Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1927-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1927 01 février 1927
Description : 1927/02/01 (N2)-1927/02/28. 1927/02/01 (N2)-1927/02/28.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982639m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Première Année. — N° 2
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Février 1927
Organe de la Fédération
Publicité : M. E. vittecoq des Amicales
103 rue Césalre-Oursel - SANVIC
JOURNAL IsÆ
Régionale Havraise
Laïques Rédaction : M. IVI* PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
ENSUEL
lies Déeourageurs
Je voudrais aujourd’hui en ces li
gnes trop brèves m’adnesser à nos ev
cellents amis les. déeourageurs, à ceux
qui en toutes circonstances et dans
tous lus milieux, à la ville comme à
la campagne, ne manquent jamais une
Occasion de critiquer, de dénigrer ou
d’affecter mépris ou indifférence pour
l’œuvre post-scolaire.
Ils disent : « A qupi servent vos
amicales et votre fédération ? Est-ce
affaire à vous, amis de l’école, anciens
élèves, institutrices, instituteurs, de
gâcher le meilleur de votre temps et
de vos forces, pour amuser dans, vos
groupements des gens qui souvent ne
vous paient que d"ingratitude ? Quand
vous avez les uns et les autres rempli
la tâche pour laquelle l’Etat ou votre
patron vous paie, pourquoi faire gra
tuitement une nouvelle journée ? Votre
œuvre est inutile. Si votre clientèle
a mica liste veut s’instruire, qu’elle fas
se un effort, qu’elle paie des profes
seurs ! Si elle veut danser, tirer, cou
rir, jouer, qu’elle fréquente les en
droits où l’on vend de la danse, de la
musique, du tir, ou des spectacles
gymniques, acrobatiques ou sportifs.
Si elle aime le théâtre, qu’elle fré
quente les établissements où on lui
montrera bien mieux que ce que vous
pouvez faire avec des., éléments de for
tune. Si elle aime le cinéma, quoi: de
mieux que les salles où des profession
nels opèrent chaque jour dans tous, les
quartiers ? D’ailleurs, vous n’êtes pas
universels, pas même qualifiés. Et puis
vous vous devez à vous-mêmes, à vos
familles,, à vos enfants, etc., etc... ».
Et ils ajoutent : « Mais ne seriez-
vous pas des ambitieux qui cherchez
des honneurs, des décorations, des
punchs, des éloges et des citations dans
les journaux ? N'êtes-vous point pous
sés par le: démon de l’orgueil, le désir
de paraître ou l’envie de briller ?
Peut-êtra cela vaudrait-il mieux que
de penser que vous n’êtes que des
naïfs »...
Arrêtez sur ce mot, ô chers décou-
rageurs ! Et permettez-moi de vous
répondre... avec le sourire. Les hom
mes peuvent se diviser en un grand
nombre de 1 catégories. Sur la question
qui nous occupe, il convient de mettre
hors de cause et tout de suite, la ca
tégorie des paresseux, qui, répugnant
au moindre effort, ne peuvent com
prendre ceux qui sont actifs. Mais,
parmi ceux qui travaillent, qui ont dé
gens pratiques qui monnaient leurs
VÊTEMENTS
efforts, qui rapportent tout à la pièce
de cent sous ou au billet de vingt
francs pour parler un langage plus
moderne. Et il y a les autres, les naïfs,
comme vous les nommez, qui donnent
leur temps, leur intelligence, leur
cœur, leur santé, qui ouvrent même
très facilement leur bourse et pour
qui ne sont pas souvent, croyez-le, les
honneurs et les décorations, que les
malins ne dédaignent point du tout,
d’après ce qu’on m’a dit. Naïf, vrai
ment le mot me plaît. Gardons-le, car
il veut dire : qui croit en quelque
chose, au bien, au mieux, au progrès,
à un idéal moral et social ; il veut
dire : qui ne croit pas aux basses pas
sions humaines, qui ignore la jalousie,
l’envie, la cupidité. Le naïf, c’est le
semeur infatigable, le laboureur ja
mais rebuté par le roc qui détruit ou
détériore son sillon. Le naïf, c’est le
lutteur, donc celui qui vit vraiment.
Le naïf, c’est celui qui vous rendra la
vie toujours plus supportable,
O chers déeourageurs, je ne vous
classe pas parmi les paresseux et j’hé
site à vous mettre parmi les cupides.
Vous dépensez tant de paroles et d’é
nergie pour critiquer que je crois que
vous êtes à votre façon des naïfs. C’est
vous qui stimulez les activités défail
lantes, qui rendez aux autres le désir
de faire toujours mieux, toujours plus.
Les supplices et les tortures ont déve
loppé les idées généreuses qu’ils pré
tendaient étouffer. Vous jouez aussi un
grand rôle et pour marquer que je ne
sous-estime pas vos efforts, pérmettez-
moi de vous, dire au nom des naïfs,
ceux de la ville et ceux de la campa
gne, des anciens et des jeunes qu’é
claire la même flammé, au nom de-
tous les lutteurs, hommes de foi, d’es
pérance et de charité :
Merci, et continuez, ô chers décou-
rageurs !
Note de la Rédaction
Prière aux Amicales d’envoyer leur
copie aussitôt que possible et avant le
8. L’abondance des matières nous obli
ge à reculer les derniers articles reçus.
Eviter d’adresser des coupures de jour
naux et n’écrire qu’au recto des feuil
les. Nous faisons pendant quelques
mois le service aux délégués cantonaux
de tout l’arrondissement avec l’espoir
d’en faire des membres honoraires
pour les Amicales et pour la Fédéra
tion.
Quelques sociétés amicales d’an
ciens ou d’anciennes élèves très vivan
tes de notre région ne sont pas encore
affiliées à notre Fédération. « Que
nous offrez-vous ? » nous a-t-on sou
vent demandé. Aujourd’hui, nous ré
pondons : « Pour commencer, un
journal, c’est-à-dire la possibilité de
nous connaître, de vous connaître et
de vous faire connaître ! Et ce n’est pas
fini ! Venez à nous ! Voyez notre main
largement tendue ! Allons Rouelles,
Turretot, Bolbec, Saint-Eustaché-la-
Forêt, Lintot, Fauville, Fécamp, Etre-
tat, et toutes les autres 11!
LA VIE FÉDÉRALE
Les cours organisés par la Fédéra
tion sont en pleine activité.
Le cours de sténographie, professé
deux fois par semaine, à la Salle des
Fêtes, par M. Lanidon, compte 4o élè
ves répartis en a divisions. Les résul
tats sont fort satisfaisants ; ils le se
raient davantage encore si l’assiduité
était meilleure. t
Mlle Longuet initie aux secrets de la
bonne cuisine une trentaine de jeunes
filles qui fréquentent très régulière
ment les cours : c’est très bien. Espé
rons qu’aucune défection ne se pro
duira par la suite.
M. Cou-chaux, professeur d’éduca
tion physique et Legentil, professeur
de chant, réunissent dans leurs..cours
respectifs une vingtaine d’élèves dont
les efforts sont constants et les progrès
très marqués. Souhaitons que nos jeu
nes filles soient persévérantes et que
leurs dévoués professeurs puissent,
avec un légitime orgueil, les produire
• 1 ■ notre pr<,v!>am.<> .Eèk- fédéial
De leur côté, les dirigeants dé la
« Maison des Tireurs » ne sont pas
restés inactifs.
Le concours du Réveillon, ouvert du
ai novembre au 19 décembre, a donné
des résultats inespérés. Les. recettes ont
dépassé 1.200 francs, ce nui a permis
de récompenser largement les lauréats
tout en procurant à notre caisse un
boni supérieur à 200 francs.
Comme toujours, nos équipes spor
tives déploient une grande activité et
se livrent, chaque dimanche, à des
compétitions, que les journaux locaux,
dans leur chronique sportive, ne man
quent pas de souligner.
Enfin nos bals des 12 décembre der
nier et 6 février courant à la Salle
des, Fêteis ont connu un franc succès
dont notre trésorier général ne sera nas
le dernier à se féliciter.
Nous tenons à remercier en particu
lier les charmantes quêteuses et leurs
aimables cavaliers. dont les efforts ont
permis d’effectuer des quêtes impor
tantes.
Voue le voyez, çhejrs a mica lis tes,
notre Fédération est toujours dans la
bonne voie. Mettez à son service toutes
les ressources de votre intelligence et
de votre volonté et les résultats des
efforts de tous ne se feront pas atten
dre.
Où en est la question de la
Fédération Départementale ?
Dans notre numéro de janvier, nous
indiquions que la Ligue de l’Ensei
gnement avait l’intention d’organiser
à Rouen, avant la fin du mois, une
réunion à l’effet de grouper en un
seul faisceau toutes les œuvres laïques
du département.
M. .Salzédo a fait tout dernièrement
savoir à notre secrétaire général que
la réunion -rojetée aurait vraisembla
blement lieu le dimanche 20 février.
Rien de définitif encore cependant :
attendons donc et suivons avec intérêt
les efforts louables de la Ligue.
Fédération Régionale Havraise
des Petites A
Dimanche 6 Mars 1927, à ij heures 3o
SALLE DES FÊTES, rue Lord-Kitchener
Orchestre Dupré
ENTRÉE : 3 francs
Buffet tenu par la Maison GAHARD
Réclamer les cartes dans les Amicales
AUX AMICALES
Nous sommes vraiment confus des
bonnes lettres reçues d’un grand nom
bre d’Amicales. Le premier numéro
des. Petites A est accueilli avec sym
pathie et déjà 3 Amicales : Saint-
Martin-du-Bec, Saint-Eustache-la-Forèt
et Rouelles nous ont adressé leur adhé
sion à la Fédération. 2 autres groupe
ments très importants : Fécamp et
Yvotot nous demandent des renseigne
ments. L’œuvre est bonne et nous
continuerons. Nous recevons, de la
copie et nous sommes'’'dans i’obligâ-
tion de raccourcir les comptes-rendus
ou de les retarder. Nous nous en excu
sons en regrettant — déjà ! — que
notre format soit un peu petit. Quel
ques, amicales ont pris l’heureuse ini
tiative d’adresser par les soins de se
crétaires spécialement désignés le jour
nal sous bande à 1 centime à leurs
membres. Beaucoup ont dû limiter le
set vice à leurs plus, anciens membres
en raison de la part trop faible que
nous leur attribuons. Les ieunes récla
ment car tous voudraient leur journal.
C’Est bon signe ! Entendu à Harfleur
un jeune dire en ouvrant le sien :
« Les Petites A », qu’est-ce que c’est
que cela ? A quoi un ancien répondit :
« Tu es d’une petite A, c’est l’Amicale
Laïque dTIarfleur ! »
Pour ce qui concerne le Journal,
adresser la correspondance à M. Pi-
mont, 109, rue Massillon, et en ce qui
concerne la Fédération à M. Lefèvre,
Ecole rue Emilet-Zola.
Qu’est-ce qu’un délégué cantonal ?
— Un ami de l’Ecole laïque !
A qui le dit-il ? — A tous ceux qui
veulent l’entendre.
A qui le prouve-t-il ? — A ceux qui
agissent pour soutenir et défendre cette
école.
Donc, il est un ami de la Fédération
des Petites A et il figure sur la liste
des Membres Honoraires.
Qui l’en prie ? Personne. —- Qui
l’y oblige ? Ses convictions.
MAGASINS
Emile LENQBLE
Maison principale : | Succursale ;
FACE AUX 1 PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
LA MAISON DE NOUVEAUTÉS
qui vend
TOUJOURS MOINS CHER
vie à dépenser, il v a les malins, >es
OHE ! LES RURAUX !
NOUS VOUS reGOmmanûons le GRAND BAZAR, Maison vendant le Meilleur Marclié
LE HAVRE — 121, Rue de Pari* — LE HAVRE
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Février 1927
Organe de la Fédération
Publicité : M. E. vittecoq des Amicales
103 rue Césalre-Oursel - SANVIC
JOURNAL IsÆ
Régionale Havraise
Laïques Rédaction : M. IVI* PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
ENSUEL
lies Déeourageurs
Je voudrais aujourd’hui en ces li
gnes trop brèves m’adnesser à nos ev
cellents amis les. déeourageurs, à ceux
qui en toutes circonstances et dans
tous lus milieux, à la ville comme à
la campagne, ne manquent jamais une
Occasion de critiquer, de dénigrer ou
d’affecter mépris ou indifférence pour
l’œuvre post-scolaire.
Ils disent : « A qupi servent vos
amicales et votre fédération ? Est-ce
affaire à vous, amis de l’école, anciens
élèves, institutrices, instituteurs, de
gâcher le meilleur de votre temps et
de vos forces, pour amuser dans, vos
groupements des gens qui souvent ne
vous paient que d"ingratitude ? Quand
vous avez les uns et les autres rempli
la tâche pour laquelle l’Etat ou votre
patron vous paie, pourquoi faire gra
tuitement une nouvelle journée ? Votre
œuvre est inutile. Si votre clientèle
a mica liste veut s’instruire, qu’elle fas
se un effort, qu’elle paie des profes
seurs ! Si elle veut danser, tirer, cou
rir, jouer, qu’elle fréquente les en
droits où l’on vend de la danse, de la
musique, du tir, ou des spectacles
gymniques, acrobatiques ou sportifs.
Si elle aime le théâtre, qu’elle fré
quente les établissements où on lui
montrera bien mieux que ce que vous
pouvez faire avec des., éléments de for
tune. Si elle aime le cinéma, quoi: de
mieux que les salles où des profession
nels opèrent chaque jour dans tous, les
quartiers ? D’ailleurs, vous n’êtes pas
universels, pas même qualifiés. Et puis
vous vous devez à vous-mêmes, à vos
familles,, à vos enfants, etc., etc... ».
Et ils ajoutent : « Mais ne seriez-
vous pas des ambitieux qui cherchez
des honneurs, des décorations, des
punchs, des éloges et des citations dans
les journaux ? N'êtes-vous point pous
sés par le: démon de l’orgueil, le désir
de paraître ou l’envie de briller ?
Peut-êtra cela vaudrait-il mieux que
de penser que vous n’êtes que des
naïfs »...
Arrêtez sur ce mot, ô chers décou-
rageurs ! Et permettez-moi de vous
répondre... avec le sourire. Les hom
mes peuvent se diviser en un grand
nombre de 1 catégories. Sur la question
qui nous occupe, il convient de mettre
hors de cause et tout de suite, la ca
tégorie des paresseux, qui, répugnant
au moindre effort, ne peuvent com
prendre ceux qui sont actifs. Mais,
parmi ceux qui travaillent, qui ont dé
gens pratiques qui monnaient leurs
VÊTEMENTS
efforts, qui rapportent tout à la pièce
de cent sous ou au billet de vingt
francs pour parler un langage plus
moderne. Et il y a les autres, les naïfs,
comme vous les nommez, qui donnent
leur temps, leur intelligence, leur
cœur, leur santé, qui ouvrent même
très facilement leur bourse et pour
qui ne sont pas souvent, croyez-le, les
honneurs et les décorations, que les
malins ne dédaignent point du tout,
d’après ce qu’on m’a dit. Naïf, vrai
ment le mot me plaît. Gardons-le, car
il veut dire : qui croit en quelque
chose, au bien, au mieux, au progrès,
à un idéal moral et social ; il veut
dire : qui ne croit pas aux basses pas
sions humaines, qui ignore la jalousie,
l’envie, la cupidité. Le naïf, c’est le
semeur infatigable, le laboureur ja
mais rebuté par le roc qui détruit ou
détériore son sillon. Le naïf, c’est le
lutteur, donc celui qui vit vraiment.
Le naïf, c’est celui qui vous rendra la
vie toujours plus supportable,
O chers déeourageurs, je ne vous
classe pas parmi les paresseux et j’hé
site à vous mettre parmi les cupides.
Vous dépensez tant de paroles et d’é
nergie pour critiquer que je crois que
vous êtes à votre façon des naïfs. C’est
vous qui stimulez les activités défail
lantes, qui rendez aux autres le désir
de faire toujours mieux, toujours plus.
Les supplices et les tortures ont déve
loppé les idées généreuses qu’ils pré
tendaient étouffer. Vous jouez aussi un
grand rôle et pour marquer que je ne
sous-estime pas vos efforts, pérmettez-
moi de vous, dire au nom des naïfs,
ceux de la ville et ceux de la campa
gne, des anciens et des jeunes qu’é
claire la même flammé, au nom de-
tous les lutteurs, hommes de foi, d’es
pérance et de charité :
Merci, et continuez, ô chers décou-
rageurs !
Note de la Rédaction
Prière aux Amicales d’envoyer leur
copie aussitôt que possible et avant le
8. L’abondance des matières nous obli
ge à reculer les derniers articles reçus.
Eviter d’adresser des coupures de jour
naux et n’écrire qu’au recto des feuil
les. Nous faisons pendant quelques
mois le service aux délégués cantonaux
de tout l’arrondissement avec l’espoir
d’en faire des membres honoraires
pour les Amicales et pour la Fédéra
tion.
Quelques sociétés amicales d’an
ciens ou d’anciennes élèves très vivan
tes de notre région ne sont pas encore
affiliées à notre Fédération. « Que
nous offrez-vous ? » nous a-t-on sou
vent demandé. Aujourd’hui, nous ré
pondons : « Pour commencer, un
journal, c’est-à-dire la possibilité de
nous connaître, de vous connaître et
de vous faire connaître ! Et ce n’est pas
fini ! Venez à nous ! Voyez notre main
largement tendue ! Allons Rouelles,
Turretot, Bolbec, Saint-Eustaché-la-
Forêt, Lintot, Fauville, Fécamp, Etre-
tat, et toutes les autres 11!
LA VIE FÉDÉRALE
Les cours organisés par la Fédéra
tion sont en pleine activité.
Le cours de sténographie, professé
deux fois par semaine, à la Salle des
Fêtes, par M. Lanidon, compte 4o élè
ves répartis en a divisions. Les résul
tats sont fort satisfaisants ; ils le se
raient davantage encore si l’assiduité
était meilleure. t
Mlle Longuet initie aux secrets de la
bonne cuisine une trentaine de jeunes
filles qui fréquentent très régulière
ment les cours : c’est très bien. Espé
rons qu’aucune défection ne se pro
duira par la suite.
M. Cou-chaux, professeur d’éduca
tion physique et Legentil, professeur
de chant, réunissent dans leurs..cours
respectifs une vingtaine d’élèves dont
les efforts sont constants et les progrès
très marqués. Souhaitons que nos jeu
nes filles soient persévérantes et que
leurs dévoués professeurs puissent,
avec un légitime orgueil, les produire
• 1 ■ notre pr<,v!>am.<> .Eèk- fédéial
De leur côté, les dirigeants dé la
« Maison des Tireurs » ne sont pas
restés inactifs.
Le concours du Réveillon, ouvert du
ai novembre au 19 décembre, a donné
des résultats inespérés. Les. recettes ont
dépassé 1.200 francs, ce nui a permis
de récompenser largement les lauréats
tout en procurant à notre caisse un
boni supérieur à 200 francs.
Comme toujours, nos équipes spor
tives déploient une grande activité et
se livrent, chaque dimanche, à des
compétitions, que les journaux locaux,
dans leur chronique sportive, ne man
quent pas de souligner.
Enfin nos bals des 12 décembre der
nier et 6 février courant à la Salle
des, Fêteis ont connu un franc succès
dont notre trésorier général ne sera nas
le dernier à se féliciter.
Nous tenons à remercier en particu
lier les charmantes quêteuses et leurs
aimables cavaliers. dont les efforts ont
permis d’effectuer des quêtes impor
tantes.
Voue le voyez, çhejrs a mica lis tes,
notre Fédération est toujours dans la
bonne voie. Mettez à son service toutes
les ressources de votre intelligence et
de votre volonté et les résultats des
efforts de tous ne se feront pas atten
dre.
Où en est la question de la
Fédération Départementale ?
Dans notre numéro de janvier, nous
indiquions que la Ligue de l’Ensei
gnement avait l’intention d’organiser
à Rouen, avant la fin du mois, une
réunion à l’effet de grouper en un
seul faisceau toutes les œuvres laïques
du département.
M. .Salzédo a fait tout dernièrement
savoir à notre secrétaire général que
la réunion -rojetée aurait vraisembla
blement lieu le dimanche 20 février.
Rien de définitif encore cependant :
attendons donc et suivons avec intérêt
les efforts louables de la Ligue.
Fédération Régionale Havraise
des Petites A
Dimanche 6 Mars 1927, à ij heures 3o
SALLE DES FÊTES, rue Lord-Kitchener
Orchestre Dupré
ENTRÉE : 3 francs
Buffet tenu par la Maison GAHARD
Réclamer les cartes dans les Amicales
AUX AMICALES
Nous sommes vraiment confus des
bonnes lettres reçues d’un grand nom
bre d’Amicales. Le premier numéro
des. Petites A est accueilli avec sym
pathie et déjà 3 Amicales : Saint-
Martin-du-Bec, Saint-Eustache-la-Forèt
et Rouelles nous ont adressé leur adhé
sion à la Fédération. 2 autres groupe
ments très importants : Fécamp et
Yvotot nous demandent des renseigne
ments. L’œuvre est bonne et nous
continuerons. Nous recevons, de la
copie et nous sommes'’'dans i’obligâ-
tion de raccourcir les comptes-rendus
ou de les retarder. Nous nous en excu
sons en regrettant — déjà ! — que
notre format soit un peu petit. Quel
ques, amicales ont pris l’heureuse ini
tiative d’adresser par les soins de se
crétaires spécialement désignés le jour
nal sous bande à 1 centime à leurs
membres. Beaucoup ont dû limiter le
set vice à leurs plus, anciens membres
en raison de la part trop faible que
nous leur attribuons. Les ieunes récla
ment car tous voudraient leur journal.
C’Est bon signe ! Entendu à Harfleur
un jeune dire en ouvrant le sien :
« Les Petites A », qu’est-ce que c’est
que cela ? A quoi un ancien répondit :
« Tu es d’une petite A, c’est l’Amicale
Laïque dTIarfleur ! »
Pour ce qui concerne le Journal,
adresser la correspondance à M. Pi-
mont, 109, rue Massillon, et en ce qui
concerne la Fédération à M. Lefèvre,
Ecole rue Emilet-Zola.
Qu’est-ce qu’un délégué cantonal ?
— Un ami de l’Ecole laïque !
A qui le dit-il ? — A tous ceux qui
veulent l’entendre.
A qui le prouve-t-il ? — A ceux qui
agissent pour soutenir et défendre cette
école.
Donc, il est un ami de la Fédération
des Petites A et il figure sur la liste
des Membres Honoraires.
Qui l’en prie ? Personne. —- Qui
l’y oblige ? Ses convictions.
MAGASINS
Emile LENQBLE
Maison principale : | Succursale ;
FACE AUX 1 PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
LA MAISON DE NOUVEAUTÉS
qui vend
TOUJOURS MOINS CHER
vie à dépenser, il v a les malins, >es
OHE ! LES RURAUX !
NOUS VOUS reGOmmanûons le GRAND BAZAR, Maison vendant le Meilleur Marclié
LE HAVRE — 121, Rue de Pari* — LE HAVRE
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