Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses

Presse et revues

240 pages

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TABLE
- Membres du Bureau
  .......... Page(s) .......... 5
- Membres d'honneur
  .......... Page(s) .......... 5
- Membres résidants
  .......... Page(s) .......... 6
- Membres correspondants
  .......... Page(s) .......... 8
- Sociétés et Institutions correspondantes
  .......... Page(s) .......... 11
- A propos de deux lettres de J.-C.-M. Costé, député du Havre aux Cinq-Cents, sur les journées des 18 et 19 brumaire, par M. l'abbé Fernand Carrel
  .......... Page(s) .......... 17
- Notice sur les Constructeurs de navires Havrais, par M. Ph. Barrey
  .......... Page(s) .......... 39
- La Traite des Blanches, par M. Paul Guillard
  .......... Page(s) .......... 133
- Deux conséquences possibles des nouveaux travaux de l'embouchure de la Seine, par M. René E. Bossière
  .......... Page(s) .......... 143
- Etude sur les Billets de confiance locaux; rapport sur le travail de M. P. Bordeaux, de la Société académique du département de l'Oise, par M. E. Delamare
  .......... Page(s) .......... 153
- Discours prononcé, le 16 Février 1907, au Punch d'honneur offert à M. Emile Delamare, à l'occasion de sa nomination au grade d'Officier d'Académie, par M. le M. Le Minihy de la Villehervé
  .......... Page(s) .......... 165
- Discours prononcé au Banquet annuel du Cercle d'Etudes des Employés de Bureau, le 11 Mai 1908, par M. le Minihy de la Villehervé
  .......... Page(s) .......... 171
- Rapport présenté au nom de la Commission d'examen du Concours Folloppe de 1906, par M. G. Amiot
  .......... Page(s) .......... 175
- Rapport sur le 3^e Concours d'Archives photographiques documentaires, par M. René E. Bossière
  .......... Page(s) .......... 185
- Rapport sur les travaux de la soixante-quatorzième année, par M. le D^r Cauderay
  .......... Page(s) .......... 189
- Procès-Verbaux des Séances
  .......... Page(s) .......... 201

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rauté de faire dresser, au mois de décembre de chaque année,
un état contenant les noms, surnoms et demeures de tous les
capitaines, maîtres, canonniers, compagnons charpentiers et
calfateurs de navires, le nombre des navires, chaloupes, bar-
ques, vaisseaux, etc. Si cet ordre avait été exécuté et que les
listes établies nous aient été conservées, elles seraient d'un
secours inestimable pour l'étude qui nous occupe. Malheureu-
sement, il n'en est pas ainsi.

C'était devant les officiers de l'Amirauté que devaient se pré-
senter les ouvriers désireux d'être reçus maîtres. Mais, par une
bizarre anomalie qui persistera jusqu'en 1681, les échevins
avaient le droit de fixer les salaires et les conditions du travail.

Nous ne parlerons des charpentiers que plus loin, ne con-
naissant, pour le XVIIe siècle, aucun document les concernant.
Seuls, les calfats paraissent avoir attiré l'attention de la Muni-
cipalité ou plutôt, pour être exact, n'y a-t-il que les règlements
se rapportant à celte corporation qui nous soient parvenus.
Voici ce que contient, à leur égard, le règlement de 1635 (1) :

Les calfadeurs sont au nombre de soixante, outre quarante à
cinquante qui de présent sont à la mer. Quand lesdils calfadeurs tra-
vaillent pour le Roy ils ont chacun 24 sols par marée et ceux qui sont
employés ont 30 livres par mois.

Pour l'advenir, quand ils travailleront pour les bourgeois, ils auront
par marée 24 sols el à l'entrée d'un navire chacun 3 sols. Le capitaine
des navires fera bailler un pot de vin et un pain pour quatre calfadeurs
à chaque marée quand ils travailleront sous les fonds. Le capitaine de
navire donnera au maître garde calfadeur pour faire la visite de son
navire 20 (sols), lequel baillera une attestation de la visite dud. navire;
que s'il advient accident au navire par la faute des calfadeurs, en ce
cas le maître garde call'adeur en sera reproché.

On voit que, suivant l'usage établi pour les autres commu-
nautés d'arts et métiers, il y avait un garde chargé de surveiller
l'observation des règlements, servant en quelque sorte de pru-
d'homme, et sans doute désigné à l'élection.

Ce règlement, un peu trop concis, laissa la porte ouverte aux
abus. Les calfats en prirent à leur aise et des réclamations se

(1) Archives communales, E. E. 93, Police du port, Relevé des textes en faveur de
la Ville.

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