Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1893-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1893 01 octobre 1893
Description : 1893/10/01 (A60)-1893/12/31. 1893/10/01 (A60)-1893/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6481837g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/03/2014
- Aller à la page de la table des matières475
- TABLE ANALYTIQUE DE L'ANNÉE 1893
- 1er fascicule - 1er trimestre
Pages- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 135
- .......... Page(s) .......... 163
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- 443 -
thermique, et même quand les couches visibles de l'air sont
traversées par le courant venu du Nord-Est, le sommet d'une
montagne peut avoir une température supérieure à la plaine
de 10 à 15°.
De semblables inversions, bien que plus rares, peut-être
parce qu'on les remarque moins, peuvent se manifester en été.
En 1892, vers le milieu d'août, la chaleur, très forte en France
dans les plaines, fut encore dépassée sur les hauteurs, dans
les Pyrénées et les Vosges, où un observateur la qualifia de
fantastique, ce qui est peut-être un bien gros mot.
Dans le centre de la France, sur le plateau granitique d'Au-
vergne, s'élève le Puy-de-Dôme au pied duquel est bâti Clermont-
Ferrand. En 1876, grâce à la persévérante ténacité de M. Al-
luard, un observatoire a été construit au sommet du mont, à
1,467 mètres d'altitude, quelque à dis laiice des débris d'un temple
jadis consacré au dieu national de la Gaule. Cet établissement est
relié au chef-lieu, situé 1,079 mètres plus bas, par une ligne
télégraphique qui le met également en communication avec
Rabanesse, petit village où une station météorologique a
été installée. Les observations sont faites suivant les mêmes
méthodes dans les deux observatoires, ce qui permet de se
livrer à des études comparatives.
Dès les premières années, les faits intéressants et curieux
abondèrent. On découvrit notamment que les inversions de
température, loin d'être une exception se répétant de loin en
loin, se reproduisaient fréquemment.
Au cours de certaines recherches sur la climatologie euro-
péenne, mon attention fut attirée par la fréquence du renver-
sement des températures à la base et au sommet du mont.
Désireux de voir dans quelles conditions et sous quelles in-
fluences ces inversions se manifestaient, j'ai relevé d'après le
bulletin du Bureau Central Météorologique, les températures
notées dans ces stations, et c'est le résultat sommaire de cette
étude que j'ai l'honneur de vous soumettre.
Mes recherches ont porté surtout sur les températures minima
dans les deux stations, indépendamment des températures ma-
xima, et de celles mesurées à 7 heures du matin et 6 heures du
soir. C'est dans les températures minima que se produisent les
thermique, et même quand les couches visibles de l'air sont
traversées par le courant venu du Nord-Est, le sommet d'une
montagne peut avoir une température supérieure à la plaine
de 10 à 15°.
De semblables inversions, bien que plus rares, peut-être
parce qu'on les remarque moins, peuvent se manifester en été.
En 1892, vers le milieu d'août, la chaleur, très forte en France
dans les plaines, fut encore dépassée sur les hauteurs, dans
les Pyrénées et les Vosges, où un observateur la qualifia de
fantastique, ce qui est peut-être un bien gros mot.
Dans le centre de la France, sur le plateau granitique d'Au-
vergne, s'élève le Puy-de-Dôme au pied duquel est bâti Clermont-
Ferrand. En 1876, grâce à la persévérante ténacité de M. Al-
luard, un observatoire a été construit au sommet du mont, à
1,467 mètres d'altitude, quelque à dis laiice des débris d'un temple
jadis consacré au dieu national de la Gaule. Cet établissement est
relié au chef-lieu, situé 1,079 mètres plus bas, par une ligne
télégraphique qui le met également en communication avec
Rabanesse, petit village où une station météorologique a
été installée. Les observations sont faites suivant les mêmes
méthodes dans les deux observatoires, ce qui permet de se
livrer à des études comparatives.
Dès les premières années, les faits intéressants et curieux
abondèrent. On découvrit notamment que les inversions de
température, loin d'être une exception se répétant de loin en
loin, se reproduisaient fréquemment.
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péenne, mon attention fut attirée par la fréquence du renver-
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fluences ces inversions se manifestaient, j'ai relevé d'après le
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dans les deux stations, indépendamment des températures ma-
xima, et de celles mesurées à 7 heures du matin et 6 heures du
soir. C'est dans les températures minima que se produisent les
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