Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 319 — -
La mosquée du Cénacle, qui .a remplacé et la basiliq'ue de
Sainte-Hélène et la splendide église des Croisés, avec le souve-
nir toujours vivant de l'institution de l'Eucharistie et de la
Pentecôte, offrirait aussi un intérêt de premier ordre.
On pourrait aussi étudier, entre autres questions captivantes,
celle de rapprovisionnement en'eau de la ville sainte. Au bas
dés pentesjorientales d'Ophel et, par là même, en dehors de la
ville," coule-la fontaine de Siloë, décidément la même que celle
de Gihon. En prévision du siège de Sennachéribi, elle lut murée
par Ezéehias, qui fit construire dans l'épaisseur de la colline
un aqueduc, large de 80 centimètres, et haut de 3|ou 4 mètres.
Il -conduit l'eau à 335 mètres de là, à la piscine de; Siloë, à l'ex-
trémité méridionale de la vallée du Tyropeon (1) et comprise
alors?dans les remparts de Jérusalem. Voilà un travail hydrau-
lique très important, surtout pour l'époque reculée! à laquelle
il remonte, et qui a eu le temps de compenser les (peines qu'a
pu coûter son établissement.
Un autre aqueduc bien plus important, au moins par sa lon-
gueur, vient d'au-delà de Bethléem, des réservoirs appelés
« Vasques de Salomon », bien que probablement ils n'aient été
construits que par Ponce Pilate; il pénètre dans la vallée de
Hinnon, contourne le Birket es-Soullan à l'ouest.de Jérusalem,
passe tout près ù% Cénacle, pénôtie dans la ville actuelle non
loin delà porte ■ des Maugrebins, au sud, et s'engage dans le
Haram vers le milieu du mur occidental. Jusqu'à ces derniers
temps où on a cessé de l'entretenir, il a approvisionné de toute
l'eau nécessaire l'esplanade du temple et toutes les régions
d'alentour. .
Dans l'impossibilité d'être complet, sachons nous borner,
pour nous donner le. temps de faire en dehors de la ville une
indispensable expédition.
.':- ni- ;
On n'aurait pas de Jérusalem une idée nette et précise, si
(1) En 1880, -on-a 'découvert dans cet aqueduc l'inscription hébraïque la plus
ancienne que l'on connaisse. On l'a détachée du rocher et transportée da'ns le musée
de Constanlinople.' Elle contenait une brève exposition de l'établissement, du canal.
Les meilleurs archéologues s'accordent à attribuer à celte inscription une date qui
n'est pas postérieure au temps du roi Ezechias (La Palestine d'alijourd'/iw).
La mosquée du Cénacle, qui .a remplacé et la basiliq'ue de
Sainte-Hélène et la splendide église des Croisés, avec le souve-
nir toujours vivant de l'institution de l'Eucharistie et de la
Pentecôte, offrirait aussi un intérêt de premier ordre.
On pourrait aussi étudier, entre autres questions captivantes,
celle de rapprovisionnement en'eau de la ville sainte. Au bas
dés pentesjorientales d'Ophel et, par là même, en dehors de la
ville," coule-la fontaine de Siloë, décidément la même que celle
de Gihon. En prévision du siège de Sennachéribi, elle lut murée
par Ezéehias, qui fit construire dans l'épaisseur de la colline
un aqueduc, large de 80 centimètres, et haut de 3|ou 4 mètres.
Il -conduit l'eau à 335 mètres de là, à la piscine de; Siloë, à l'ex-
trémité méridionale de la vallée du Tyropeon (1) et comprise
alors?dans les remparts de Jérusalem. Voilà un travail hydrau-
lique très important, surtout pour l'époque reculée! à laquelle
il remonte, et qui a eu le temps de compenser les (peines qu'a
pu coûter son établissement.
Un autre aqueduc bien plus important, au moins par sa lon-
gueur, vient d'au-delà de Bethléem, des réservoirs appelés
« Vasques de Salomon », bien que probablement ils n'aient été
construits que par Ponce Pilate; il pénètre dans la vallée de
Hinnon, contourne le Birket es-Soullan à l'ouest.de Jérusalem,
passe tout près ù% Cénacle, pénôtie dans la ville actuelle non
loin delà porte ■ des Maugrebins, au sud, et s'engage dans le
Haram vers le milieu du mur occidental. Jusqu'à ces derniers
temps où on a cessé de l'entretenir, il a approvisionné de toute
l'eau nécessaire l'esplanade du temple et toutes les régions
d'alentour. .
Dans l'impossibilité d'être complet, sachons nous borner,
pour nous donner le. temps de faire en dehors de la ville une
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On n'aurait pas de Jérusalem une idée nette et précise, si
(1) En 1880, -on-a 'découvert dans cet aqueduc l'inscription hébraïque la plus
ancienne que l'on connaisse. On l'a détachée du rocher et transportée da'ns le musée
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Les meilleurs archéologues s'accordent à attribuer à celte inscription une date qui
n'est pas postérieure au temps du roi Ezechias (La Palestine d'alijourd'/iw).
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