Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
■■=■ 301 -
réduire, dépuis Sènriachérib et Nabuchodoriosôr jusqu'à Titus
et Godefroy de Bouillon.
La ville est étroitement enserrée dans une magnifique
enceinte de murailles. Cette enceinte, au cours de la longue
histoire qu'elle a eu à traverser, a suivi bien des tracés diffé-
rents (1). Telle que, no us la voyons aujourd'hui, englobant le
Calvaire, et laissant de côté le mont Sion et le Cénacle, elle 1 date
du xVï- 0 siècle et elle est l'oeuvre des sultans Sélim et Soliman.
Avee ses créneaux très bien conservés, ses portes ornées artis-
tement, surtout celles de Sion au sud-ouest, de Jaffâ à;l'ouest,
de Damas au nord-ouèst, de " Sitti-Mariam au nord-est, ses
chemins"de ronde encore parfaitement visibles, elle a tout à
fait grand air ; elle donnerait même des idées de vie, de no*
blesse et de force qui ne tarderaient pas à s'évanouir dans là
visite de la ville proprement die. (2) i
vallées secondaires, plus ou moins profondes, qui descendaient dans- la vallée prin-
cipale du Tyropceon; et qui, partageant chacun des deux monticules eii trois colo-
nnes, formaient le groupe des six monts sur lesquels s'élevait Jérusalem. Le premier,
au nord du monticule occidental, s'appelle Gareb et s'élève à 789 mètres au-dessus
du niveau de la Méditerranée. A son pied oriental est assis le coteau ou tertre du
Calvaire, et au sud vient le mont Sion avec 777 mètres de hauteur. Dans le mon-
ticule oriental on a d'abord, au; nord, le mont Dezetha, haut de 776 mètres ; au-
dessous est situé le mont Moriah, avec l'esplanade du Temple, de 744 mètres d'alti-
tude, et au sud "idu Moriah, s'étend, en forme de triangle, le mont Ophel, dont là
plus grande élévation est de 724 mètres au-dessus du, niveau de la |Méditen;anée. Ce
dernier, qui estUe plus: bas de Jérusalem, se trouve à l'angle que la vallée du
Tyropoeon fait avec celle du Cédron quand elle s'y réunit, un peu au-dessous de la
piscine: de; Siloe. » ■ .(1.234).
(1) Jérusalem eut successivement troisenceintos principales :
. ' I. — Les murs de David et de Salomon ; ils comprenaient complètement et uni-
quement les collines de Moriah où était le temple, de Sion et d'Ophcl.
IL —Les murs d'Ezechias et de Manassès qui, conservant l'intégrité de la ville
ancienne, se détachaient au nord de l'enceinte primitive à la hautcur-de la cita-
delle actuelle- et par degrés à angles droits, laissant en: dehors le tertre du Golgolha,
allaient rejoindre l'extrémité nord de la colline de Moriah qui ainsi ne restait plus
isolée.
III. — Les murs d'Àgrippa, dont le tracé a été sensiblement respecté jusqu'à nos
jours. Us laissent en dehors dé l'enceinte actuelle la moitié de Sion avec le
Cénacle et tout Ophel avec le site dp l'ancienne citadelle! de David et englobent, au
nord, un espace très considérable, la plus grande partie du mont Gareb et tout le
mont Bézétha. La superficie reste sensiblement la même.
L'enceinte actuelle a un circuit de 4,8'0 mètres seulement, de sorte qu'en une
heure et demie on peut facilement en faire le tour.
. (2) La ville se divise en quatre quartiers bien distincts. Au sud-est, auprès dit
Temple, le quartier juif ; au sud»ouest, au-dessus de l'emplacement du .Cénacle,.le"
réduire, dépuis Sènriachérib et Nabuchodoriosôr jusqu'à Titus
et Godefroy de Bouillon.
La ville est étroitement enserrée dans une magnifique
enceinte de murailles. Cette enceinte, au cours de la longue
histoire qu'elle a eu à traverser, a suivi bien des tracés diffé-
rents (1). Telle que, no us la voyons aujourd'hui, englobant le
Calvaire, et laissant de côté le mont Sion et le Cénacle, elle 1 date
du xVï- 0 siècle et elle est l'oeuvre des sultans Sélim et Soliman.
Avee ses créneaux très bien conservés, ses portes ornées artis-
tement, surtout celles de Sion au sud-ouest, de Jaffâ à;l'ouest,
de Damas au nord-ouèst, de " Sitti-Mariam au nord-est, ses
chemins"de ronde encore parfaitement visibles, elle a tout à
fait grand air ; elle donnerait même des idées de vie, de no*
blesse et de force qui ne tarderaient pas à s'évanouir dans là
visite de la ville proprement die. (2) i
vallées secondaires, plus ou moins profondes, qui descendaient dans- la vallée prin-
cipale du Tyropceon; et qui, partageant chacun des deux monticules eii trois colo-
nnes, formaient le groupe des six monts sur lesquels s'élevait Jérusalem. Le premier,
au nord du monticule occidental, s'appelle Gareb et s'élève à 789 mètres au-dessus
du niveau de la Méditerranée. A son pied oriental est assis le coteau ou tertre du
Calvaire, et au sud vient le mont Sion avec 777 mètres de hauteur. Dans le mon-
ticule oriental on a d'abord, au; nord, le mont Dezetha, haut de 776 mètres ; au-
dessous est situé le mont Moriah, avec l'esplanade du Temple, de 744 mètres d'alti-
tude, et au sud "idu Moriah, s'étend, en forme de triangle, le mont Ophel, dont là
plus grande élévation est de 724 mètres au-dessus du, niveau de la |Méditen;anée. Ce
dernier, qui estUe plus: bas de Jérusalem, se trouve à l'angle que la vallée du
Tyropoeon fait avec celle du Cédron quand elle s'y réunit, un peu au-dessous de la
piscine: de; Siloe. » ■ .(1.234).
(1) Jérusalem eut successivement troisenceintos principales :
. ' I. — Les murs de David et de Salomon ; ils comprenaient complètement et uni-
quement les collines de Moriah où était le temple, de Sion et d'Ophcl.
IL —Les murs d'Ezechias et de Manassès qui, conservant l'intégrité de la ville
ancienne, se détachaient au nord de l'enceinte primitive à la hautcur-de la cita-
delle actuelle- et par degrés à angles droits, laissant en: dehors le tertre du Golgolha,
allaient rejoindre l'extrémité nord de la colline de Moriah qui ainsi ne restait plus
isolée.
III. — Les murs d'Àgrippa, dont le tracé a été sensiblement respecté jusqu'à nos
jours. Us laissent en dehors dé l'enceinte actuelle la moitié de Sion avec le
Cénacle et tout Ophel avec le site dp l'ancienne citadelle! de David et englobent, au
nord, un espace très considérable, la plus grande partie du mont Gareb et tout le
mont Bézétha. La superficie reste sensiblement la même.
L'enceinte actuelle a un circuit de 4,8'0 mètres seulement, de sorte qu'en une
heure et demie on peut facilement en faire le tour.
. (2) La ville se divise en quatre quartiers bien distincts. Au sud-est, auprès dit
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