Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1893-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1893 01 octobre 1893
Description : 1893/10/01 (A60)-1893/12/31. 1893/10/01 (A60)-1893/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6481837g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/03/2014
- Aller à la page de la table des matières475
- TABLE ANALYTIQUE DE L'ANNÉE 1893
- 1er fascicule - 1er trimestre
Pages- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 135
- .......... Page(s) .......... 163
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- 446 -
environs du sol de la plaine, favorisait le refroidissement
de l'air sur une épaisseur variable : le sommet du mont
plongé dans des courants à grande vitesse était maintenu
à la température ambiante qui, malgré la différence d'al-
titude. était encore supérieure à celle des bas fonds de
l'Océan aérien influencés par le refroidissement énergique
du sol; ce phénomène doit être d'autant plus fréquent,
que le ciel moins chargé de nuages, active le rayonnement
calorifique terrestre, et c'est aussi en avril et en août, dans le
premier de ces mois surtout, que la sérénité de l'atmosphère
a été la plus remarquable.
Mais une telle situation est éminemment instable ; le
moindre accident suffit pour y mettre fin. Elle ne peut s'établir
que dans les instants de tranquilité maximum de l'air, vers le
lever du soleil. Aussitôt que l'astre a paru, la perturbation se
met dans ces couches superposées. Le sol s'échauffe plus
rapidement que le fluide qui le recouvre, des remous, des
courants verticaux, prennent naissance et rétablissent pen-
dant la journée la circulation active qui constitue l'état normal.
L'inversion de température ne se manifeste qu'au moment
du minimun. A toute autre heure, la marche des températures
est sensiblement parallèle dans les deux stations, se maintenant
au Puy-de-Dôme, très inférieure à Clermont.
Ce phénomène si curieux s'est ainsi produit sur une grande
échelle. En comprenant les températures égales, on trouve que
131 jours ont été marqués par une marche anormale des
minima. Sans doute, les conditions météorologiques exception-
nelles qui ont régné cette année, caractérisées par la prédomi-
nance du régime anticyclonique durant les six mois de
printemps et d'été, la rareté des pluies, la sérénité du ciel,
l'écart considérable des températures minima et maxima, ont
puissamment favorisé la constitution de cet état d'équilibre
instable, amenant un renversement des températures mesurées
vers le commencement du jour, au moment où le rayonnement
calorifique du sol atteint sa plus grande intensité. Cependant, ce
phénomène se répète plus ou moins tous les ans. C'est donc
bien là, comme l'a reconnu depuis l'établissement de l'Ob-
servatoire, une anomalie répétée, dont la cause est d'autant
plus difficile à établir, que cette anormale distribution des
environs du sol de la plaine, favorisait le refroidissement
de l'air sur une épaisseur variable : le sommet du mont
plongé dans des courants à grande vitesse était maintenu
à la température ambiante qui, malgré la différence d'al-
titude. était encore supérieure à celle des bas fonds de
l'Océan aérien influencés par le refroidissement énergique
du sol; ce phénomène doit être d'autant plus fréquent,
que le ciel moins chargé de nuages, active le rayonnement
calorifique terrestre, et c'est aussi en avril et en août, dans le
premier de ces mois surtout, que la sérénité de l'atmosphère
a été la plus remarquable.
Mais une telle situation est éminemment instable ; le
moindre accident suffit pour y mettre fin. Elle ne peut s'établir
que dans les instants de tranquilité maximum de l'air, vers le
lever du soleil. Aussitôt que l'astre a paru, la perturbation se
met dans ces couches superposées. Le sol s'échauffe plus
rapidement que le fluide qui le recouvre, des remous, des
courants verticaux, prennent naissance et rétablissent pen-
dant la journée la circulation active qui constitue l'état normal.
L'inversion de température ne se manifeste qu'au moment
du minimun. A toute autre heure, la marche des températures
est sensiblement parallèle dans les deux stations, se maintenant
au Puy-de-Dôme, très inférieure à Clermont.
Ce phénomène si curieux s'est ainsi produit sur une grande
échelle. En comprenant les températures égales, on trouve que
131 jours ont été marqués par une marche anormale des
minima. Sans doute, les conditions météorologiques exception-
nelles qui ont régné cette année, caractérisées par la prédomi-
nance du régime anticyclonique durant les six mois de
printemps et d'été, la rareté des pluies, la sérénité du ciel,
l'écart considérable des températures minima et maxima, ont
puissamment favorisé la constitution de cet état d'équilibre
instable, amenant un renversement des températures mesurées
vers le commencement du jour, au moment où le rayonnement
calorifique du sol atteint sa plus grande intensité. Cependant, ce
phénomène se répète plus ou moins tous les ans. C'est donc
bien là, comme l'a reconnu depuis l'établissement de l'Ob-
servatoire, une anomalie répétée, dont la cause est d'autant
plus difficile à établir, que cette anormale distribution des
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