Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1901-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1901 01 octobre 1901
Description : 1901/10/01 (A68)-1901/12/31. 1901/10/01 (A68)-1901/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57588202
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières473
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
.— 363 -
humide, les dents se redressent et se rapprochent de façon à
former un dôme ou chapeau qui s'oppose complètement à la
sortie des spores.
Les échantillons de mousses et les dessins que je fais passer
sous vos yeux vous donneront une idée assez exacte des carac-
tères sur lesquels reposent la classification des mousses.
■ Et pour terminer ce rapide exposé, je vous adresserai, Mes-
sieurs, une prière. Si vous avez dans les pays étrangers à l'Eu-
rope, des amis qui ont des loisirs et aussi quelque goût pour
les sciences naturelles, dites leur qu'il y a au Havre un bota-
niste pour qui les mousses ont un grand intérêt; ajoutez que
les récoltes qu'ils pourront faire de ces curieuses petites plan-
tes seront reçues au Havre avec une profonde reconnaissance.
ETUDE COMPARATIVE DU PSEUDOLESKEA ARTARIM THÉR.
ET DU LESKEA OBSCURA- AUCT. PLUR. (NON HEDW.)
J'ai créé en 1898 le Pseudoleskea Artariae pour une plante ita-
lienne des environs du lac de Côme qui m'avait été communi-
quée par M. Artaria, de Milan. Les divers bryologues à qui je l'ai
soumise l'ont toujours considérée comme une espèce très légi-
time, bien distincte des espèces voisines. Cependant l'an der-
nier, M. N.-Conr. Kindberg, de Upsala (Suède), m'a exprimé
ses doutes au sujet de cette plante et dans un travail intitulé
Additions to tke North American and European Bryology (in the
Ottawa Nàturalist, 1900, p. 79) il a fait du Pseudoleskea Artariae
un simple synonyme du Leskea obscura (plante américaine).
L'opinion de M. Kindberg ne me paraît pas justifiée; c'est
ce que je me propose d'établir dans cette courte note.
Qu'est-ce donc d'abord que ce Leskea obscura auquel mon
contradicteur rapporte le Pseudoleskea Artariae ? Est-ce l'espèce
d'Hedwig retrouvée par M. Cardot dans l'herbier Hedwig-
Schwsegrichen ( cf. Cardot, Etude sur la flore bryologique de
l'Amérique du Nord, p. 348 ) ? Est-ce la plante figurée par Sulli-
vant dans ses Icônes muscorum, t. 77 ? Est-ce le Leskea graciles-
cens Hedwig que bon nombre de bryologues américains ont
pris pour le Leskea obscura Hedwig ? Mon embarras eut été
grand si M. N.-C. Kindberg n'eût eu l'obligeance extrême de
me donner — pour confirmer ses dires — deux spécimens de
humide, les dents se redressent et se rapprochent de façon à
former un dôme ou chapeau qui s'oppose complètement à la
sortie des spores.
Les échantillons de mousses et les dessins que je fais passer
sous vos yeux vous donneront une idée assez exacte des carac-
tères sur lesquels reposent la classification des mousses.
■ Et pour terminer ce rapide exposé, je vous adresserai, Mes-
sieurs, une prière. Si vous avez dans les pays étrangers à l'Eu-
rope, des amis qui ont des loisirs et aussi quelque goût pour
les sciences naturelles, dites leur qu'il y a au Havre un bota-
niste pour qui les mousses ont un grand intérêt; ajoutez que
les récoltes qu'ils pourront faire de ces curieuses petites plan-
tes seront reçues au Havre avec une profonde reconnaissance.
ETUDE COMPARATIVE DU PSEUDOLESKEA ARTARIM THÉR.
ET DU LESKEA OBSCURA- AUCT. PLUR. (NON HEDW.)
J'ai créé en 1898 le Pseudoleskea Artariae pour une plante ita-
lienne des environs du lac de Côme qui m'avait été communi-
quée par M. Artaria, de Milan. Les divers bryologues à qui je l'ai
soumise l'ont toujours considérée comme une espèce très légi-
time, bien distincte des espèces voisines. Cependant l'an der-
nier, M. N.-Conr. Kindberg, de Upsala (Suède), m'a exprimé
ses doutes au sujet de cette plante et dans un travail intitulé
Additions to tke North American and European Bryology (in the
Ottawa Nàturalist, 1900, p. 79) il a fait du Pseudoleskea Artariae
un simple synonyme du Leskea obscura (plante américaine).
L'opinion de M. Kindberg ne me paraît pas justifiée; c'est
ce que je me propose d'établir dans cette courte note.
Qu'est-ce donc d'abord que ce Leskea obscura auquel mon
contradicteur rapporte le Pseudoleskea Artariae ? Est-ce l'espèce
d'Hedwig retrouvée par M. Cardot dans l'herbier Hedwig-
Schwsegrichen ( cf. Cardot, Etude sur la flore bryologique de
l'Amérique du Nord, p. 348 ) ? Est-ce la plante figurée par Sulli-
vant dans ses Icônes muscorum, t. 77 ? Est-ce le Leskea graciles-
cens Hedwig que bon nombre de bryologues américains ont
pris pour le Leskea obscura Hedwig ? Mon embarras eut été
grand si M. N.-C. Kindberg n'eût eu l'obligeance extrême de
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