Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1906-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1906 01 avril 1906
Description : 1906/04/01 (A73)-1906/12/31. 1906/04/01 (A73)-1906/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5829167s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matièresNP
- 1er fascicule - 1er trimestre
- 2me fascicule - 2me, 3me et 4me trimestres
- .......... Page(s) .......... 139
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 173
- .......... Page(s) .......... 195
- Rapport présenté au nom de la Commission d'examen du Concours Folloppe de 1906, par M. G. Jean-Aubry.......... Page(s) .......... 217
- Extrait des Oeuvres couronnées au Concours Folloppe 1906:
- .......... Page(s) .......... 235
- .......... Page(s) .......... 237
- 174 —
ture des Reliquioe de notre compatriote Jules Tellier, fauché lui
aussi dans la pleine floraison de ses poétiques facultés, nous
venons de les ressentir encore en touchant, avec un religieux
respect, l'Urne où pieusement a scellé les Cendres d'Ernest Millet,
M. Ch.-Th. Féret, l'auteur de La Normandie exaltée et de l'Essai
sur la Poésie normande, qui sert d'épilogue à la riche anthologie
des Poètes normands contemporains.
Avec un soin fraternel il a réuni les oeuvres éparses de ce
jeune poète, groupé les hommages rendus à sa mémoire et
fait de leur publication, tirée à 90 exemplaires, sur papier de
luxe, ornée d'un fort beau frontispice, un ouvrage d'art, non
moins qu'un monument d'affectueuse reconnaissance.
M. Ch.-Th. Féret a eu l'amabilité de faire hommage à la
Société Havraise d'Etudes diverses d'un exemplaire de cette
publication. Nous ne croyons pouvoir mieux l'en remercier
qu'en lui empruntant les éléments de cette courte étude.
C'est dans ce département de l'Orne, déjà depuis longtemps
enrichi des vers de G. Le Vavasseur, le père de la Renaissance
normande, non loin d'Echauffour, où Paul Harel allait bientôt
recueillir les Voix de la Glèbe et, Sous les Pommiers, rêver aux
Heures lointaines, apogée de son beau talent, que naquit, en
1864, le 9 Mai, au village de Nonant-le-Pin, celui sur la tombe
duquel, vingt-sept ans plus tard, soulevant le voile de l'avenir,
ce même Le Vavasseur devait laisser tomber ces prophétiques
paroles : « Je vois le sépulcre du poète doré d'un petit rayon
d'immortalité. »
La demeure où s'écoula la première enfance d'Ernest Millet,
à peine séparée par un mur du vieux cimetière voisin de
l'église, avait pendant près de trois siècles, et jusqu'à la Révo-
lution, servi de presbytère. Presque cachée sous les vieux ar-
bres, dont seuls troublaient le mystère les tintements de l'An-
gelus, le carillon des fêtes ou le glas pleurant sur une tombe
fraîchement ouverte, elle semblait prédestinée à éveiller les
rêves, à nourrir les méditations d'un poète.
M. Féret veut voir dans le voisinage de « ce vieux cimetière
et de ces fosses oubliées », dans le spectacle qu'à ses yeux
d'enfant offrait, en ce coin solitaire « la nature tirant ses plus
somptueux rideaux sur la tragédie de la mort », l'explication
de la tristesse qui s'échappe des productions d'Ernest Millet.
ture des Reliquioe de notre compatriote Jules Tellier, fauché lui
aussi dans la pleine floraison de ses poétiques facultés, nous
venons de les ressentir encore en touchant, avec un religieux
respect, l'Urne où pieusement a scellé les Cendres d'Ernest Millet,
M. Ch.-Th. Féret, l'auteur de La Normandie exaltée et de l'Essai
sur la Poésie normande, qui sert d'épilogue à la riche anthologie
des Poètes normands contemporains.
Avec un soin fraternel il a réuni les oeuvres éparses de ce
jeune poète, groupé les hommages rendus à sa mémoire et
fait de leur publication, tirée à 90 exemplaires, sur papier de
luxe, ornée d'un fort beau frontispice, un ouvrage d'art, non
moins qu'un monument d'affectueuse reconnaissance.
M. Ch.-Th. Féret a eu l'amabilité de faire hommage à la
Société Havraise d'Etudes diverses d'un exemplaire de cette
publication. Nous ne croyons pouvoir mieux l'en remercier
qu'en lui empruntant les éléments de cette courte étude.
C'est dans ce département de l'Orne, déjà depuis longtemps
enrichi des vers de G. Le Vavasseur, le père de la Renaissance
normande, non loin d'Echauffour, où Paul Harel allait bientôt
recueillir les Voix de la Glèbe et, Sous les Pommiers, rêver aux
Heures lointaines, apogée de son beau talent, que naquit, en
1864, le 9 Mai, au village de Nonant-le-Pin, celui sur la tombe
duquel, vingt-sept ans plus tard, soulevant le voile de l'avenir,
ce même Le Vavasseur devait laisser tomber ces prophétiques
paroles : « Je vois le sépulcre du poète doré d'un petit rayon
d'immortalité. »
La demeure où s'écoula la première enfance d'Ernest Millet,
à peine séparée par un mur du vieux cimetière voisin de
l'église, avait pendant près de trois siècles, et jusqu'à la Révo-
lution, servi de presbytère. Presque cachée sous les vieux ar-
bres, dont seuls troublaient le mystère les tintements de l'An-
gelus, le carillon des fêtes ou le glas pleurant sur une tombe
fraîchement ouverte, elle semblait prédestinée à éveiller les
rêves, à nourrir les méditations d'un poète.
M. Féret veut voir dans le voisinage de « ce vieux cimetière
et de ces fosses oubliées », dans le spectacle qu'à ses yeux
d'enfant offrait, en ce coin solitaire « la nature tirant ses plus
somptueux rideaux sur la tragédie de la mort », l'explication
de la tristesse qui s'échappe des productions d'Ernest Millet.
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