Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1909-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1909 01 octobre 1909
Description : 1909/10/01 (A76)-1909/12/31. 1909/10/01 (A76)-1909/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6112552s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières407
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 125
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
- 342 —
par enserrer de quatre contreforts robustes les deux étages
existants de la tour. C'est une des curiosités les plus attachan-
tes que recèle le vieux monument, que l'édification si auda-
cieuse, si franche et si parfaite à la fois, de ces piliers posés sur
le chemin de ronde des combles et dont les moulures prisma-
tiques mordent sur les arcatures rayonnantes qui décorent les
murs primitifs. Comment allait-on procéder? Conserver à la
tour son élévation ancienne? C'était l'avis de la majorité du
chapitre et il était bien difficile de passer outre. Roulland le fit
cependant et c'est à son initiative hardie que nous devons ce
dernier étage de la tour centrale, haut de 36 pieds, où domi-
nent sans conteste les formes capricieuses d'une Renaissance
déjà avancée. La nouvelle flèche en bois couvert de plomb com-
me la précédente et composée d'ordres anciens superposés, fut
élevée de 1544 à 1550, d'après les plans de Robert Becquet.
Une oeuvre plus connue de Roullant Le Roux (1), c'est le célè-
bre tombeau des d'Amboise, la perle de la cathédrale de Rouen,
heureusement si connu et si souvent reproduit qu'il est inutile
d'insister sur son caractère artistique de premier ordre (2).
(1) Si succinct que nous voulions être, il y a cependant des omissions qui seraient
des crimes. Nous ne décrirons pas, mais il nous faut à tout prix signaler, dans la cha-
pelle de la Ste Vierge, les glorieux pendants du tombeau des d'Amboise, qui suffi-
raient à la gloire d'un monument moins favorisé que notre cathédrale: les tombeaux
des de Brézé. D'abord, plus près de l'entrée, celui de Pierre de Brézé, grand séné-
chal de Normandie, tué à la bataille de Montlhéry en 1465, et édifié entre 1488 et.
1492. Puis celui de Louis de Brézé, aussi grand sénéchal et gouverneur de Norman-,
die, mort à Anet en 1531, et élevé par Diane de Poitiers, sa veuve, de 1535 à 1544.
Signalons au visiteur l'intérêt exceptionnel de la statue couchée, du gisant de Pierre
de Brézé sculpté en albâtre. Ce chef-d'oeuvre nous montre la mort accomplissant son
oeuvre sur le corps du défunt. Merveilleuse leçon d'anatomie, plus merveilleuse leçon
de la caducité des choses d'ici-bas!
Indiquons encore, encadré dans le mur, entre l'entrée de la chapelle de la Vierge
et celle de la chapelle des Sts Pierre et Paul où se trouve le tombeau du cardinal de
Bonnechose par Chapu, la tombe dite de Maurice. N'aurait-on pas là un monument
funèbre de la cathédrale romane conservé et encadré dans le mur de notre cathé-
drale actuelle? Problème ardu et compliqué actuellement à l'étude.
Signalons encore deux tombeaux très intéressants pour l'histoire : celui de Rollon
et celui de Guillaume Le Roux dans les chapelles les plus rapprochées des transepts
au nord et ou sud.
(2) Pons les études plus fouillées que nous prépare l'érudition de M. le chanoine
Jouen Léon une part considérable sera certainement faite au rétable imposant de la
chapelle de la Sainte Vierge. Edifié dans la première moitié du dix-septième siècle,
il procède d'un style tout différent de celui de l'édifice dans lequel il se trouve.
Par l'harmonie de ses proportions, sa décoration splendide et surtout par le mer-
veilleux tableau de Philippe de Champaigne qu'il encadre, il s'est fait dès longtemps
pardonner le trouble qu'il apporte dans les lignes si pures de. l'idéale chapelle.
par enserrer de quatre contreforts robustes les deux étages
existants de la tour. C'est une des curiosités les plus attachan-
tes que recèle le vieux monument, que l'édification si auda-
cieuse, si franche et si parfaite à la fois, de ces piliers posés sur
le chemin de ronde des combles et dont les moulures prisma-
tiques mordent sur les arcatures rayonnantes qui décorent les
murs primitifs. Comment allait-on procéder? Conserver à la
tour son élévation ancienne? C'était l'avis de la majorité du
chapitre et il était bien difficile de passer outre. Roulland le fit
cependant et c'est à son initiative hardie que nous devons ce
dernier étage de la tour centrale, haut de 36 pieds, où domi-
nent sans conteste les formes capricieuses d'une Renaissance
déjà avancée. La nouvelle flèche en bois couvert de plomb com-
me la précédente et composée d'ordres anciens superposés, fut
élevée de 1544 à 1550, d'après les plans de Robert Becquet.
Une oeuvre plus connue de Roullant Le Roux (1), c'est le célè-
bre tombeau des d'Amboise, la perle de la cathédrale de Rouen,
heureusement si connu et si souvent reproduit qu'il est inutile
d'insister sur son caractère artistique de premier ordre (2).
(1) Si succinct que nous voulions être, il y a cependant des omissions qui seraient
des crimes. Nous ne décrirons pas, mais il nous faut à tout prix signaler, dans la cha-
pelle de la Ste Vierge, les glorieux pendants du tombeau des d'Amboise, qui suffi-
raient à la gloire d'un monument moins favorisé que notre cathédrale: les tombeaux
des de Brézé. D'abord, plus près de l'entrée, celui de Pierre de Brézé, grand séné-
chal de Normandie, tué à la bataille de Montlhéry en 1465, et édifié entre 1488 et.
1492. Puis celui de Louis de Brézé, aussi grand sénéchal et gouverneur de Norman-,
die, mort à Anet en 1531, et élevé par Diane de Poitiers, sa veuve, de 1535 à 1544.
Signalons au visiteur l'intérêt exceptionnel de la statue couchée, du gisant de Pierre
de Brézé sculpté en albâtre. Ce chef-d'oeuvre nous montre la mort accomplissant son
oeuvre sur le corps du défunt. Merveilleuse leçon d'anatomie, plus merveilleuse leçon
de la caducité des choses d'ici-bas!
Indiquons encore, encadré dans le mur, entre l'entrée de la chapelle de la Vierge
et celle de la chapelle des Sts Pierre et Paul où se trouve le tombeau du cardinal de
Bonnechose par Chapu, la tombe dite de Maurice. N'aurait-on pas là un monument
funèbre de la cathédrale romane conservé et encadré dans le mur de notre cathé-
drale actuelle? Problème ardu et compliqué actuellement à l'étude.
Signalons encore deux tombeaux très intéressants pour l'histoire : celui de Rollon
et celui de Guillaume Le Roux dans les chapelles les plus rapprochées des transepts
au nord et ou sud.
(2) Pons les études plus fouillées que nous prépare l'érudition de M. le chanoine
Jouen Léon une part considérable sera certainement faite au rétable imposant de la
chapelle de la Sainte Vierge. Edifié dans la première moitié du dix-septième siècle,
il procède d'un style tout différent de celui de l'édifice dans lequel il se trouve.
Par l'harmonie de ses proportions, sa décoration splendide et surtout par le mer-
veilleux tableau de Philippe de Champaigne qu'il encadre, il s'est fait dès longtemps
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