Titre : Le Travailleur normand havrais : paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Rouen)
Date d'édition : 1909-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32880313v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 février 1909 28 février 1909
Description : 1909/02/28 (A18,N945). 1909/02/28 (A18,N945).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG27 Collection numérique : BIPFPIG27
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388814d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90656, JO-90677
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
I}ix-tluilil'Iue Année - ; > t45 Le Numéro DIX faillîmes Dimanche 28 Février 1909
TP T'R&Vt-TTTFn'R
JU J!hj!! t))L JH J!t Ht j)E3)Lt)i!t J!LJ! JU Ju w Jht .&& J)E!)L w JLt M
̃̃.n, INSERTIONS :
Annonces ta ligne Ofr. 60
Ayia d'inhumation.. - 1 fr. »
2 fr. »
..--' Atftntnijrtratioii :
70, Riié Itulpcalu, nUUEN.
iburs aux au Havre : • >
fine Je»n^B»pliH(e Iyriès
MpfttJnVACttSR, 6, place' Gambetta
- • 'I;\- ,ru°'~ r
Ias abpnnemenls se paient ù
T^Vétiiéè et se font à partir du
l^iêl'fC'de ehaque mOIS,
ORGANE *'
, ORGANE REPUBLICAIN
â - ,,. ,. -.
de la Seine-Inférieure, de lEure et du Calvados
11 1 ù
PARAISSANT LE DIMANCHE
!gi-!ULL J- '-Tr -̃ JJ -.- J - i - g-
'"*"" ABONNEMENTS
Seine-Inférieure, Eure et
dv'partcmcnts limitrophes.. 4 fr. 1)
Autres départements 5 fr. 8
SIX MOIS
Seine-Inférieure, Eure et
départements limitrophes" 2 fr. 50
Autres dcpattcmcnta. 2 fr. 7
Toute la correspondance concer-
nant le journal iloitctre adressée
à M. le Directeur du Travailleur
Normcmd,
ri f. • ̃. I. I -
H Propos
¡: ) l l* • de la
STATUE
liipi Normanù;,
\àU j j *"ïi.'<î i' -
.*< J.a I i : I
, Ôn parle, sans cesse, au Par-
lement de là -situation de notre
rd ï L' ')T t ¡;11. :
.U:{-p' des cuirassés, parli-
slan^ ^lês Idrpilleurs, délcnseurs
des sous-marins se chamaillent,
nnwafxicpuis le Dreaga Nhought
de 20.000 tonnes, jusq n'n celle
poussière de la mer,qui de ravis
de l'amiral Fournier, aussi bien
qtte dé M. 1 d'Kstou ruelles de
LOI 1 s Un il attire 11 sécurité de
nos côtes, la valeur offensi ve
aussi bien q ue défensive est due
à- la Vitesse. 11 » !
Plus que la- poudre B, plus
que l'obus à gro> se charge, plus
qi\c tous les explosifs à noms
barbares en ile, la vitesscassure
la victoire : le cylindre, la chau-
dière, le générateur sont vain-
queurs du canon.
Le Ila\re, sail que cest l'un
de ses (ils le créateur des
merveilleux oi ganes qui ont
pu. da Ils le concours ouvert à
toutes les nal ions, assurer à no-
tre pays une avance absolue-
sur les contrées voisines.
lia France possède 200 tor-
p, illeurs, la plupart sortent des
chantiers d'Augustin Normand,
et si elle a la prime delà vitesse,
c'est fi l'illustre constructeur
havrais qu'elle le doit.
De son vivant, on a Inal su
reconnaître les servicesénormes
qijp (çe génial ingénieur avait pu
cendre Liait il polytechni-
cien ? Je l'ignore, mais la
Chose est peu probable, étant
donné la suspicion en laquelle
rontlenu les « services conlpé-
tent*. ». î
* tlLavait du halent, du génie, de
la: modestie, du désintéresse-
mëhi et de la bonté, tout ce qu'il
faut pour faire un grand hom-
nfte.,1.:' lorsque que l'ouest mort.
Le ïfeyre s'èn est vite a perçu.
à sa disparition et il a su me-
sUrér HV place que tenait dans
sqfeîi^l yslile, le grand construc-
teur. ,'"
unjija1 eité' veut lui rendre un
jùà^^hô^iuVagé : l'on jngç le
aaoiuent venu de donner pour
ril>Uslreenllml,mesureausculp-
tcuW'l''; , f: ̃
Au prince de l'acier, on va
faire aumône d'un peu de bronze
eiï 'flu^lqtie place publique de
la cite de François 1er, serigera
hftûlaitYe, la statue du creaieur
dU torpilleur : à es pieds paisi-
bles, les nounous, es Ult.rCtlan""
débuté yioieU'-s oit IC vieux re-
ii'aïtés de la tnaï'.ne pourront
venir somnoler.
¡d'lI y aura une stutnc de plus,
mais, cé lie-là aura été méritée et
il y a lotit lieu ue croire qu'elle
sera bl' He.
Pour llcÙnc d'Augustin Nor-
mand, vient de s'ouvrir un
concours.
1 Dès le vernissage, nos grands
confrères ont.donne un compte
rendu avec force détails, Ibice
critiques et abondance d'cloges
Ufeaoeuvres des maîtres réunij
*»a l 'd!)) ln!., n >i I i ; :• * 1 '<
4 1
pour honorer Augustin Nor-
mand.
Au Travailleur, nous avons
estimé que M. Tout le Inonde
avait bien aussi le droit de dire
son mol, et c'est en nous fai-
sant récho de ce que chacun
dit, ressent ou répète que nous
présentons au jury le résumé
sommaire des impressions du
public.
LES MAQUETTES
PHOJET VERLET
Une haute pyramide quadrangu-
lairc supporte le buste pensif d'Au-
gustin Normand. Les médaillons des
ancètres de l'inventeur décorent les
faces de la stèle, A l'arrière de ce
piedeslal, une chaudière lait saillie
et laisse échapper un nuage de
vapeur. Cette interprétation décora-
tive d'un élément technique est peu
heureuse et donne une impression
de lourdeur qui rompt les lignes
générales dn projet, lorsqu'on le
voit en profil.
Kn avant une proue de torpilleur
fend les flots, entraînée pur une ligure
ailée qui cherche à symboliser la
vitesse. On sent là (PIC M. Verlet a
bcacoup regardé le. bas-relief de
l\ude, « le Quint du Départ » célébré
par Hugo, qui décore l'Are de
Triomphe, maisquellc lourde ir dans
sa version qu-il en a donné, et
combien l'on sent, en Raison même
de la pesanteur, le manque d'équi-
lihrc qui est le défaut le plus sensible
de son projet.
Vue à deux mètres de hauteur,
cette figure, qui est l'élément sculp-
tural du monument, itt st contre-ba-
lancée par rien à gauche, elle de-
viendra gigantesque et à l'exécution
le monument présentera sûrement
une impression de déséquilibre (lui
n'est que déjà trop sensible dans la
maquette.
Sympathique dans les détails, le
projet n'est point heureux dans ses
lignes et manque de tenue architec-
turale. Dans un jardin, sur une pe-
louse verte, se silhouettant sur un
foud d'urbres, il prendrait peut-être
sa valeur, mais encadré dans les
lignes rigides d'une place publique,
se dessinant sur l'arriére plai^ 80)11-
brc de l'ancien Palais de Justice, ré-
pon ira-t-il à ce que l'on en attend.
Il & III. PROJETS
HANNAUX et PEYN01
Si au point de vue de probité pro-
bité professionnelle ils se présentent
honorablement, s'ils so gens probes et sachant leur métier,
par contre l'originalité est ce qui
leur manque le plus.
Leurs œuvres peuvent aussi bien
glorifier Augustin Normand, que le
plus inconnu dt's poèlcs de Provence,
ou le plus célèbre des inventeurs de
pastilles contre le rliumc. C'est de la
glorification passe partout. Chantiez
le tnédailtou, le buste, le profil du
Monsieur qu'on stutuue et la ma-
quette présentée au Havre peut aller
aussi bien à Besançon et à Cette.
t. est un monument pour gloire
circulaire. Tout cela est h46S acadé-
mique, mais manque parfois un peu
de chuté dans le symbolisme. Un
casque Renaissance sur la tète de la
Marine ; qu'eût dit M. Barbey, le
successeur de CoUktI, le prédéces-
seur de Pellelan el le fournisseur
patenté des bérets de nos matimrins ?
Puis, trois femmes pour glorifier
l'austère ingénieur que fut Normand?
Hum t l'un. t
L'excès en tout est parfois un
défaut.
IV. PROJET BENET
Le lnèue rerrocl&e est à adressera
M. Benet qui nous présente un Au-
gustin Normand en pied. Au bas du
socle et de la statue, la foule se presse
confuse indistinct et les symboles
qu'il a voulu indiquer ne s'isolent
que par une longue et pénible ana-
lyse.
Travailleurs du fer, forgerons et
frappeurs masquent la figure princi-
pale, le génie qui tend à l'inventeur
la palme d'or de l'immortalité.
L'idée initiale d'associerdansl honi-
mage rendu à Normand, les plus
humbles et les plus méritants de ses
collaborateurs était des plus heu-
reuses, mais elle est rendue de façon
maladroite.
Le groupe est confus, la figure
principale n'a point l'importance qui
lui revient; il en résulte que l'aspect
général n'est point décoratif. C'est
une pensée généreuse trahie par un
défaut de composition et un manque
de style.
Par contre, la statue de Normand
est sobre, juste de mouvement et
nous fait retrouver les grandes qua-
lités du sculpteur dieppois.
Y. - PROJETS ALPHONSE
et ALBERT GUILLOUX
Cramponné à la chaîne d'ancre, à
l'axant d'un torpilleur de Uô mèt»es,
le type que créa Normand, un marin
de la défense mobile, fusil au dos,
soulève respectueusement son béret
el salue la haute stèle ou s'érige la
statue du grand constructeur.
Appuyé à un élément de chau-
dières Inhuhtires, tiès simple, en
veston, la léte baissée, Augustin Nor-
mand considère attentivement un
modèle de torpilleur qu'il tient duns
la main.
L'ensemble est sobre, juste et de
haute tenue décorative.
Aux lianes du torpilleur, symboli-
sant la vitesse, une ligure de Mercure
vient s'accoler, rappelant par ses
lignes ces statues volantes (pie les
ancêtres des Guilloux, collaborateurs
de Puget, sculptèrent aux proues
des l'éalés de Mgr le due de Vivonne,
général des galères de France, grand
amiral du Levant.
Avec le monument de Verlet, la
maquette des frères Guilloux se pré-
sente comme l'un des profils les
plus intéressants du concours. Si,
elle semble parfaitement adéquate,
dans ses ligues architecturales, au
cadre qui lui est destiné, si sa
silhouette décorative semble devoir
se dessiner d'heureuse façon sur la
place du Marché Notre-Dame, elle
n'est point cependant exempte de
toute critique.
MM. Guilloux nous ont présenté
un A. Normand en veston, or, tous
ses amis savent que c'était là un vê-
tement qui lui était peu habituel, et
ceux qui ont encore dans l'œil sa
silhouette familière le reconnaissent
mal. Cela est de minime importance,
par contre, la partie arrière du mo-
nument est un p"u lachée el à l'exé-
cution, il faudrait qu'elle soit revue.
vi. projet Buisson
, Le projet Boisson, parait bien peut
s'adapter à la place, du Marché de
Notre-Dame. Il serait à sa place
dans les nécropoles de Gènes ou de
Milan, au milieu des œuvres des
praticiens italiens ; mais il est vrai-
ment un peu trop funèbre pour une
place publique.
Le Havre n'est pas déjà si gai 1
M. Boisson a représenté Normand
assis, sur un fauteuil. Sur un socle
massif, une stèle, supporte un génie
ailé qui couronne l'inventeur. En
tous cas rensembic du monument
fait honneur au professeur de scull)-
ture de la ville du Havre l
VII et VIII. PROJETS
VINCENT & BELLOC
Les projets de M. Belloc et Vincent,
plus restreints dans leur expression
sont moins intéressants.
IX PHOJET DUn, HS
Le projet de M. Dubois où domi-
nent les lignes de construction archi-
tecturale à une importance colossale
peu en rapport avec la place qui a
été désignée dans le programme du
concours. Il a, nous croyons, 10 m.
de hauteur environ.
Sur une colonne cylindrique très
élevée et décorée par les médail-
Ions des ancêtres d'Augustin Nor-
mand, celui-ci est dehout; derrière
lui s'cntassenl des plans et un mo-
dèle de torpilleur.
La base du monument formée de
Irg's dalles placées en glacis est
flanquée un peu trop symétriquement
de l'avant de deux torpilleurs.
Le symbolisme y a pour représen-
tant un ouvrier et un marin qui sa-
luent l'inventeur ; et enfin une ligure
décorative de la ville du Havre qui
glorifie le constructeur, un drapeau
d'une main, une palme de l'autre,
à l'arrièrc du monument, une bar-
que de sauvetage apparaît ; elle
n'est pas très utile dans le sujet et
surtout la place n'en est pas bien
choisie.
La silhouette générale a un carac-
tère emphatique et officiel qui ne
convient pas à Normand.
Tel est ce concours : rempli
de qualités avec une pointe de
défauts, celle qui sied pour faire
ressortir la haute valeur de cer-
tains projets.
Augustin Normand est heu-
reux. Quelque soit le choix du
jury, l'œuvre qui le glorifiera
sera digne de lui.
Jean MESNIL
.-0 -..- ---.--.
La Semaine politique
L'Impôt sur le revenu
La commission de législation lis-
cale a adopté pour l'art.cle relatif
aux sociétés coopératives, les dispo-
sitions suivantes :
Les sociétés coopératives de
consommation et les économats,
lorsqu'ils possèdent des boutiques ou
magasins pour la vente des denivt-s
et marchandises, sont passibles de
l'inlpôl de la 4e catégorie, iians Us
mêmes conditions (J uc les commer-
eants et industriels, d'après un reve-
nu calculé à raison de 3 0/0 du chitlre
annuel moyen de vente effectué pen-
dant les trois années précédentes,
lorsque ce chiffre dépasse 8,000 Ir.
Toutefois 11e seront pus soumis aux
impôts dans les conditions tiiukl's !
dans le paragraphe précédent, il s
syndicats agricoles et les sociétés
coopératives lorsqu'ils se bornent à
grouper les commandes de leurs
adhérents et à distribuer dans leurs
magasins de dépôt les denrées ou
marchandises qui font l'objet de ces
commandes, ou lorsque, ne comp-
tant qu'une seule catégorie de socié-
taires aux droits égaux, elles ne
Vi iuient qu'a ces seuls sociétaires,
pour leur usage personnel ou fami-
lial, elles distribuent leur hom ililiuu I
soil aux dus sociétaires, suit a ues
œuvres d'utilite générale.
Ces sociétés ou syndicats ne sont
frappés de l'impôt delà 4e catégorie
que pour la somme qu'ellesafh eh ni
à la rémunération du capital engagé
dans l'entreprise.
Pour bénéficier des dispositions
des deux paragraphes ci-dessus, les
îulicûts uu sociétés doivent com-
muniquer leurs écritures à toute ré-
quisition des agents chargés du con-
trôle.
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
Des élections législatives ont eu
lieu Dimanche dernier dans les Dé-
partements suivants :
BOUCHES-DU-BIIONT
0e Circonscription de Marseille
MM. Buisson, maire d'Aubagne,
socialiste itulép. 4,S;)D voix. - Crr-
mieux, socialiste unif. 3.7.>0. Se-
nés, radical socialiste, 1.^94. Agos-
tini, syndicalistc, 312.
Ballollnge,
Il s'agissait de remplacer M. An-
tide Boyer, socialiste, élu sénateur
le 3 janvier dernier.
PAS-DE-CALAIS
1" Circonscription de Sainl-Omer
MM. Lefebvrc-du-Prey, lihéral.
4.908 voix. Lévy-Oulmann, radi-
cal sodalhilc, 1.212. - Laforcade,
rep. de gauche. 2.792.
Ballotage.
11 s'agissait de remplacer M. Hihot,
républicain, élu sénateur le a janvier
dernier.
YAR
2c Circonscription de Toulon
Inscrits, 21.312. Votants, 12.954.
MM. HCIHlUùel, soc. unif. 4.039
voix. l'etin, rad. soc. 2.575. -
Conil, rad. soc. 1.973. Escarleli-
gue, maire de Toulon, soc. iud. 1.492.
Hoch, rad. soc. 1.272. - Gen-
sollen, rad. soc. 1.195.
Ballottage.
H s'agissait de remplacer M. Louis
Martin, radical-socialiste, élu séna-
teur le 3 janvier dernier.
HALTE-SAVOIE
Arrondissement de '1 honon
MM. Jacquier, radical, 8.161. Elu.
-PiCl'ot, rad. soc. 4.130. voi x. -
Francoz. une. sénat, i'rug. 2.102.
Ils agissait du remplacement ne M,
Jules Mercier, radical, élu sénat, ur
le 3 janvier dernier.
HALTE-VIENNE
Arrondissement de Hellac
MM. Docteur Tro. vé, ra t. soc.
9.105. Elu ; Mazurier, rad. soc. 0.854
voix.
Il s'agissait d»1 remplacer M. V H-
cherie, socialiste, élu sénateur le 3
janvier dernier.
HAl IV: VIENNE
Arrondissement de Rocuecuouar
MM. Lo:tis Codet tm, radical, ,-).i-\J
Elu. - LIUliJdHJl\. suc. ilid, 2.075 voix.
- Parvy, soc unifie. 1.074.
Il s'uglsc.¡l de remplacer M. Jean
Collet. radical, l'lu sénateur le 5
janvier dernier.
A GrainvilIe-h-Teiniuriire
Que deviennent les affaires de Grain-
vil le-la-Teinturière V
Est-ce qu'elles vont durer aussi Ion-
temps que l'affaire Steinheit?
Dans l'affaire Steinheil. il y a l'rime,
Dans celles de Grainville, il n'y a
que des crimes imaginaires, dont un
pauvre épileptique, Pal; q,iei le détra-
(lite, est l'iiisiriiiiietit.
Il suffit d'examiner froidement les
faits pour être convaincus de cette ma-
chination infernale, œuvre de la réac-
tion, combinée pour perdre un homme
qui a rendu des services à toute la po-
pulation.
En effet, que voyons-nous?
Le 21 janvier au soir, l'atoquet, invité
à souper - comme par hasard - et
dévoilant entre le cidre pur, le vin et
le cognac, un crime épouvantable pour
un neic.
Ensuite, a lieu la petite comédie des
deux voyais, l'un en voiture et l'autre
à pied, à la Porte-lioinje. C'est la seule-
ment que le pauvre Patoquet siguei>i
une lettre.
Que dit-elle, cette lettre ? Lui-Inèlnc
ne saurait le dire.
TP T'R&Vt-TTTFn'R
JU J!hj!! t))L JH J!t Ht j)E3)Lt)i!t J!LJ! JU Ju w Jht .&& J)E!)L w JLt M
̃̃.n, INSERTIONS :
Annonces ta ligne Ofr. 60
Ayia d'inhumation.. - 1 fr. »
2 fr. »
..--' Atftntnijrtratioii :
70, Riié Itulpcalu, nUUEN.
iburs aux au Havre : • >
fine Je»n^B»pliH(e Iyriès
MpfttJnVACttSR, 6, place' Gambetta
- • 'I;\- ,ru°'~ r
Ias abpnnemenls se paient ù
T^Vétiiéè et se font à partir du
l^iêl'fC'de ehaque mOIS,
ORGANE *'
, ORGANE REPUBLICAIN
â - ,,. ,. -.
de la Seine-Inférieure, de lEure et du Calvados
11 1 ù
PARAISSANT LE DIMANCHE
!gi-!ULL J- '-Tr -̃ JJ -.- J - i - g-
'"*"" ABONNEMENTS
Seine-Inférieure, Eure et
dv'partcmcnts limitrophes.. 4 fr. 1)
Autres départements 5 fr. 8
SIX MOIS
Seine-Inférieure, Eure et
départements limitrophes" 2 fr. 50
Autres dcpattcmcnta. 2 fr. 7
Toute la correspondance concer-
nant le journal iloitctre adressée
à M. le Directeur du Travailleur
Normcmd,
ri f. • ̃. I. I -
H Propos
¡: ) l l* • de la
STATUE
liipi Normanù;,
\àU j j *"ïi.'<î i' -
.*< J.a I i : I
, Ôn parle, sans cesse, au Par-
lement de là -situation de notre
rd ï L' ')T t ¡;11. :
.U:{-p' des cuirassés, parli-
slan^ ^lês Idrpilleurs, délcnseurs
des sous-marins se chamaillent,
nnwafxicpuis le Dreaga Nhought
de 20.000 tonnes, jusq n'n celle
poussière de la mer,qui de ravis
de l'amiral Fournier, aussi bien
qtte dé M. 1 d'Kstou ruelles de
LOI 1 s Un il attire 11 sécurité de
nos côtes, la valeur offensi ve
aussi bien q ue défensive est due
à- la Vitesse. 11 » !
Plus que la- poudre B, plus
que l'obus à gro> se charge, plus
qi\c tous les explosifs à noms
barbares en ile, la vitesscassure
la victoire : le cylindre, la chau-
dière, le générateur sont vain-
queurs du canon.
Le Ila\re, sail que cest l'un
de ses (ils le créateur des
merveilleux oi ganes qui ont
pu. da Ils le concours ouvert à
toutes les nal ions, assurer à no-
tre pays une avance absolue-
sur les contrées voisines.
lia France possède 200 tor-
p, illeurs, la plupart sortent des
chantiers d'Augustin Normand,
et si elle a la prime delà vitesse,
c'est fi l'illustre constructeur
havrais qu'elle le doit.
De son vivant, on a Inal su
reconnaître les servicesénormes
qijp (çe génial ingénieur avait pu
cendre Liait il polytechni-
cien ? Je l'ignore, mais la
Chose est peu probable, étant
donné la suspicion en laquelle
rontlenu les « services conlpé-
tent*. ». î
* tlLavait du halent, du génie, de
la: modestie, du désintéresse-
mëhi et de la bonté, tout ce qu'il
faut pour faire un grand hom-
nfte.,1.:' lorsque que l'ouest mort.
Le ïfeyre s'èn est vite a perçu.
à sa disparition et il a su me-
sUrér HV place que tenait dans
sqfeîi^l yslile, le grand construc-
teur. ,'"
unjija1 eité' veut lui rendre un
jùà^^hô^iuVagé : l'on jngç le
aaoiuent venu de donner pour
ril>Uslreenllml,mesureausculp-
tcuW'l''; , f: ̃
Au prince de l'acier, on va
faire aumône d'un peu de bronze
eiï 'flu^lqtie place publique de
la cite de François 1er, serigera
hftûlaitYe, la statue du creaieur
dU torpilleur : à es pieds paisi-
bles, les nounous, es Ult.rCtlan""
débuté yioieU'-s oit IC vieux re-
ii'aïtés de la tnaï'.ne pourront
venir somnoler.
¡d'lI y aura une stutnc de plus,
mais, cé lie-là aura été méritée et
il y a lotit lieu ue croire qu'elle
sera bl' He.
Pour llcÙnc d'Augustin Nor-
mand, vient de s'ouvrir un
concours.
1 Dès le vernissage, nos grands
confrères ont.donne un compte
rendu avec force détails, Ibice
critiques et abondance d'cloges
Ufeaoeuvres des maîtres réunij
*»a l 'd!)) ln!., n >i I i ; :• * 1 '<
4 1
pour honorer Augustin Nor-
mand.
Au Travailleur, nous avons
estimé que M. Tout le Inonde
avait bien aussi le droit de dire
son mol, et c'est en nous fai-
sant récho de ce que chacun
dit, ressent ou répète que nous
présentons au jury le résumé
sommaire des impressions du
public.
LES MAQUETTES
PHOJET VERLET
Une haute pyramide quadrangu-
lairc supporte le buste pensif d'Au-
gustin Normand. Les médaillons des
ancètres de l'inventeur décorent les
faces de la stèle, A l'arrière de ce
piedeslal, une chaudière lait saillie
et laisse échapper un nuage de
vapeur. Cette interprétation décora-
tive d'un élément technique est peu
heureuse et donne une impression
de lourdeur qui rompt les lignes
générales dn projet, lorsqu'on le
voit en profil.
Kn avant une proue de torpilleur
fend les flots, entraînée pur une ligure
ailée qui cherche à symboliser la
vitesse. On sent là (PIC M. Verlet a
bcacoup regardé le. bas-relief de
l\ude, « le Quint du Départ » célébré
par Hugo, qui décore l'Are de
Triomphe, maisquellc lourde ir dans
sa version qu-il en a donné, et
combien l'on sent, en Raison même
de la pesanteur, le manque d'équi-
lihrc qui est le défaut le plus sensible
de son projet.
Vue à deux mètres de hauteur,
cette figure, qui est l'élément sculp-
tural du monument, itt st contre-ba-
lancée par rien à gauche, elle de-
viendra gigantesque et à l'exécution
le monument présentera sûrement
une impression de déséquilibre (lui
n'est que déjà trop sensible dans la
maquette.
Sympathique dans les détails, le
projet n'est point heureux dans ses
lignes et manque de tenue architec-
turale. Dans un jardin, sur une pe-
louse verte, se silhouettant sur un
foud d'urbres, il prendrait peut-être
sa valeur, mais encadré dans les
lignes rigides d'une place publique,
se dessinant sur l'arriére plai^ 80)11-
brc de l'ancien Palais de Justice, ré-
pon ira-t-il à ce que l'on en attend.
Il & III. PROJETS
HANNAUX et PEYN01
Si au point de vue de probité pro-
bité professionnelle ils se présentent
honorablement, s'ils so
par contre l'originalité est ce qui
leur manque le plus.
Leurs œuvres peuvent aussi bien
glorifier Augustin Normand, que le
plus inconnu dt's poèlcs de Provence,
ou le plus célèbre des inventeurs de
pastilles contre le rliumc. C'est de la
glorification passe partout. Chantiez
le tnédailtou, le buste, le profil du
Monsieur qu'on stutuue et la ma-
quette présentée au Havre peut aller
aussi bien à Besançon et à Cette.
t. est un monument pour gloire
circulaire. Tout cela est h46S acadé-
mique, mais manque parfois un peu
de chuté dans le symbolisme. Un
casque Renaissance sur la tète de la
Marine ; qu'eût dit M. Barbey, le
successeur de CoUktI, le prédéces-
seur de Pellelan el le fournisseur
patenté des bérets de nos matimrins ?
Puis, trois femmes pour glorifier
l'austère ingénieur que fut Normand?
Hum t l'un. t
L'excès en tout est parfois un
défaut.
IV. PROJET BENET
Le lnèue rerrocl&e est à adressera
M. Benet qui nous présente un Au-
gustin Normand en pied. Au bas du
socle et de la statue, la foule se presse
confuse indistinct et les symboles
qu'il a voulu indiquer ne s'isolent
que par une longue et pénible ana-
lyse.
Travailleurs du fer, forgerons et
frappeurs masquent la figure princi-
pale, le génie qui tend à l'inventeur
la palme d'or de l'immortalité.
L'idée initiale d'associerdansl honi-
mage rendu à Normand, les plus
humbles et les plus méritants de ses
collaborateurs était des plus heu-
reuses, mais elle est rendue de façon
maladroite.
Le groupe est confus, la figure
principale n'a point l'importance qui
lui revient; il en résulte que l'aspect
général n'est point décoratif. C'est
une pensée généreuse trahie par un
défaut de composition et un manque
de style.
Par contre, la statue de Normand
est sobre, juste de mouvement et
nous fait retrouver les grandes qua-
lités du sculpteur dieppois.
Y. - PROJETS ALPHONSE
et ALBERT GUILLOUX
Cramponné à la chaîne d'ancre, à
l'axant d'un torpilleur de Uô mèt»es,
le type que créa Normand, un marin
de la défense mobile, fusil au dos,
soulève respectueusement son béret
el salue la haute stèle ou s'érige la
statue du grand constructeur.
Appuyé à un élément de chau-
dières Inhuhtires, tiès simple, en
veston, la léte baissée, Augustin Nor-
mand considère attentivement un
modèle de torpilleur qu'il tient duns
la main.
L'ensemble est sobre, juste et de
haute tenue décorative.
Aux lianes du torpilleur, symboli-
sant la vitesse, une ligure de Mercure
vient s'accoler, rappelant par ses
lignes ces statues volantes (pie les
ancêtres des Guilloux, collaborateurs
de Puget, sculptèrent aux proues
des l'éalés de Mgr le due de Vivonne,
général des galères de France, grand
amiral du Levant.
Avec le monument de Verlet, la
maquette des frères Guilloux se pré-
sente comme l'un des profils les
plus intéressants du concours. Si,
elle semble parfaitement adéquate,
dans ses ligues architecturales, au
cadre qui lui est destiné, si sa
silhouette décorative semble devoir
se dessiner d'heureuse façon sur la
place du Marché Notre-Dame, elle
n'est point cependant exempte de
toute critique.
MM. Guilloux nous ont présenté
un A. Normand en veston, or, tous
ses amis savent que c'était là un vê-
tement qui lui était peu habituel, et
ceux qui ont encore dans l'œil sa
silhouette familière le reconnaissent
mal. Cela est de minime importance,
par contre, la partie arrière du mo-
nument est un p"u lachée el à l'exé-
cution, il faudrait qu'elle soit revue.
vi. projet Buisson
, Le projet Boisson, parait bien peut
s'adapter à la place, du Marché de
Notre-Dame. Il serait à sa place
dans les nécropoles de Gènes ou de
Milan, au milieu des œuvres des
praticiens italiens ; mais il est vrai-
ment un peu trop funèbre pour une
place publique.
Le Havre n'est pas déjà si gai 1
M. Boisson a représenté Normand
assis, sur un fauteuil. Sur un socle
massif, une stèle, supporte un génie
ailé qui couronne l'inventeur. En
tous cas rensembic du monument
fait honneur au professeur de scull)-
ture de la ville du Havre l
VII et VIII. PROJETS
VINCENT & BELLOC
Les projets de M. Belloc et Vincent,
plus restreints dans leur expression
sont moins intéressants.
IX PHOJET DUn, HS
Le projet de M. Dubois où domi-
nent les lignes de construction archi-
tecturale à une importance colossale
peu en rapport avec la place qui a
été désignée dans le programme du
concours. Il a, nous croyons, 10 m.
de hauteur environ.
Sur une colonne cylindrique très
élevée et décorée par les médail-
Ions des ancêtres d'Augustin Nor-
mand, celui-ci est dehout; derrière
lui s'cntassenl des plans et un mo-
dèle de torpilleur.
La base du monument formée de
Irg's dalles placées en glacis est
flanquée un peu trop symétriquement
de l'avant de deux torpilleurs.
Le symbolisme y a pour représen-
tant un ouvrier et un marin qui sa-
luent l'inventeur ; et enfin une ligure
décorative de la ville du Havre qui
glorifie le constructeur, un drapeau
d'une main, une palme de l'autre,
à l'arrièrc du monument, une bar-
que de sauvetage apparaît ; elle
n'est pas très utile dans le sujet et
surtout la place n'en est pas bien
choisie.
La silhouette générale a un carac-
tère emphatique et officiel qui ne
convient pas à Normand.
Tel est ce concours : rempli
de qualités avec une pointe de
défauts, celle qui sied pour faire
ressortir la haute valeur de cer-
tains projets.
Augustin Normand est heu-
reux. Quelque soit le choix du
jury, l'œuvre qui le glorifiera
sera digne de lui.
Jean MESNIL
.-0 -..- ---.--.
La Semaine politique
L'Impôt sur le revenu
La commission de législation lis-
cale a adopté pour l'art.cle relatif
aux sociétés coopératives, les dispo-
sitions suivantes :
Les sociétés coopératives de
consommation et les économats,
lorsqu'ils possèdent des boutiques ou
magasins pour la vente des denivt-s
et marchandises, sont passibles de
l'inlpôl de la 4e catégorie, iians Us
mêmes conditions (J uc les commer-
eants et industriels, d'après un reve-
nu calculé à raison de 3 0/0 du chitlre
annuel moyen de vente effectué pen-
dant les trois années précédentes,
lorsque ce chiffre dépasse 8,000 Ir.
Toutefois 11e seront pus soumis aux
impôts dans les conditions tiiukl's !
dans le paragraphe précédent, il s
syndicats agricoles et les sociétés
coopératives lorsqu'ils se bornent à
grouper les commandes de leurs
adhérents et à distribuer dans leurs
magasins de dépôt les denrées ou
marchandises qui font l'objet de ces
commandes, ou lorsque, ne comp-
tant qu'une seule catégorie de socié-
taires aux droits égaux, elles ne
Vi iuient qu'a ces seuls sociétaires,
pour leur usage personnel ou fami-
lial, elles distribuent leur hom ililiuu I
soil aux dus sociétaires, suit a ues
œuvres d'utilite générale.
Ces sociétés ou syndicats ne sont
frappés de l'impôt delà 4e catégorie
que pour la somme qu'ellesafh eh ni
à la rémunération du capital engagé
dans l'entreprise.
Pour bénéficier des dispositions
des deux paragraphes ci-dessus, les
îulicûts uu sociétés doivent com-
muniquer leurs écritures à toute ré-
quisition des agents chargés du con-
trôle.
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
Des élections législatives ont eu
lieu Dimanche dernier dans les Dé-
partements suivants :
BOUCHES-DU-BIIONT
0e Circonscription de Marseille
MM. Buisson, maire d'Aubagne,
socialiste itulép. 4,S;)D voix. - Crr-
mieux, socialiste unif. 3.7.>0. Se-
nés, radical socialiste, 1.^94. Agos-
tini, syndicalistc, 312.
Ballollnge,
Il s'agissait de remplacer M. An-
tide Boyer, socialiste, élu sénateur
le 3 janvier dernier.
PAS-DE-CALAIS
1" Circonscription de Sainl-Omer
MM. Lefebvrc-du-Prey, lihéral.
4.908 voix. Lévy-Oulmann, radi-
cal sodalhilc, 1.212. - Laforcade,
rep. de gauche. 2.792.
Ballotage.
11 s'agissait de remplacer M. Hihot,
républicain, élu sénateur le a janvier
dernier.
YAR
2c Circonscription de Toulon
Inscrits, 21.312. Votants, 12.954.
MM. HCIHlUùel, soc. unif. 4.039
voix. l'etin, rad. soc. 2.575. -
Conil, rad. soc. 1.973. Escarleli-
gue, maire de Toulon, soc. iud. 1.492.
Hoch, rad. soc. 1.272. - Gen-
sollen, rad. soc. 1.195.
Ballottage.
H s'agissait de remplacer M. Louis
Martin, radical-socialiste, élu séna-
teur le 3 janvier dernier.
HALTE-SAVOIE
Arrondissement de '1 honon
MM. Jacquier, radical, 8.161. Elu.
-PiCl'ot, rad. soc. 4.130. voi x. -
Francoz. une. sénat, i'rug. 2.102.
Ils agissait du remplacement ne M,
Jules Mercier, radical, élu sénat, ur
le 3 janvier dernier.
HALTE-VIENNE
Arrondissement de Hellac
MM. Docteur Tro. vé, ra t. soc.
9.105. Elu ; Mazurier, rad. soc. 0.854
voix.
Il s'agissait d»1 remplacer M. V H-
cherie, socialiste, élu sénateur le 3
janvier dernier.
HAl IV: VIENNE
Arrondissement de Rocuecuouar
MM. Lo:tis Codet tm, radical, ,-).i-\J
Elu. - LIUliJdHJl\. suc. ilid, 2.075 voix.
- Parvy, soc unifie. 1.074.
Il s'uglsc.¡l de remplacer M. Jean
Collet. radical, l'lu sénateur le 5
janvier dernier.
A GrainvilIe-h-Teiniuriire
Que deviennent les affaires de Grain-
vil le-la-Teinturière V
Est-ce qu'elles vont durer aussi Ion-
temps que l'affaire Steinheit?
Dans l'affaire Steinheil. il y a l'rime,
Dans celles de Grainville, il n'y a
que des crimes imaginaires, dont un
pauvre épileptique, Pal; q,iei le détra-
(lite, est l'iiisiriiiiietit.
Il suffit d'examiner froidement les
faits pour être convaincus de cette ma-
chination infernale, œuvre de la réac-
tion, combinée pour perdre un homme
qui a rendu des services à toute la po-
pulation.
En effet, que voyons-nous?
Le 21 janvier au soir, l'atoquet, invité
à souper - comme par hasard - et
dévoilant entre le cidre pur, le vin et
le cognac, un crime épouvantable pour
un neic.
Ensuite, a lieu la petite comédie des
deux voyais, l'un en voiture et l'autre
à pied, à la Porte-lioinje. C'est la seule-
ment que le pauvre Patoquet siguei>i
une lettre.
Que dit-elle, cette lettre ? Lui-Inèlnc
ne saurait le dire.
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