Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 309 -
Les résultats qui ont payé les peines des explorateurs anglais
dont nous parlions tout à l'heure, montrent quelles révélations
on pourrait attendre d'une étude plus complète et plus systé-
matique encore. L'archéologue éprouve une jouissance infinie
à reconstituer l'état ancien, l'histoire du moindre débris qui
nous vient des vieux âges;, que sera-ce quand il s'agira de cette
colline qui a été comme la pierre fondamentale du monothéisme
dans le monde ?
II. :
L'ensemble sur lequel nous venons de jeter un regard rapide
suffirait à la gloire de la plus orgueilleuse cite. A Jérusalem,
on est obligé de mesurer parcimonieusement ;le temps qu'on
passe àrétudier, sinombreux sont les objets de premierordre
qui sollicitent l'attention. 'Comment oublier surtout le drame
sanglant et à jamais mémorable qui se déroulai dans les rues
de la ville, l'an 33 de notre ère : la condamnation, la marche
douloureuse, le supplice, la mort, la résurrection de Notre
Seigneur Jésus-Christ? Tout cela.remplit encore la. Ville sainte,..
malgré ses transformations successives, tout cela surtout se
trouve résumé dans un monument unique au monde par les
souvenirs augustes qu'il rappelle et la longue vénération des
siècles, la Basilique du Saint-Sépulcre. Il n'est pas de sujet
d'étude plus intéressant; mais ce vénérable monument a passé
par tant d'états successifs, il a été tant de fois détruit, recons-
truit, réparé! qu'il est bien près de constituer une sorte
d'énigme historique et archéologique bien difficile à pénétrer.
Commençons par deux mots d'histoire.
L'Evangile indique clairement que le Calvaire se trouvait en
dehors de la ville, qui en était alors à sa deuxième enceinte,
La troisième l'a englobé et confondu parmi les constructions
de tout genre. Nul doute que l'endroit qui avait été mouillé par
le sang de Jésus mourant, que le lieu où son corps avait été
déposé et d'où il était sorti glorieusement ressuscité, n'aient
été, pour les apôtres et les premiers chrétiens, l'objet d'un
culte pieux. Cela est si vrai, que l'empereur païen Adrien, alors
qu'il reconstruisait magnifiquement, sous le nom d'OEUa Capi-
tolina, la ville sainte détruite par Titus, pour insulter d'une
façon sacrilège à la dévotion des fidèles, fit bouleverser toute
Les résultats qui ont payé les peines des explorateurs anglais
dont nous parlions tout à l'heure, montrent quelles révélations
on pourrait attendre d'une étude plus complète et plus systé-
matique encore. L'archéologue éprouve une jouissance infinie
à reconstituer l'état ancien, l'histoire du moindre débris qui
nous vient des vieux âges;, que sera-ce quand il s'agira de cette
colline qui a été comme la pierre fondamentale du monothéisme
dans le monde ?
II. :
L'ensemble sur lequel nous venons de jeter un regard rapide
suffirait à la gloire de la plus orgueilleuse cite. A Jérusalem,
on est obligé de mesurer parcimonieusement ;le temps qu'on
passe àrétudier, sinombreux sont les objets de premierordre
qui sollicitent l'attention. 'Comment oublier surtout le drame
sanglant et à jamais mémorable qui se déroulai dans les rues
de la ville, l'an 33 de notre ère : la condamnation, la marche
douloureuse, le supplice, la mort, la résurrection de Notre
Seigneur Jésus-Christ? Tout cela.remplit encore la. Ville sainte,..
malgré ses transformations successives, tout cela surtout se
trouve résumé dans un monument unique au monde par les
souvenirs augustes qu'il rappelle et la longue vénération des
siècles, la Basilique du Saint-Sépulcre. Il n'est pas de sujet
d'étude plus intéressant; mais ce vénérable monument a passé
par tant d'états successifs, il a été tant de fois détruit, recons-
truit, réparé! qu'il est bien près de constituer une sorte
d'énigme historique et archéologique bien difficile à pénétrer.
Commençons par deux mots d'histoire.
L'Evangile indique clairement que le Calvaire se trouvait en
dehors de la ville, qui en était alors à sa deuxième enceinte,
La troisième l'a englobé et confondu parmi les constructions
de tout genre. Nul doute que l'endroit qui avait été mouillé par
le sang de Jésus mourant, que le lieu où son corps avait été
déposé et d'où il était sorti glorieusement ressuscité, n'aient
été, pour les apôtres et les premiers chrétiens, l'objet d'un
culte pieux. Cela est si vrai, que l'empereur païen Adrien, alors
qu'il reconstruisait magnifiquement, sous le nom d'OEUa Capi-
tolina, la ville sainte détruite par Titus, pour insulter d'une
façon sacrilège à la dévotion des fidèles, fit bouleverser toute
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