade Augustin-
Normand pour faire une course à
pied de 2.000 mètres. De là, les cou
reurs iront se ranger pour la course
cycliste de 25 km. sur le parcours
suivant. Départ : rue de la Cavée-
Verte, rue Louis-Blanc, Rouelles,
Montivilliers, Sainte-Adresse (à la
Broche-à-Rôtir, obliquer à gauche et
suivre la ligne de tramways se diri
geant sur le Havre), rue Cochet ; ar-
1 ivée à Sanvic en haut de la rue Co
chet. Après l’épreuve cycliste, distri
bution des prix à l’Ecole Jules-Ferry.
Nous recommandons aux coureurs
d’être prudents, surtout dans la tra
versée de Sainte-Adresse-
Nous faisons un pressant appel aux
Amicales pour qu’elles envoient le
plus grand nombre possible de leurs
sociétaires. Nous pouvons les assurer
que la Commission sportive fera tous
ses efforts comme l’an dernier pour
contenter le plus possible de concur
rents par des prix nombreux et variés.
Date de clôture des engagements :
17 juillet au soir.
RÈGLEMENT
Article Premier. — La Fédération
Régionale Havraise des Petites A met-
en compétition le Challenge Stern-
berger, dit des 3 sports, doté d’un
objet d’art d’une valeur de 4oo frs.
Art. 2- — Cettei compétition est
ouverte à toutes les Amicales du Ha
vre et de la région, affiliées à la Fé
dération Régionale Havraise des Pe
tites A.
Afi5. 3. — Le challenge Starnber-
ger comporte 3 épreuves : tir, course
à pied et cyclisme, à accomplir par
chaque concurrent. En cas ou un
concurrent ne pourrait terminer une
de ces 3 épreuves, il serait mis hors
de course pour le challenge et ne
pourrait figurer au classement géné
ral.
Art- 4- — Les Sociétés pourront
engager un nombre illimité de cou
reurs : les 3 premiers classés de cha
que Amicale comptant au classement
général pour l’attribution du Chal
lenge.
Art. 5. — Le club vainqueur fera
détenteur du Challenge pour un an.
Celui-ci sera acquis définitivement à
la Société l’ayant gagné 3 fois con
sécutives ou non.
Art. 6. — En ce qui concerne
l’épreuve de tir, les Amicales auront -
la faculté de se servir de leurs ar
mes- Dans ce cas, les délégués de
clubs devront prendre soin de leurs
armes, la Fédération déclinant toute
tesponsabilité en cas de perte ou de
détérioration.
Art. 7. — Le Challenge devra être
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