Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (N1)-1927/01/31. 1927/01/01 (N1)-1927/01/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826387
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
SS. A. O. N» 3762
Publicité : M. E. VITTECOQ
103 rue Césalre-Oursel - SANViC
Organe de la Fédération Régionale Havraise
des Amicales Laïques A
JOTJR3STA.L JsÆ E3ST S TT
Rédaction : M. M. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE
Voilà plus de trois ans que fut émise
pour la première fo;s l’idée d'un Bul
letin de la Fédération. C’était, si nos
souvenirs sont fidèles, au cours de l’as
semblée générale de 1923. Aucune ob-
joctibn de principe ne fut présentée
contre ce projet et tous les délégués
des Amicales se plurent à reconnaître
l’utilité incontestable d'une telle pu
blication. Le Conseil d’administration,
malgré son désir de répondre au vœu
des Associations fédérées, dut en retar
der l’exécution en raison des difficul
tés dont la principale était le coût éle
vé de l’impression.
Ces difficultés viennent d’être vain
cues. La création du journal fédéral
a été définitivement votée par le Con
seil d’administration dans sa séance du
i4 novembre dernier, et nous avons le
plaisir de présenter aujourd’hui aux
Amicales fédérées le premier numéro
de leur journal « Les Petites A », orga
ne de la Fédération régionale havraise
des Amicales laïques.
Dans notre pensée, le journal « Le S
Petites A » sera le trait d’union entre
les différentes amicales de notre ville
et de la région. Nombreuses, et pour
la plupart très prospères, elles s’igno
rent souvent les unes les autres et
n’ont guère comme occasion de con
tact que les deux Assemblées généra
les annuelles de la Fédération. C’est
insuffisant. Il faut que les amicales
très actives entraînent par leur exem
ple celles qui somnolent ou ne fonc
tionnent qu’à demi. Il faut que cha
que initiative heureuse prise par une
association soit connue de tous ; il
faut que ce qui a réussi à retenu’ et
intéresser les jeunes gens dans, telle
amicale soit essayé dans telle autre qui
voit ses sociétaires déserter les réu
nions. Il faut, en un mot, que, grâce
au bulletin mensuel, chacun soit tenu
au courant de la vie des associations
et que cette connaissance de l’activité
post-scolaire entraîne une heureuse
émulation entre toutes les sociétés
pour assurer un sûr lendemain à l’œu
vre de l’école publique.
« Les Petites A » seront pour la Fé
dération elle-même le moyen puissant
de propagande qui lui a manqué jus
qu’à ce jour. Nous comptons, au i er
Janvier 1927, 54 amicales fédérées
tant dans las 6 cantons du Havre que
dans la banlieue immédiate et l’arron
dissement. Ce chiffre, quoique rela
tivement important, est tout à fait in
suffisant en comparaison du nombre
des associations créées autour de toutes
VÊTEMENTS
riTES A ”
les écoles publiques. Nous connaissons
des amicales très prospères à Fécamp, à
Saint-Romain, à Bolbec, dans bien des
chefs-beux de cantons et dans de très
vaillantes petites communes. Ces ami
cales ne sont pas encore fédérées soit
qu’elles nous ignorent soit qu’elles
n’aient pas encore senti le besoin de se
grouper en un faisceau puissant. Le rô
le deisj Petites A sera de leur faire"com-
tre ambition dépasse le cadre
trop étroit de l’arrondissement même
porté jusqu’à Valmont, Ourville et
FaUville ; nous voudrions étendre no
tre action jusqu’à Yvetot, Caudcbec,
etc. Le journal nous y aidera et nous
répondrons ainsi au désir manifesté
par la Ligue de l’Enseignement de
voir se fédérer partout les œuvres post-
scolaires. Il permettra également à nos
membres honoraires de suivre plus
facilement une action qu’ils encoura
gent de toute leur, bienveillance. 11
favorisera le recrutement de ceux qui
veulent bien s’associer à nos efforts et
.dont lu nombre ...est., encore trop res-,
treint.
Pour que le bulletin fédéral soit in
téressant, il faut, selon nous, qu’il soit
l’œuivre de tous. Il faut que toutes les
Amicales participent dans la plus large
mesure à sa rédaction. Nous avons,
certes, un Comité de rédaction mais
son rôle doit être des plus réduits.
Nous adressons donc à Mesdames et
à Messieurs, les Présidents et Secrétai
res un pressant appel afin qu’ils veuil
lent bien envoyer chaque mois au Se
crétaire de la Rédaction tout ce qui
concerne la vie de leur groupement.
En dehors de ces communications
officielles, nous’ aurons une tribune
libre où tout amicaliste pourra sous sa
propre responsabilité, exposer et dé
fendre les idées qui lui sont chères en
matière d’action ou d’éducation post
scolaires. Sous cette seule réserve que,
selon nos statuts fédéraux « toute dis-
cuss on politique ou religieuse reste
interdite », nous ouvrirons les colonnes
des « Petites A » à tous ceux qui, poul
ie développement et la prospérité de
la cause amicaliste, auront des idées
nouvelles à soumettre à l’examen de
tous.
Tels sont nos buts. Vous nous, aide
rez à les réaliser. Nous souhaitons
que notre tirage mensuel à 3.000
exemplaires distribués gratuitement
soit insuffisant, dès. l’année prochaine.
Cela dépend entièrement de vous tous.
Chers Amicalistes,
Le budget fédéral ne peut sup
porter la dépense de la confection
d’un journal. Nous n’allons '.ivre
en 1927 que grâce au concours des
commerçants havrais qui ont bien
voulu nous donner leur publicité.
Nous leur exprimons ici la vive recon
naissance du Conseil d’Administration
de la Fédération pour l’aide précieuse
qu’ils donnent à la réalisation d’un de
nos vœux les plus chers. Grâce à eux,
la vie des « Petites.Y » est assurée pour
une année. .Si vous voulez que, l’an
prochain, nous trouvions auprès d’eux
le même bon accueil, nous vous prions
de favoriser die vos achats tous les
commerçants qui nous ont donné une
annonce. En les sollicitant, nous nous
sommes portés garants de votre étroite
solidarité. Vous ferez vivre ceux qui
nous font vivre et vous tiendrez les
engagements que nous avons pris en
votre nom.
Et maintenant, à l’œuvre ! Faites
que le numéro du i5 février et les nu
méros dos mois suivants soient plus
intéressants que celui-ci pour lequel
nous étions réduits à nos seules forces.
Nous né serons jamais, trop nombreux
pour la réalisation de notre idéal :
autour de l’Ecole Laïque toujours plus
belle et nlus forte des Amicales nom
breuses et prospères unies en une Fé
dération puissante, instrument d’éman
ripât ion et de progrès social !
Le Comité de Rédaction.
♦
Le compte rendu moral présenté par
le Secrétaire général à F Assemblée gé-
; ic du 1 i nqve4ftb,je dernier jK)ntc-
nait l’exposé de tous les travaux ac
complis par la Fédération au cours de
l’année scolaire 1925-1926.
Pour ceux de nos sociétaires qui
n’assistaient pas à cette réunion, il
nous paraît opportun de résumer briè
vement ce document : les uns et les
autres pourront ainsi constater que,
quoi qu’on en dise, la Fédération n’est
pas simplement « une façade », qu’on
y travaille sérieusement et que- les ré
sultats acquis, pour incomplets et in
suffisants qu’ils soient peut-être, n’en
sont pas moins satisfaisants et ple'ns
de promesses pour l’avenir.
Examinons donc ce qu’a fait la Fé
dération dans tous les domaines où
s’est exercée son activité.
En ce qui concerne les sports, nous
possédons vingt équipes de football
dont les nombreuses- compétitions fu
rent suivies avec intérêt par le public
sportif havrais .
Un cours d’éducation physique et
d’exercices rythmiques pour les jeunes
filles fonctionne régulièrement à l’E
cole de la rue B asp ail, sous la direc
tion éclairée de M. Couchaux.
Par contre la « Maison dos Tireurs »
de la rue Massillon a fait merveille et
sa création répondait certainement à
un véritable besoin. Ses concours pu
blics ont eu un franc succès et ses
nombreux challenges ont été disputés
par des tireurs d’élite dont le nombre
ne peut manquer de s’accroître chaque
année. L’éducation intellectuelle de
nos jeunes filles a été l’objet die tous
nos soins.
Les cours de sténographie professés
par M. Larridon ont donné d’excel
lents résultats : 1103 meilleures élèves
ise sont classées avec une moyenne de
70 mots à la minute et de nombreuses
mentions, tant en vitesse qu’en calli
graphie, sont venues récompenser
leurs efforts.
Mlle Longuet a fait un cours de
cuisine dont les résultats sont fort en
courageants. Il en est de même, d’ail
leurs, des résultats qu’a obtenus M.
Legentil, chargé d’un cours de chant.
Chacun a certainement conservé le
meilleur souvenir de notre dernière
fête fédéral^ elle fut vraiment artis
tique et digne, à tous points de vue,
de notre important groupement. Re
marquons cependant que ces fêtes pré
senteraient un plus vif intérêt et au
raient un tout autre caractère si elles
pouvaient être organisées avec des élé
ments uniquement empruntés à la
Fédération et souhaitons qu’il pusse
en être ainsi dans l’avenir.
Enfin notre Fédération a pris part
à l’organisation de la dernière « fête
de la Jeunesse » dont le succès .est
encore présent dans toutes les mémoi
res.
Telle est, brièvement résumée, la be
sogne accomplie par la Fédération au
cours de l’année scolaire écoulée.
Nous avons, dès novembre, repris le
cours de nos travaux et les résultats
que nous avons déjà pu constater au
torisent les plus grandes espérances.
Cependant il reste encore beaucoup
à faire. Le champ d’action d’un grou
pement comme le nôtre est illimité et
chez nous -lus qu’ailleurs il y a place
pour les intiatives individuelles.
Que chacun s’inspire de ce qui pré
cède ■ aimons, notre Fédération, sui
vons avec intérêt ses travaux, soyons
assidus à ses cours, à ses fêtes, à scs
réunions : le succès dépend des efforts
de tous.
Fédération Départementale
des Œuvres Laïques
La Ligue de l’Enseignement a conçu
le projet de grouper, dans chaque dé
partement, toutes les œuvres qui. gra
vitent autour d,e l'Ecole laïque.
C’est là une louable initiative à la
quelle nous applaudissons de grand
cœur.
Pour mener à bien cette tâche dans
la Seine-Inférieure, la ligue s’est adres -
sée à notre Fédération et, dès le mois
d’octobre dernier, notre Secrétaire gé
néral recevait de M. Salzédo, Secrétaire
général de la Ligue de l’Enseignement,
une lettre par laquelle on priait la
Fédération de convoquer une Assem
blée générale à P effet d’étudier la
question. M. Salzédo devait, pour la
circonstance, venir au Havre, il aurait
souhaité *d’v rencontrer les délégués
de toutes ko sociétés de la Seine-Infé
rieure adhérentes à la ligue : il priait
notre .Secrétaire général de bien vou
loir faire les convocations nécessaires.
Le Conseil d’administration, saisi
MAGASINS
Emile LENOBLE
Maison principale : I Succursale ;
FACE AUX I PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
LA MAI SOJA DE NOUVEAUTÉS
qui vend
TOUJOURS MOINS CHER
Nous vous recommandons le GRAND BAZAR, Maison vendant le Meilleur Me
LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
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des Amicales Laïques A
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Voilà plus de trois ans que fut émise
pour la première fo;s l’idée d'un Bul
letin de la Fédération. C’était, si nos
souvenirs sont fidèles, au cours de l’as
semblée générale de 1923. Aucune ob-
joctibn de principe ne fut présentée
contre ce projet et tous les délégués
des Amicales se plurent à reconnaître
l’utilité incontestable d'une telle pu
blication. Le Conseil d’administration,
malgré son désir de répondre au vœu
des Associations fédérées, dut en retar
der l’exécution en raison des difficul
tés dont la principale était le coût éle
vé de l’impression.
Ces difficultés viennent d’être vain
cues. La création du journal fédéral
a été définitivement votée par le Con
seil d’administration dans sa séance du
i4 novembre dernier, et nous avons le
plaisir de présenter aujourd’hui aux
Amicales fédérées le premier numéro
de leur journal « Les Petites A », orga
ne de la Fédération régionale havraise
des Amicales laïques.
Dans notre pensée, le journal « Le S
Petites A » sera le trait d’union entre
les différentes amicales de notre ville
et de la région. Nombreuses, et pour
la plupart très prospères, elles s’igno
rent souvent les unes les autres et
n’ont guère comme occasion de con
tact que les deux Assemblées généra
les annuelles de la Fédération. C’est
insuffisant. Il faut que les amicales
très actives entraînent par leur exem
ple celles qui somnolent ou ne fonc
tionnent qu’à demi. Il faut que cha
que initiative heureuse prise par une
association soit connue de tous ; il
faut que ce qui a réussi à retenu’ et
intéresser les jeunes gens dans, telle
amicale soit essayé dans telle autre qui
voit ses sociétaires déserter les réu
nions. Il faut, en un mot, que, grâce
au bulletin mensuel, chacun soit tenu
au courant de la vie des associations
et que cette connaissance de l’activité
post-scolaire entraîne une heureuse
émulation entre toutes les sociétés
pour assurer un sûr lendemain à l’œu
vre de l’école publique.
« Les Petites A » seront pour la Fé
dération elle-même le moyen puissant
de propagande qui lui a manqué jus
qu’à ce jour. Nous comptons, au i er
Janvier 1927, 54 amicales fédérées
tant dans las 6 cantons du Havre que
dans la banlieue immédiate et l’arron
dissement. Ce chiffre, quoique rela
tivement important, est tout à fait in
suffisant en comparaison du nombre
des associations créées autour de toutes
VÊTEMENTS
riTES A ”
les écoles publiques. Nous connaissons
des amicales très prospères à Fécamp, à
Saint-Romain, à Bolbec, dans bien des
chefs-beux de cantons et dans de très
vaillantes petites communes. Ces ami
cales ne sont pas encore fédérées soit
qu’elles nous ignorent soit qu’elles
n’aient pas encore senti le besoin de se
grouper en un faisceau puissant. Le rô
le deisj Petites A sera de leur faire"com-
tre ambition dépasse le cadre
trop étroit de l’arrondissement même
porté jusqu’à Valmont, Ourville et
FaUville ; nous voudrions étendre no
tre action jusqu’à Yvetot, Caudcbec,
etc. Le journal nous y aidera et nous
répondrons ainsi au désir manifesté
par la Ligue de l’Enseignement de
voir se fédérer partout les œuvres post-
scolaires. Il permettra également à nos
membres honoraires de suivre plus
facilement une action qu’ils encoura
gent de toute leur, bienveillance. 11
favorisera le recrutement de ceux qui
veulent bien s’associer à nos efforts et
.dont lu nombre ...est., encore trop res-,
treint.
Pour que le bulletin fédéral soit in
téressant, il faut, selon nous, qu’il soit
l’œuivre de tous. Il faut que toutes les
Amicales participent dans la plus large
mesure à sa rédaction. Nous avons,
certes, un Comité de rédaction mais
son rôle doit être des plus réduits.
Nous adressons donc à Mesdames et
à Messieurs, les Présidents et Secrétai
res un pressant appel afin qu’ils veuil
lent bien envoyer chaque mois au Se
crétaire de la Rédaction tout ce qui
concerne la vie de leur groupement.
En dehors de ces communications
officielles, nous’ aurons une tribune
libre où tout amicaliste pourra sous sa
propre responsabilité, exposer et dé
fendre les idées qui lui sont chères en
matière d’action ou d’éducation post
scolaires. Sous cette seule réserve que,
selon nos statuts fédéraux « toute dis-
cuss on politique ou religieuse reste
interdite », nous ouvrirons les colonnes
des « Petites A » à tous ceux qui, poul
ie développement et la prospérité de
la cause amicaliste, auront des idées
nouvelles à soumettre à l’examen de
tous.
Tels sont nos buts. Vous nous, aide
rez à les réaliser. Nous souhaitons
que notre tirage mensuel à 3.000
exemplaires distribués gratuitement
soit insuffisant, dès. l’année prochaine.
Cela dépend entièrement de vous tous.
Chers Amicalistes,
Le budget fédéral ne peut sup
porter la dépense de la confection
d’un journal. Nous n’allons '.ivre
en 1927 que grâce au concours des
commerçants havrais qui ont bien
voulu nous donner leur publicité.
Nous leur exprimons ici la vive recon
naissance du Conseil d’Administration
de la Fédération pour l’aide précieuse
qu’ils donnent à la réalisation d’un de
nos vœux les plus chers. Grâce à eux,
la vie des « Petites.Y » est assurée pour
une année. .Si vous voulez que, l’an
prochain, nous trouvions auprès d’eux
le même bon accueil, nous vous prions
de favoriser die vos achats tous les
commerçants qui nous ont donné une
annonce. En les sollicitant, nous nous
sommes portés garants de votre étroite
solidarité. Vous ferez vivre ceux qui
nous font vivre et vous tiendrez les
engagements que nous avons pris en
votre nom.
Et maintenant, à l’œuvre ! Faites
que le numéro du i5 février et les nu
méros dos mois suivants soient plus
intéressants que celui-ci pour lequel
nous étions réduits à nos seules forces.
Nous né serons jamais, trop nombreux
pour la réalisation de notre idéal :
autour de l’Ecole Laïque toujours plus
belle et nlus forte des Amicales nom
breuses et prospères unies en une Fé
dération puissante, instrument d’éman
ripât ion et de progrès social !
Le Comité de Rédaction.
♦
Le compte rendu moral présenté par
le Secrétaire général à F Assemblée gé-
; ic du 1 i nqve4ftb,je dernier jK)ntc-
nait l’exposé de tous les travaux ac
complis par la Fédération au cours de
l’année scolaire 1925-1926.
Pour ceux de nos sociétaires qui
n’assistaient pas à cette réunion, il
nous paraît opportun de résumer briè
vement ce document : les uns et les
autres pourront ainsi constater que,
quoi qu’on en dise, la Fédération n’est
pas simplement « une façade », qu’on
y travaille sérieusement et que- les ré
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suffisants qu’ils soient peut-être, n’en
sont pas moins satisfaisants et ple'ns
de promesses pour l’avenir.
Examinons donc ce qu’a fait la Fé
dération dans tous les domaines où
s’est exercée son activité.
En ce qui concerne les sports, nous
possédons vingt équipes de football
dont les nombreuses- compétitions fu
rent suivies avec intérêt par le public
sportif havrais .
Un cours d’éducation physique et
d’exercices rythmiques pour les jeunes
filles fonctionne régulièrement à l’E
cole de la rue B asp ail, sous la direc
tion éclairée de M. Couchaux.
Par contre la « Maison dos Tireurs »
de la rue Massillon a fait merveille et
sa création répondait certainement à
un véritable besoin. Ses concours pu
blics ont eu un franc succès et ses
nombreux challenges ont été disputés
par des tireurs d’élite dont le nombre
ne peut manquer de s’accroître chaque
année. L’éducation intellectuelle de
nos jeunes filles a été l’objet die tous
nos soins.
Les cours de sténographie professés
par M. Larridon ont donné d’excel
lents résultats : 1103 meilleures élèves
ise sont classées avec une moyenne de
70 mots à la minute et de nombreuses
mentions, tant en vitesse qu’en calli
graphie, sont venues récompenser
leurs efforts.
Mlle Longuet a fait un cours de
cuisine dont les résultats sont fort en
courageants. Il en est de même, d’ail
leurs, des résultats qu’a obtenus M.
Legentil, chargé d’un cours de chant.
Chacun a certainement conservé le
meilleur souvenir de notre dernière
fête fédéral^ elle fut vraiment artis
tique et digne, à tous points de vue,
de notre important groupement. Re
marquons cependant que ces fêtes pré
senteraient un plus vif intérêt et au
raient un tout autre caractère si elles
pouvaient être organisées avec des élé
ments uniquement empruntés à la
Fédération et souhaitons qu’il pusse
en être ainsi dans l’avenir.
Enfin notre Fédération a pris part
à l’organisation de la dernière « fête
de la Jeunesse » dont le succès .est
encore présent dans toutes les mémoi
res.
Telle est, brièvement résumée, la be
sogne accomplie par la Fédération au
cours de l’année scolaire écoulée.
Nous avons, dès novembre, repris le
cours de nos travaux et les résultats
que nous avons déjà pu constater au
torisent les plus grandes espérances.
Cependant il reste encore beaucoup
à faire. Le champ d’action d’un grou
pement comme le nôtre est illimité et
chez nous -lus qu’ailleurs il y a place
pour les intiatives individuelles.
Que chacun s’inspire de ce qui pré
cède ■ aimons, notre Fédération, sui
vons avec intérêt ses travaux, soyons
assidus à ses cours, à ses fêtes, à scs
réunions : le succès dépend des efforts
de tous.
Fédération Départementale
des Œuvres Laïques
La Ligue de l’Enseignement a conçu
le projet de grouper, dans chaque dé
partement, toutes les œuvres qui. gra
vitent autour d,e l'Ecole laïque.
C’est là une louable initiative à la
quelle nous applaudissons de grand
cœur.
Pour mener à bien cette tâche dans
la Seine-Inférieure, la ligue s’est adres -
sée à notre Fédération et, dès le mois
d’octobre dernier, notre Secrétaire gé
néral recevait de M. Salzédo, Secrétaire
général de la Ligue de l’Enseignement,
une lettre par laquelle on priait la
Fédération de convoquer une Assem
blée générale à P effet d’étudier la
question. M. Salzédo devait, pour la
circonstance, venir au Havre, il aurait
souhaité *d’v rencontrer les délégués
de toutes ko sociétés de la Seine-Infé
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Le Conseil d’administration, saisi
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