Presse et revues
2 pages
Titre : Le Patriote : organe français libre
Éditeur : (Le Havre)
Date d'édition : 1943-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32833905k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 48 Nombre total de vues : 48
Description : juin 1943 juin 1943
Description : 1943/06 (N7). 1943/06 (N7).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k877724m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (277)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/10/2012
V
N 9 7
a
ORGANE LIBRE DS h,\
ALGER Ç^IT^LE DE IA ^FRANCE.
France a enfin retrouvée sa capitalathélàs ce n'est pas encore
;<.ce n'est certainement pas Vichy.donc à Alger que les deux
gpa'nds spldats De,Gaulle et Giraud se sont rencontrés et ont formés un gou
re ;C* est d'Alger également qu'est parti-Kr.Massigli notre
La .
,mai
vernemeht prov.isoii*fc^ ^*0^. c^axcuiemi ju «au peu
premier ambassadeur a Washington.De ces deux vaillants
dés Juin 40 refusa i’admettre ’farmi
le? destin de 1# France et le second,
de la forterèsse Allemande de Roenig, u _
hésité une...seconde, a rallier la France Combattante pour continuer'la lutte
Cp sont ces deux hommes' qui se sont serrés 'la main a Alger avec l.e bon
vouloir et la volonté bien arrêtée dê venger et, libérer la Patrie,car pour
eux lof France n'a pas perdue la guerre,elle n'a perdu qu'une bataille
La chance a tournée,et la victoire sourit de nouveau à nos armes,preuve
en est la grande victoire de Tunisie ou les Forces Françaises Libres a elles
seules capturèrent 35-000 prisonniers Allemands et un matériel considérable,
d'autres victoires suivront en attendant 1 1 aiitre,1a grande que nous espérons
cous avec tant d'ardeur.
De tous câtés.les hommes qu'animent une ardente foi patriotique,malgré
la propagande de Vichy et de Berlin,ont cherchés a rallier le champ de ba -
taille ou flottait le drapeau a la croix de Lorraine;c’est ainsi que nous
/oyons le général Georges s'évader de France pour se mettre a la disposition *
le la nouvelle armée Française.^ue dire également du général Vullemin qui se
iémet de son grade pour pouvoir combattre encore. .
t . Notre plus belle colonie d'Afrique du Nord a été le théâtre de bien des
.aits,Alger la Blanche est momentanément la capitale de la France,c'est chez
U-la .que 1'.union des Français de bonne volonté s'est faite,c'est d'Alger que
partira le souffle vengeur de la Liberté.
- - - - -0- - - - -
LA VERITE AVANT TOUT
Après la victoire de Tunisie nous avons constaté avec douleur que l'a-
niral Esteva s'était enfui avec quelques chefs ennemis.il a regagné Vichy
jour y recevoir par l'intermédiaire de von RobbentrOp les félicitations de
3on chef vénéré Hitler et probablement la croix de fer avec feuilles de chê
nes, en attendant le croix de bols que les patriotes lui offriront un jour.
Voici cet homme,un marin,un amiral qui
n'hésite pas a se mettre au service de l'en
nemi jbien mieux.il crée une légion combat
tante avec des français égarés,et cette ié-
Î ion a combattu contre les Français libres:
e résultat de cette belle opération nous
a coûté 12 a 15.000 morts inutil >
Autre exemple navrant;c'est seulement
après bientôt trois ans d’attente que l'a
miral Godefroy s'est décidé à mettre la
flotte française d'Alexandrie à la disposi
tion du général Giraud et encore il ri'a pas
'lui-même rallié la France Libre.
Jùsqu'a présent,nous constatons avec
peine què les chefs de la marine française,
pour un sot parti pris de métier.pour une
vieille rivalité de métier entre leB flottes
franco-anglaises ont•délibérément oubliés
leurs devoirs envers la Franco.Ils so o.nt
obstinés dans leur inertie idiote et crimi
nelle,ces hommes n'ont pas senti que la
gloire passait auprès d'eux,ils ont manqués
d'audace,manqués de confiance en la France,
et il aurait été préférable que l'escadre
FLECHES DE TOUT BOIS
-Il a déjà fait fondre les
jortea de la chancellerie pour
faire des canons.Pourvu qu’il ne
’asse pas fondre le maréchal
pour faire de la graisse a fusil!de Toulon au lieu*de se saborder au mouil-
(GRINGOIRE 25 AVRIL 1940) lage,coule pavillon haut dans un glorieux
x
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ORGANE LIBRE DS h,\
ALGER Ç^IT^LE DE IA ^FRANCE.
France a enfin retrouvée sa capitalathélàs ce n'est pas encore
;<.ce n'est certainement pas Vichy.donc à Alger que les deux
gpa'nds spldats De,Gaulle et Giraud se sont rencontrés et ont formés un gou
re ;C* est d'Alger également qu'est parti-Kr.Massigli notre
La .
,mai
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dés Juin 40 refusa i’admettre ’farmi
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Cp sont ces deux hommes' qui se sont serrés 'la main a Alger avec l.e bon
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La chance a tournée,et la victoire sourit de nouveau à nos armes,preuve
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seules capturèrent 35-000 prisonniers Allemands et un matériel considérable,
d'autres victoires suivront en attendant 1 1 aiitre,1a grande que nous espérons
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/oyons le général Georges s'évader de France pour se mettre a la disposition *
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U-la .que 1'.union des Français de bonne volonté s'est faite,c'est d'Alger que
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LA VERITE AVANT TOUT
Après la victoire de Tunisie nous avons constaté avec douleur que l'a-
niral Esteva s'était enfui avec quelques chefs ennemis.il a regagné Vichy
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3on chef vénéré Hitler et probablement la croix de fer avec feuilles de chê
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Voici cet homme,un marin,un amiral qui
n'hésite pas a se mettre au service de l'en
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miral Godefroy s'est décidé à mettre la
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'lui-même rallié la France Libre.
Jùsqu'a présent,nous constatons avec
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pour un sot parti pris de métier.pour une
vieille rivalité de métier entre leB flottes
franco-anglaises ont•délibérément oubliés
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d'audace,manqués de confiance en la France,
et il aurait été préférable que l'escadre
FLECHES DE TOUT BOIS
-Il a déjà fait fondre les
jortea de la chancellerie pour
faire des canons.Pourvu qu’il ne
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pour faire de la graisse a fusil!de Toulon au lieu*de se saborder au mouil-
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