Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 311 —
Cette église de la Rotonde, de l'Anastasie comme disent les
Grecs, est restée substantiellement la même au cours des âges ;
nous la possédons encore dans ses éléments essentiels,
C'est à une cinquantaine de mètres vers l'est-sud-est du
saint Sépulcre que se trouve Péminence du Calvaire. Il paraît
que sainte Hélène, mieux inspirée que dans ses embellisse-
ments du saint Sépulcre, l'avait laissée dans son intégrité
naturelle. Elle se trouvait comprise dans un vaste atrium,
c'est-à-dire dans une cour bordée de somptueux portiques, au
nord, à l'ouest et au sud, touchant, à l'ouest, à la Rotonde que
nous venons d'étudier, pour la relier à la basilique proprement
dite, appelée Martyrion, et destinée à honorer les reliques de
la Passion.
On les avait réunies dans une sorte de confession entourée,
elle aussi, de douze colonnes et formant, vers Test, le choeur
de la basilique. Ce monument, l'un des plus beaux qui aient
été élevés à la gloire de la Religion, comprenait, avec la nef
centrale .largement ouverte, quatre nefs latérales, séparées par
deux ordres de colonnes superposées. Sous le sol de la grande
nef se trouvait la citerne desséchée d'où l'on avait si heureu-
sement retiré l'instrument du supplice du Rédempteur. C'est
maintenant la chapelle souterraine de l'Invention de la sainte
Croix. Des portiques, de somptueux propylées, entourant la
basilique, enVcomplétaient la parure monumentale.
Hélas ! des, destructions successives n'ont laissé subsister,;
sous la forme ancienne, que la Rotonde du saint Sépulcre,
l'Anastasie proprement dite. Pourtant quelques pierres ornées
de sculptures ority. résisté à tous les bouleversements et ont
permis aux patientes recherches de nos contemporains de
reconstituer scientifiquement le merveilleux ensemble. (1)
Chosroès le réduisit en cendres en 6>14. Quand la paix eut
succédé à l'ouragan de la conquête païenne, le patriarche
Modeste isola les divers sanctuaires; on eut ainsi quatre
églises très rapprochées les unes, des^ autres : le Saint-Sépulcre,
le Calvaire, que des déblais importants réduisirent aux pro<
portions que nous lui voyons aujourd'hui, la chapelle de
(1) Nous nous sommes très largement aidé, pour cette partie de 'notre travail, d'un
article récemment paru dans la Revue des Eludes bibliques et dû au Père Germer*
Durand, savant Assomplioniste dont nous aurons l'occasion de parler encore.
Cette église de la Rotonde, de l'Anastasie comme disent les
Grecs, est restée substantiellement la même au cours des âges ;
nous la possédons encore dans ses éléments essentiels,
C'est à une cinquantaine de mètres vers l'est-sud-est du
saint Sépulcre que se trouve Péminence du Calvaire. Il paraît
que sainte Hélène, mieux inspirée que dans ses embellisse-
ments du saint Sépulcre, l'avait laissée dans son intégrité
naturelle. Elle se trouvait comprise dans un vaste atrium,
c'est-à-dire dans une cour bordée de somptueux portiques, au
nord, à l'ouest et au sud, touchant, à l'ouest, à la Rotonde que
nous venons d'étudier, pour la relier à la basilique proprement
dite, appelée Martyrion, et destinée à honorer les reliques de
la Passion.
On les avait réunies dans une sorte de confession entourée,
elle aussi, de douze colonnes et formant, vers Test, le choeur
de la basilique. Ce monument, l'un des plus beaux qui aient
été élevés à la gloire de la Religion, comprenait, avec la nef
centrale .largement ouverte, quatre nefs latérales, séparées par
deux ordres de colonnes superposées. Sous le sol de la grande
nef se trouvait la citerne desséchée d'où l'on avait si heureu-
sement retiré l'instrument du supplice du Rédempteur. C'est
maintenant la chapelle souterraine de l'Invention de la sainte
Croix. Des portiques, de somptueux propylées, entourant la
basilique, enVcomplétaient la parure monumentale.
Hélas ! des, destructions successives n'ont laissé subsister,;
sous la forme ancienne, que la Rotonde du saint Sépulcre,
l'Anastasie proprement dite. Pourtant quelques pierres ornées
de sculptures ority. résisté à tous les bouleversements et ont
permis aux patientes recherches de nos contemporains de
reconstituer scientifiquement le merveilleux ensemble. (1)
Chosroès le réduisit en cendres en 6>14. Quand la paix eut
succédé à l'ouragan de la conquête païenne, le patriarche
Modeste isola les divers sanctuaires; on eut ainsi quatre
églises très rapprochées les unes, des^ autres : le Saint-Sépulcre,
le Calvaire, que des déblais importants réduisirent aux pro<
portions que nous lui voyons aujourd'hui, la chapelle de
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