Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1900-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1900 01 octobre 1900
Description : 1900/10/01 (A67)-1900/12/31. 1900/10/01 (A67)-1900/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750480g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
- Aller à la page de la table des matières295
- 1er fascicule. - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 63
- 2me fascicule. - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
-262-
Un inconnu se présente à nous : Comment allons-nous le
classer? Là, le psychologue expérimental intervient. Sur quoi
se basera-t-il pour établir son diagnostic? Une seule solution
se présente : c'est l'observation directe, opération longue et
qui ne donne de résultats qu'après une série d'expériences
plus ou moins décevantes, car il est bien entendu que l'im-
pression première, l'impression toute spontanée et d'induction,
ne doit être admise qu'avec les plus expresses réserves. On a
vu des hommes fort intelligents avoir une tête et des allures
de parfait crétin et vice versa. Ou bien alors, il aura recours
aux procédés déterminés par ceux que l'on nomme les occul-
tistes : phrénologues, physiognomonistes, graphologues.
La phrénologie est peu pratique : il est difficile d'explorer
les bosses crâniennes d'un Monsieur, sous prétexte de con-
naître son caractère. La physiognomonie est délicate et très
ardue : à peine donne-t-elle de vagues indications sur le tem-
pérament; puis, les traits du visage, essentiellement mobiles,
ne laissent pas toujours percer, surtout devant le regard d'un
observateur, les pensées intimes de l'observé : combien sou-
rient qui n'en ont nulle envie ou présentent les apparences de
la plus pure loyauté en mentant effrontément!
Reste la graphologie.
Et maintenant, — que mes collègues me le pardonnent, —
je vais enfourcher mon dada favori.
Ceux qui ont ie courage de s'annoncer graphologues voient
immédiatement des sourires naître sur les lèvres de leurs
auditeurs. Un graphologue, en effet, est assez généralement
considéré comme un charlatan, un diseur de bonne aventure
ou un inoffensif maniaque. — « Déterminer le caractère d'après
l'écriture? Allons donc! Mais moi, Monsieur, je change mon
écriture plus de vingt fois par jour. » — Et les lazzis de partir
en troupes serrées.
— Si vous changez votre écriture plus de vingt fois par jour,
permettez-moi de vous dire, cher Monsieur, que vous avez
l'humeur extrêmement variable. Tous vos amis s'accorderont
à le reconnaître.
Que l'écriture permette d'établir le caractère de l'écrivain ?
Mais parfaitement, et je vais m'efforcer de le démontrer.
Un inconnu se présente à nous : Comment allons-nous le
classer? Là, le psychologue expérimental intervient. Sur quoi
se basera-t-il pour établir son diagnostic? Une seule solution
se présente : c'est l'observation directe, opération longue et
qui ne donne de résultats qu'après une série d'expériences
plus ou moins décevantes, car il est bien entendu que l'im-
pression première, l'impression toute spontanée et d'induction,
ne doit être admise qu'avec les plus expresses réserves. On a
vu des hommes fort intelligents avoir une tête et des allures
de parfait crétin et vice versa. Ou bien alors, il aura recours
aux procédés déterminés par ceux que l'on nomme les occul-
tistes : phrénologues, physiognomonistes, graphologues.
La phrénologie est peu pratique : il est difficile d'explorer
les bosses crâniennes d'un Monsieur, sous prétexte de con-
naître son caractère. La physiognomonie est délicate et très
ardue : à peine donne-t-elle de vagues indications sur le tem-
pérament; puis, les traits du visage, essentiellement mobiles,
ne laissent pas toujours percer, surtout devant le regard d'un
observateur, les pensées intimes de l'observé : combien sou-
rient qui n'en ont nulle envie ou présentent les apparences de
la plus pure loyauté en mentant effrontément!
Reste la graphologie.
Et maintenant, — que mes collègues me le pardonnent, —
je vais enfourcher mon dada favori.
Ceux qui ont ie courage de s'annoncer graphologues voient
immédiatement des sourires naître sur les lèvres de leurs
auditeurs. Un graphologue, en effet, est assez généralement
considéré comme un charlatan, un diseur de bonne aventure
ou un inoffensif maniaque. — « Déterminer le caractère d'après
l'écriture? Allons donc! Mais moi, Monsieur, je change mon
écriture plus de vingt fois par jour. » — Et les lazzis de partir
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— Si vous changez votre écriture plus de vingt fois par jour,
permettez-moi de vous dire, cher Monsieur, que vous avez
l'humeur extrêmement variable. Tous vos amis s'accorderont
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Que l'écriture permette d'établir le caractère de l'écrivain ?
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