Titre : Le Patriote : organe français libre
Éditeur : (Le Havre)
Date d'édition : 1943-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32833905k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 48 Nombre total de vues : 48
Description : décembre 1943 décembre 1943
Description : 1943/12 (N13). 1943/12 (N13).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k877730f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (277)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/10/2012
La Dernier e
Mille neuf cent quarante trois s'a
chève sur le réconfortant spectacle
des français groupés dans leur immen
se majorité et dominés par une seule
volonté : Libérer la France de l'occu
pation ennemie et lui rendre dans le
monde la place qui lui revient légiti
mement. Chasser l'allemand tel est
donc le programme auquel chacun a
ic devoir de contribuer, soit en résis
tant à l’occupant et en aidant ceux qui
résistent, soit en renversant le mythe
de la collaboration et en châtiant les
collaborateurs.
Chaque iour creuse des vides dans
les rangs de ces derniers qui servent
par lâcheté par cupidité ou compro
mission une causequ'ils savent perdue.
Comment croire encore à la colla
boration européenne sons l'égide prus
sienne quand lu propagande ennemie,
consciente elle même de son iinmen- »
se faillite, en est réduite à recourrir au
spectre de la terreur dans l'ultime es
poir de réaliser un but qui a échappé
à ses plus mensongères manoeuvres
de séduction.
C’est ainsi que du magasin aux ac
cessoires il a fallu ces derniers mois,
ue l'allemand nous sorte l’épouvantail
e toutes les bourgeoisies, i'hommeau
couteau entre les dents.
Qui est-il donc cet ogre, ivre de
carnage ?
Avant-hier, son seul nom était Sta
line. homme d'état européen, complai
samment prévenu par Hitler, dans le
délire de ses soliloques de sa ferme vo
lonté, après avoir annihilé la France,
de se retourner vers l’eSt, à la conquê
te d’immenses territoires de colonisa
tion.
Hier, i! était le Maréchal Staline, é
tourdiement considéré par Hitler,
convaincu de..son suprême pouvoir
magique, comme un ami sûr, un com
plice à toutes fins, un compère repu et
satisfait, en échange de quelques pro
vinces finlandaises, polonaises, haltes,
de lui assurer, pétrole, cuivre, manga
nèse et maintes autre matières pre
mirées.
C’était alors la comedie. nous arri
vons au dernier acte, mais depuis long
temps déjà, la farce a pris tournure de
drame. . „ . ..
Sur la scène, ou 1 on voudrait ne fai
re paraître qu'un ogre: Staline, nous
ne découvrons qu'un crocodile Hitler.
Le monstre est là, bavant l’écume et
crachant le sang, noyé des larmes que
nous savons, les mâchoires largement
écartées, prêtes à saisir encore la proie
qui vient de lui échapper et qu’il pré
tendait engloutir d'un seul coup de
Entrée En Scène.
gueule L’ogrea disparu,mais il a pro
fondément plongé son couteau dans la
gorge du crocodile HITLER, qui veut
encore une fois clamer sa religion en
une unioneuropéenne.son amonr indé
fectible pour la France tout en nous
prédisant des aurores ensanglantées.
Nous savons que depuis trois ans
le gouvernement LAVAL s’est vautré
dans sa défaite tel un pourceau dans sa
bauge,nous savons queses décrets sont
apostillés de l'aigle allemand, qui re
couvre de ses ailes bon nombre de
traîtres, de lâches, de vendus, de cra
puleux spéculateurs: nous savons que
ce soit-disant gouvernement nous a
discrédité aux yeux du monde entier.
Nous savons qu'un jour, nous aurons
à affronter le péril du désordre, à con
naître des jours sombres.
Que nous importe ! A la collabora
tion européenne, au maintient de l'or
dre actuel, nous préférons le saut dans
l'inconnu.
Nous sommes la résistance française,
nous sommes les cœurs vaillants venus
des horizons politiques les plusopposés
et' nous avons forgé dans le péril la con
fiance. et la foi. une union qui demain
sera l’unité française.
La résistance est révolutionnaire,c ar
nous ne pouvons admettre ou recon
naître, un pouvoir qui sortirait de la
boue des régimes d’avant guerre, pas
plus que nous ne pourrions reconnaî
tre le prétendu gouvernement actuel,
qui fait l’unanimité des suffrages de
haine et de mépris du peuple.
Que fera la Russie ?•
Français, la Russie va sortir de cette
guerre la grande victorieuse,elle va pou
voir réaliser le destin de l’expansion
slave et connaîtra dans l’aréne politi
que mondiale, une influence qu’elle ne
connut Jamais.
Nous ne pouvons croire qu’un Jour
cette puissance slave.ait pour seul but
de ruiner l'Europe dans de stériles lut
tes partisanes.
I
A Nos Amis Lecteurs
Le Vagabond Bien-Aimé est heureux
de présenter à ses amis et quelques
ennemis, LE PATRIOTE sous une
nouvelle formule et espère que cette
rés,entation vous plaira et vous engage
le faire circuler autour de vousencore
d'avantage il vous en remercie bien
siucùrement.
Comme C'est Long
Beaucoup de gens,et plus particuli
érement ceux qui ne font rien, trouvent
qu’en ce moment,le temps est long.
«Que font les Alliés? disent-ils:
M. Churchill nous avait promis ceci, il
nous avait promis cela...
Qu'on nous permette de faire cette
mise au point. M. Churchill avait dii:
«Avant que toutes les feuilles ne tom-
bnet, de grandes opérations amphibies
et aéro-navales auront lieu en Méditer
ranéé!
Les Alliés ont tenu parole, ils ont
pris Fantellaria, Lampéduse, Lampio-
ne, la Sardaigne,la Corse,conquis la Si
cile, débarqué en force en Italie et oc
cupé jusqu'à présent, environ un tiers
de la péninsule, insignifiant n’est-ce
pas? Il est vrai que les opértions mili
taires quand elles se passent loin de
soi perdent de leur importance, que le
front italien est presque aussi grand
que le front franco-allemand en 1914,
que le Iront Russe est gigantesque,(|ue
les Allies se battént loin de leurs bases
et, qu’en Russie les Allemands ont re-
• culé de plus de milletdloinétres en un
an.
Dés que l'on consulte une carte, on
se rend compte de la grandeur de I’œ-
vre entreprise et de l'importance des
victoires remportées par les Alliés.
L’Italie est un champ de bataille très
difficile, traversé dans toute sa lon
gueur par de hautes montagnes, elle est
barrée dans te sens de la largeur par de
très nombreux fleuves ou grandes ri
vière qui en découlent et se jettent à la
mer. Il faut vaincre ces obstacles pas
à pas et chacun sait que franchir une
Ceux qui l’occuporont toujours...
Mille neuf cent quarante trois s'a
chève sur le réconfortant spectacle
des français groupés dans leur immen
se majorité et dominés par une seule
volonté : Libérer la France de l'occu
pation ennemie et lui rendre dans le
monde la place qui lui revient légiti
mement. Chasser l'allemand tel est
donc le programme auquel chacun a
ic devoir de contribuer, soit en résis
tant à l’occupant et en aidant ceux qui
résistent, soit en renversant le mythe
de la collaboration et en châtiant les
collaborateurs.
Chaque iour creuse des vides dans
les rangs de ces derniers qui servent
par lâcheté par cupidité ou compro
mission une causequ'ils savent perdue.
Comment croire encore à la colla
boration européenne sons l'égide prus
sienne quand lu propagande ennemie,
consciente elle même de son iinmen- »
se faillite, en est réduite à recourrir au
spectre de la terreur dans l'ultime es
poir de réaliser un but qui a échappé
à ses plus mensongères manoeuvres
de séduction.
C’est ainsi que du magasin aux ac
cessoires il a fallu ces derniers mois,
ue l'allemand nous sorte l’épouvantail
e toutes les bourgeoisies, i'hommeau
couteau entre les dents.
Qui est-il donc cet ogre, ivre de
carnage ?
Avant-hier, son seul nom était Sta
line. homme d'état européen, complai
samment prévenu par Hitler, dans le
délire de ses soliloques de sa ferme vo
lonté, après avoir annihilé la France,
de se retourner vers l’eSt, à la conquê
te d’immenses territoires de colonisa
tion.
Hier, i! était le Maréchal Staline, é
tourdiement considéré par Hitler,
convaincu de..son suprême pouvoir
magique, comme un ami sûr, un com
plice à toutes fins, un compère repu et
satisfait, en échange de quelques pro
vinces finlandaises, polonaises, haltes,
de lui assurer, pétrole, cuivre, manga
nèse et maintes autre matières pre
mirées.
C’était alors la comedie. nous arri
vons au dernier acte, mais depuis long
temps déjà, la farce a pris tournure de
drame. . „ . ..
Sur la scène, ou 1 on voudrait ne fai
re paraître qu'un ogre: Staline, nous
ne découvrons qu'un crocodile Hitler.
Le monstre est là, bavant l’écume et
crachant le sang, noyé des larmes que
nous savons, les mâchoires largement
écartées, prêtes à saisir encore la proie
qui vient de lui échapper et qu’il pré
tendait engloutir d'un seul coup de
Entrée En Scène.
gueule L’ogrea disparu,mais il a pro
fondément plongé son couteau dans la
gorge du crocodile HITLER, qui veut
encore une fois clamer sa religion en
une unioneuropéenne.son amonr indé
fectible pour la France tout en nous
prédisant des aurores ensanglantées.
Nous savons que depuis trois ans
le gouvernement LAVAL s’est vautré
dans sa défaite tel un pourceau dans sa
bauge,nous savons queses décrets sont
apostillés de l'aigle allemand, qui re
couvre de ses ailes bon nombre de
traîtres, de lâches, de vendus, de cra
puleux spéculateurs: nous savons que
ce soit-disant gouvernement nous a
discrédité aux yeux du monde entier.
Nous savons qu'un jour, nous aurons
à affronter le péril du désordre, à con
naître des jours sombres.
Que nous importe ! A la collabora
tion européenne, au maintient de l'or
dre actuel, nous préférons le saut dans
l'inconnu.
Nous sommes la résistance française,
nous sommes les cœurs vaillants venus
des horizons politiques les plusopposés
et' nous avons forgé dans le péril la con
fiance. et la foi. une union qui demain
sera l’unité française.
La résistance est révolutionnaire,c ar
nous ne pouvons admettre ou recon
naître, un pouvoir qui sortirait de la
boue des régimes d’avant guerre, pas
plus que nous ne pourrions reconnaî
tre le prétendu gouvernement actuel,
qui fait l’unanimité des suffrages de
haine et de mépris du peuple.
Que fera la Russie ?•
Français, la Russie va sortir de cette
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voir réaliser le destin de l’expansion
slave et connaîtra dans l’aréne politi
que mondiale, une influence qu’elle ne
connut Jamais.
Nous ne pouvons croire qu’un Jour
cette puissance slave.ait pour seul but
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I
A Nos Amis Lecteurs
Le Vagabond Bien-Aimé est heureux
de présenter à ses amis et quelques
ennemis, LE PATRIOTE sous une
nouvelle formule et espère que cette
rés,entation vous plaira et vous engage
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d'avantage il vous en remercie bien
siucùrement.
Comme C'est Long
Beaucoup de gens,et plus particuli
érement ceux qui ne font rien, trouvent
qu’en ce moment,le temps est long.
«Que font les Alliés? disent-ils:
M. Churchill nous avait promis ceci, il
nous avait promis cela...
Qu'on nous permette de faire cette
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«Avant que toutes les feuilles ne tom-
bnet, de grandes opérations amphibies
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ranéé!
Les Alliés ont tenu parole, ils ont
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ne, la Sardaigne,la Corse,conquis la Si
cile, débarqué en force en Italie et oc
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pas? Il est vrai que les opértions mili
taires quand elles se passent loin de
soi perdent de leur importance, que le
front italien est presque aussi grand
que le front franco-allemand en 1914,
que le Iront Russe est gigantesque,(|ue
les Allies se battént loin de leurs bases
et, qu’en Russie les Allemands ont re-
• culé de plus de milletdloinétres en un
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Dés que l'on consulte une carte, on
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vre entreprise et de l'importance des
victoires remportées par les Alliés.
L’Italie est un champ de bataille très
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gueur par de hautes montagnes, elle est
barrée dans te sens de la largeur par de
très nombreux fleuves ou grandes ri
vière qui en découlent et se jettent à la
mer. Il faut vaincre ces obstacles pas
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