Titre : Le Patriote : organe français libre
Éditeur : (Le Havre)
Date d'édition : 1943-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32833905k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 48 Nombre total de vues : 48
Description : mai 1943 mai 1943
Description : 1943/05 (N6). 1943/05 (N6).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8777237
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (277)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/10/2012
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N*8-' ' • :
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ORGaNE LIBRE LE La FRANCE ENCHAINE!
LA BETE TRAQUEE. . ;'-
Après avoir,aux .prix de trahirons et d'infamies sans nombre,écrasé un
A un tous les peuple** d'Europe,mis A feu et à santÿ tous les endroits ou ils ■
rencontraient une-résistance sérieuse, les Nazis et leurs satellites voyant
lue la.chance à tourné,que chaque jour oui passe lés entraine plus*sûrement
vers la pente de l^d^bacle,redoublent d'activité pour essayer de briser la
sourde résistance nue leur oppose les peuples opprimés.
Ils traquent donc innocents et soi disant coupablestians le seul
out d'enraver par la terreur 1'hostilité de plus en plus grande qui monte
autour d'eux.Mais les plus dangereux sont les valets de l'ennemi!ceux qui
i.'on. .servi avec empressement dans l'espoir qu'il leur laisserait quelques
miett.ep,Ilç ont eu tort,car les Allemands ne connaissent ni amis,ni allies ;
ils emploient des gone tant qu'ils en ont besoin,puis les laissent froidement
tomber ou s'en servent de paravent comme ils l'on fait $>our les Italiens au
cours de la retraite de Tunisie.
Les traitres et les collaborateurs ont donc deux choses à craindre :
l'être abandonnés par l'ennemi au moment de la débâcle et de subir ensuite la
juste colère de leurs concitoyens qu'ils ont vendus.C'est pourquoi ils font
tous leurs efforts pour soutenir le Boche défaillant et n'ésitent pas à dé-,
noncer"les suspects.
Soyez*prudents,ne faites pas de folies inutiles;il y a en ce moment une
recrudescence de mouchardage de la part des traitres.Je sais que v.ous brûlez
de servi»-à -quelque chose et que vous avez hâte de vous déharassez de ces
parasites.Ne vous découragez pas,on no voit pas les préparatifs d'une atta
que mais on en constate soudain les résultats.Quand les Alliés débarquèrent
en Afrique rien ne le laissait présager et leur coup réussit;il en sera.de
même pour l'Europe.
0 Patience.courage et prudence ; bientôt la Patrie dressée à nouveau contre
l'opresseur aura besoin de tous ses enfants.
- - - - -o- - - - - *
L'ASSASIN EST FRIS A SON FROPRE PIEGE.
Les Allemands sont une race tout à fait
spéciale.Quand ils sont vainqueurs ils ont
tous les droits,violent engagements et lois
humanitaires.pétinent les peuples vaincus,
tuent .pillent*,bombardent villes ouvertes et
hôpitaux;ceci au nom de l'ordre nouveau et
de la civilisation.
Mais quand elle est vaincue.comme cela
ç'est vu en î"918,la Germanie devient pleur
nicharde et suppliante quand de justes repré
sailles s’abattent sur son crâne obtU3Alqrs.
elle prie et implore.évoquant 1'humanité,les
lois sacrées de la civilisation,1'esprit
chevaleresque de ses adversaires qui trop
bons (j'allai-s dire trop bêtes) se laissent
attendrir ce dont les boches profitent pour
manigancer une bonne petite trahison à leur
manière. . . ,
Quand en septembre 39 la Luftwafe écra
sa l'héroique Varsovie de ses bombesrc'était
àplendide;quand en juin 40,les réfugiés bel
ges ,hollandais et français servirent de cible
aux aviateurs Teutons:c'était du beau sport;
quand Rotterdam fut détruit.quand des petits
villages sans défense furent bombardés et
mitraillés pour le seul plaisir de tuer,quoi
de plus naturel.Et vous.Havrais vous souve
nez vous des incessants passage d'avions
A la prochaine faute.^nmmi»
punition.vous irez intercepter
lea f ortere*»®*' vo ^ an fc©t
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A un tous les peuple** d'Europe,mis A feu et à santÿ tous les endroits ou ils ■
rencontraient une-résistance sérieuse, les Nazis et leurs satellites voyant
lue la.chance à tourné,que chaque jour oui passe lés entraine plus*sûrement
vers la pente de l^d^bacle,redoublent d'activité pour essayer de briser la
sourde résistance nue leur oppose les peuples opprimés.
Ils traquent donc innocents et soi disant coupablestians le seul
out d'enraver par la terreur 1'hostilité de plus en plus grande qui monte
autour d'eux.Mais les plus dangereux sont les valets de l'ennemi!ceux qui
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miett.ep,Ilç ont eu tort,car les Allemands ne connaissent ni amis,ni allies ;
ils emploient des gone tant qu'ils en ont besoin,puis les laissent froidement
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Les traitres et les collaborateurs ont donc deux choses à craindre :
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L'ASSASIN EST FRIS A SON FROPRE PIEGE.
Les Allemands sont une race tout à fait
spéciale.Quand ils sont vainqueurs ils ont
tous les droits,violent engagements et lois
humanitaires.pétinent les peuples vaincus,
tuent .pillent*,bombardent villes ouvertes et
hôpitaux;ceci au nom de l'ordre nouveau et
de la civilisation.
Mais quand elle est vaincue.comme cela
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manigancer une bonne petite trahison à leur
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Quand en septembre 39 la Luftwafe écra
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àplendide;quand en juin 40,les réfugiés bel
ges ,hollandais et français servirent de cible
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