Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1896-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1896 01 juillet 1896
Description : 1896/07/01 (A63)-1896/09/30. 1896/07/01 (A63)-1896/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57504896
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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de faire adopter son plan par la Convention nationale; mais
l'énergie de le mettre en pratique. Il ne laisse de côté aucun
des éléments du problème: tout d'abord, le 9 brumaire an III
(1er novembre 1794), il fait voter la loi établissant l'école
normale ; puis, le 27 brumaire (18 novembre), il fait décréter
la fondation de 24,000 écoles primaires; enfin, le 7 ventôse
(28 février 1798),- la Convention institue les écoles centrales,
destinées a 1, remplacer les ci-devânt collèges et à répandre
l'instruction secondaire dans des conditions toutes nou-
velles.
Comme l'explique M. Albert Duruy dans un article sur
« l'Instruction publique et la Révolution » (Revue des Veux?
Mondes, 1881), il ne nous est pas possible de porter un jugement
sur cette institution des écoles centrales ; îêxpérïencé n'en a
pas été faite dans dés conditions normales : elles h'orit duré que
six ans, de 1796 k 1803, dans dés'circonstances extraordinaire-
ment troublées. Il avait fallu beaucoup improviser et, pour les
défauts que révélait l'expérience de chaque jour, OU bien Ion
n'avait pas sous la inàin les moyens d'y remédier, ou bien lé
cours dès événements ne permettait pas de lès employer, ou
surtout le temps a fait défaut pour lés appliquer; au ïïeU de
corriger et de perfectionner les écoles centrales, lé gouverne-
ment consulaire trouva plus simple de les supprimer.
La loi du 7 ventôse portait qu'il y aurait une école centrale
par 300,000 habitants ; plus tard, on en établit une par départe-
ment. La commune de Paris devait en avoir trois : celle !du
Panthéon (collège Henri IV); celle de la rue "Saint-Antoine
' (Gharlemagne) ; celle des Quatre-Nations (Palais-Mazarin)t
Ce qtfil y avait de plus défectueux dans ces écoles, c'était
l'organisation intérieure. Le régime était l'externat;'les cours
étaient indépendants les uns des autres ; les élèves se faisaient
inscrire pour ceux qu'ils préféraient; mais il n'y avait ni disci-
pline, ni moyen d'assurer l'assiduité des auditeurs ; et comme,
depuis la fermeture des collèges, les classes avaient été inter-
rompues pendant plusieurs années, beaucoup d'enfants
n'avaient pas fait les études préparatoires nécessaires pour
suivre des cours d'enseignement secondaire ; les écoliers de la
même classe étaient loin d'être au même niveau; un grand
-nombre ne suivaient pas les cours régulièrement, lés maîtres
de faire adopter son plan par la Convention nationale; mais
l'énergie de le mettre en pratique. Il ne laisse de côté aucun
des éléments du problème: tout d'abord, le 9 brumaire an III
(1er novembre 1794), il fait voter la loi établissant l'école
normale ; puis, le 27 brumaire (18 novembre), il fait décréter
la fondation de 24,000 écoles primaires; enfin, le 7 ventôse
(28 février 1798),- la Convention institue les écoles centrales,
destinées a 1, remplacer les ci-devânt collèges et à répandre
l'instruction secondaire dans des conditions toutes nou-
velles.
Comme l'explique M. Albert Duruy dans un article sur
« l'Instruction publique et la Révolution » (Revue des Veux?
Mondes, 1881), il ne nous est pas possible de porter un jugement
sur cette institution des écoles centrales ; îêxpérïencé n'en a
pas été faite dans dés conditions normales : elles h'orit duré que
six ans, de 1796 k 1803, dans dés'circonstances extraordinaire-
ment troublées. Il avait fallu beaucoup improviser et, pour les
défauts que révélait l'expérience de chaque jour, OU bien Ion
n'avait pas sous la inàin les moyens d'y remédier, ou bien lé
cours dès événements ne permettait pas de lès employer, ou
surtout le temps a fait défaut pour lés appliquer; au ïïeU de
corriger et de perfectionner les écoles centrales, lé gouverne-
ment consulaire trouva plus simple de les supprimer.
La loi du 7 ventôse portait qu'il y aurait une école centrale
par 300,000 habitants ; plus tard, on en établit une par départe-
ment. La commune de Paris devait en avoir trois : celle !du
Panthéon (collège Henri IV); celle de la rue "Saint-Antoine
' (Gharlemagne) ; celle des Quatre-Nations (Palais-Mazarin)t
Ce qtfil y avait de plus défectueux dans ces écoles, c'était
l'organisation intérieure. Le régime était l'externat;'les cours
étaient indépendants les uns des autres ; les élèves se faisaient
inscrire pour ceux qu'ils préféraient; mais il n'y avait ni disci-
pline, ni moyen d'assurer l'assiduité des auditeurs ; et comme,
depuis la fermeture des collèges, les classes avaient été inter-
rompues pendant plusieurs années, beaucoup d'enfants
n'avaient pas fait les études préparatoires nécessaires pour
suivre des cours d'enseignement secondaire ; les écoliers de la
même classe étaient loin d'être au même niveau; un grand
-nombre ne suivaient pas les cours régulièrement, lés maîtres
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