Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1899 01 juillet 1899
Description : 1899/07/01 (A66)-1899/09/30. 1899/07/01 (A66)-1899/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750460q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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elle n'a pas ou elle a moins de ces fruits précieux qui conr
centrent dans un petit volume une étonnante énergie. C'est
ailleurs qu'il faudra chercher et l'encens et ces épices qui,
dès la plus haute antiquité, ont fait la richesse de l'Extrême-
Orient. L'Amérique est 'le paradis des espèces animales infé-
rieures, des insectes, des reptiles qui y pullulent et y étalent
leurs variétés si nombreuses. Il faut renoncer à rencontrer
autre part, au moins sur une échelle aussi grande, les fourrés
marécageux et grouillants que traversent sur de si longs
espaces l'Amazone et le Mississipi. Quand en Asie la vie pour
l'homme est impossible dans d'immenses espaces qui sont de
véritables déserts de sables brûlants et stériles, où aucun être
animé ne palpite, où toute circulation vitale esti arrêtée, sur
les bords des fleuves géants du Nouveau Monde, la vie pour
l'homme est impossible encore, à cause de lai concurrencé
effrayante que lui font les espèces inférieures.; Aussi aban-
don ne-t-il aux moustiques, aux alligators, à la fièvre jaune,
d'immenses espaces où sa royauté sur la nature est un vain,
mot. Les espèces supérieures animales sont représentées dans
ces mêmes régions par des types moins nombreux; c'est ail-,
leurs encore qu'il faudra chercher le lion, qu'on nous a appris
à appeler le roi des animaux, et l'éléphant à la masse formi-
dable et à l'instinct si merveilleusement sûr. : .: .
L'homme aussi a subi le contre coup de ces influences.
Assurément, nous nous reprocherions de sacrifier au détermi-
nisme contemporain,en annihilant l'antique liberté, le plus bel
apanage de l'homme, la liberté que tout notre être affirme et
acclame malgré les sophismes sous lesquels on voudrait la
faire disparaître. L'influence des milieux, qu'il ne fautpas nier,
ne fait pas disparaître la liberté humaine ; l'homme reste
maître de ses actes, rien ne peut le dispenser de suivre la déci-
sion morale de sa conscience. Mais ce point, une fois sauver
gardé, il ne nous en coûtera pas d'admettre le retentissement,
profond que pourront avoir sur les facultés les plus hautes de
l'homme, sur sa volonté, sur son intelligence, les éléments du
milieu dans lequel il s'agite. Il ne fera pas le mal s'il ne veut
pas le faire; mais la liberté d'agir plus ou moins grande dont,
il pourra jouir, des conditions hygiéniques meilleures, qui
favoriseront sa santé matérielle, pourront lui rendre l'étude, :
l'attention, la réflexion plus faciles, pourront favoriser et déve-
elle n'a pas ou elle a moins de ces fruits précieux qui conr
centrent dans un petit volume une étonnante énergie. C'est
ailleurs qu'il faudra chercher et l'encens et ces épices qui,
dès la plus haute antiquité, ont fait la richesse de l'Extrême-
Orient. L'Amérique est 'le paradis des espèces animales infé-
rieures, des insectes, des reptiles qui y pullulent et y étalent
leurs variétés si nombreuses. Il faut renoncer à rencontrer
autre part, au moins sur une échelle aussi grande, les fourrés
marécageux et grouillants que traversent sur de si longs
espaces l'Amazone et le Mississipi. Quand en Asie la vie pour
l'homme est impossible dans d'immenses espaces qui sont de
véritables déserts de sables brûlants et stériles, où aucun être
animé ne palpite, où toute circulation vitale esti arrêtée, sur
les bords des fleuves géants du Nouveau Monde, la vie pour
l'homme est impossible encore, à cause de lai concurrencé
effrayante que lui font les espèces inférieures.; Aussi aban-
don ne-t-il aux moustiques, aux alligators, à la fièvre jaune,
d'immenses espaces où sa royauté sur la nature est un vain,
mot. Les espèces supérieures animales sont représentées dans
ces mêmes régions par des types moins nombreux; c'est ail-,
leurs encore qu'il faudra chercher le lion, qu'on nous a appris
à appeler le roi des animaux, et l'éléphant à la masse formi-
dable et à l'instinct si merveilleusement sûr. : .: .
L'homme aussi a subi le contre coup de ces influences.
Assurément, nous nous reprocherions de sacrifier au détermi-
nisme contemporain,en annihilant l'antique liberté, le plus bel
apanage de l'homme, la liberté que tout notre être affirme et
acclame malgré les sophismes sous lesquels on voudrait la
faire disparaître. L'influence des milieux, qu'il ne fautpas nier,
ne fait pas disparaître la liberté humaine ; l'homme reste
maître de ses actes, rien ne peut le dispenser de suivre la déci-
sion morale de sa conscience. Mais ce point, une fois sauver
gardé, il ne nous en coûtera pas d'admettre le retentissement,
profond que pourront avoir sur les facultés les plus hautes de
l'homme, sur sa volonté, sur son intelligence, les éléments du
milieu dans lequel il s'agite. Il ne fera pas le mal s'il ne veut
pas le faire; mais la liberté d'agir plus ou moins grande dont,
il pourra jouir, des conditions hygiéniques meilleures, qui
favoriseront sa santé matérielle, pourront lui rendre l'étude, :
l'attention, la réflexion plus faciles, pourront favoriser et déve-
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