Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1900-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1900 01 juillet 1900
Description : 1900/07/01 (A67)-1900/09/30. 1900/07/01 (A67)-1900/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750473b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 210 —
L'inflorescence varie également; tantôt les fleurs sont axil-
laires, c'est-à-dire groupées à l'aisselle des feuilles et réunies
en cymes comme dans le genre Malva sylvestris, planche I
(Fig. 1) ; tantôt, par suite de l'avortement des feuillesiqui sont
réduites à l'état de bractées, les rameaux florifères offrent l'as-
pect de grappes, comme dans le genre Sterculia Carthaginen-
sis, planche II (Fig. 1) ou quelquefois de corymbes'Ou panicules
terminales.
Dans les Malvacées, les fleurs sont hermaphrodites et régu-
lières, c'est-à-dire que les sépales du calice et les pétales de la
corolle sont égaux, symétriques, et ont les bords également
éloignés du centre, planche I (Fig. 11). Dans les Sterculiacées,
les fleurs sont polygames, ce qui veut dire qu'il existé des Ster-
culiacées hermaphrodites, unisexuées mâles et unisexuées
femelles.
La polygamie de cette famille m'entraîne à vous parler un
peu plus longuement que je ne le voudrais, des organes sexuels,
c'est-à dire de l'androcée et du gynécée des Sterculiacées. En
conséquence, nous verrons : 1° que dans les fleurs hermaphro-
dites, le périanthe est simple à 4 ou 6 divisions valvaires avec
gynécée entourée de nombreuses étamines groupées en cercle .
au sommet d'une colonne centrale, planche II (Fig. 2); 2° que
dans les fleurs unisexuées mâles les carpelles sont nulles ou
rudimentaires; 3° que dans les fleurs unisexuées femelles les
étamines sont moins nombreuses que dans les fleurs herma-
phrodites et ne sont guère représentées quepardesstaminodes
ou étamines stériles, planche II (Fig. 4).
Les divers organes sexuels des Sterculiacées ainsi détermi-
nés, je continuerai le parallèle de ces deux familles en vous
disant que le périanthe des Malvacées est double, c'est-à-dire
formé.du calice et de la corolle. Dans ce cas, le calice est gamo-
sépale à 3 ou S divisions plus ou moins profondes et accompa-
gnées d'un calicule extérieur, planche I (Fig. 9).
. La corolle est formée de 5 pétales onguiculés et alternant
avec les divisions du calice, planche I (Fig. 8). Dans les Ster-
culiacées, au contraire, lé périanthe est simple, c'est-à-dire
sans corolle, et est alors constitué par un calice coloré campa-
nule ou tubuleux à 5 divisions plus ou moins profondes, plan-
che II (Fig.|l).
L'inflorescence varie également; tantôt les fleurs sont axil-
laires, c'est-à-dire groupées à l'aisselle des feuilles et réunies
en cymes comme dans le genre Malva sylvestris, planche I
(Fig. 1) ; tantôt, par suite de l'avortement des feuillesiqui sont
réduites à l'état de bractées, les rameaux florifères offrent l'as-
pect de grappes, comme dans le genre Sterculia Carthaginen-
sis, planche II (Fig. 1) ou quelquefois de corymbes'Ou panicules
terminales.
Dans les Malvacées, les fleurs sont hermaphrodites et régu-
lières, c'est-à-dire que les sépales du calice et les pétales de la
corolle sont égaux, symétriques, et ont les bords également
éloignés du centre, planche I (Fig. 11). Dans les Sterculiacées,
les fleurs sont polygames, ce qui veut dire qu'il existé des Ster-
culiacées hermaphrodites, unisexuées mâles et unisexuées
femelles.
La polygamie de cette famille m'entraîne à vous parler un
peu plus longuement que je ne le voudrais, des organes sexuels,
c'est-à dire de l'androcée et du gynécée des Sterculiacées. En
conséquence, nous verrons : 1° que dans les fleurs hermaphro-
dites, le périanthe est simple à 4 ou 6 divisions valvaires avec
gynécée entourée de nombreuses étamines groupées en cercle .
au sommet d'une colonne centrale, planche II (Fig. 2); 2° que
dans les fleurs unisexuées mâles les carpelles sont nulles ou
rudimentaires; 3° que dans les fleurs unisexuées femelles les
étamines sont moins nombreuses que dans les fleurs herma-
phrodites et ne sont guère représentées quepardesstaminodes
ou étamines stériles, planche II (Fig. 4).
Les divers organes sexuels des Sterculiacées ainsi détermi-
nés, je continuerai le parallèle de ces deux familles en vous
disant que le périanthe des Malvacées est double, c'est-à-dire
formé.du calice et de la corolle. Dans ce cas, le calice est gamo-
sépale à 3 ou S divisions plus ou moins profondes et accompa-
gnées d'un calicule extérieur, planche I (Fig. 9).
. La corolle est formée de 5 pétales onguiculés et alternant
avec les divisions du calice, planche I (Fig. 8). Dans les Ster-
culiacées, au contraire, lé périanthe est simple, c'est-à-dire
sans corolle, et est alors constitué par un calice coloré campa-
nule ou tubuleux à 5 divisions plus ou moins profondes, plan-
che II (Fig.|l).
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